Forum de FilmDeCulte

Chabrol continue sa petite route sans Karmitz avec ce film annonçé comme s'inspirant de l'affaire Elf avec une Huppert en juge d'instruction donc dérivé d'Eva Joly.

On retrouve d'autres acteurs chabroliens comme Robin Renucci, Jean François Balmer et son fils Thomas, ainsi que deux nouveaux de taille: Berléand et Bruel. J'aime assez moyennement les deux films précédents du cinéaste, et je trouve le trailer de celui-ci pour le moins très effrayant, même si c'est impossible de se faire une idée d'un Chabrol via les bandes annonces...

Bon Huppert à la classe là dessus quand même:



Vous avez des projos? ça sort le 22 février

Projo sous peu… J’attends énormément du film, peut être un peu trop (quoi que je sais me raisonner avec Chabrol et que j’ai bien conscience que ça peut aussi être absolument foireux). Il a atteint ces dernières années un certain rythme de croisière qui impose y compris à ses films les moins réussis un certain niveau. Nous sommes loin des foirages à la Folies Bourgeoises (que je n’ai pas vu, cela dit).

Critique d’ici deux semaines, et des places à gagner sur le site. Vous êtes gâtés, décidément !!

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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Ah ces gants rouges.. J'aime bien la façon dont chabrol déguise Huppert dans ses films.

Et toujours Serra à la photographie.

Allez du costaud pour tater le terrain: la filmo Chabrol!

La Demoiselle d'honneur (2004)

Pas revu depuis la sortie salle ou j'avais trouvé ça mineur et sans surprise malgré de beaux acteurs et de belles choses.
3/6

La Fleur du Mal (2003)
J'avais modérément apprécié la seconde partie quand je l'ai découvert en salle, mais maintenant c'est à peu prés tout que je trouve en équilibre constant entre le super appuyé et le toc. J'ai l'impression que c'est une blague ce film.
2/6

Merci pour le Chocolat (2000)
J'ai de plus en plus l'impression que ça sera son dernier grand film, c'est une leçon d'intelligence et de maitrise raffiné de son art.
6/6

Au coeur du Mensonge.(1999)
Acteurs magnifiques, peut-être le plus beau rôle de Gamblin et De Caunes parfaitement utilisé.
5/6

Rien ne Va Plus (1997)
Divertissement parfait et aux multiples degrès de lecture.
5/6

La Cérémonie (1995)
Une définition de l'mplacable
5/6

L'Enfer (1994)
Il a longtemps été l'un de mes préférés, bizarrement aujourd'hui j'y accroche un peu moins maintenant que je connais sa filmo plus en profondeur. reste une très belle réussite.
5/6

L'Oeuil de Vichy (1993)
Approche intelligente et exemplaire de ce sujet douloureux
5/6

Betty (1992)
Le plus beau rôle de Marie Trintignant
5/6

Madame Bovary (1991)
Adaptation parfaite
6/6

Dr M (1990)
Jours Tranquille à Clichy (1990)
pv

Une affaire de femmes (1988)
pv

Le Cri du Hibou (1987)
Lointain mais bon souvenir... je suis en train de lire le bouquin, on verra s'il repasse après

Masques (1986)
Peut-être le film idéal pour découvrir Chabrol, son univers et sa conception de la mise en scène.. C'est drôle, ludique, divertissant mais aussi extrèmement noir, comme ces masques qui tombent justement...
5/6

Inspecteur Lavardin (1985)
Lointain souvenir

Poulet au Vinaigre (1984)
chouette téléfilm
4/6

Le Sang des autres (1984)
pv

Les fantômes du Chapelier (1982)
Et bien voilà celui qui est devenu mon préféré. Il est assez difficile peut-être d'un premier abord, mais il y a une réelle intelligence de la mise en scène et aussi une embiance à la lisière du fantastique qui fait réellement perdre pied. C'est un peu "Psychose" et certains films américains de Lang mais plongé dans une embiance Breizh et extrèmement diffuse qui pour autant est parfaitement maitrisé. Aznavour et Serrault sont gigantesques.
6/6

Le Cheval d'Orgueil (1980)
pv

Violette Nozière (1978)
Continuation plus complète du film précédent, oeuvre phare sur l'ambiguité et l'opacité que l'oeuvre chabrolienne se plait à mettre en scène. La cellule familliale là encore est decortiqué de façon impressionnante.
5/6

Les Liens de Sang (1978)
Film coup de coeur pour moi chez les Chabrol peu considérés. Dramatiquement c'est faible si on le prend comme un film de genre (on ne fait que regarder comment le héros Donald Sutherland se met constemment le doigt dans l'oeuil, il y a un rythme assez difficile) mais l'exercice sur notre interprétation du monde et du visible est particulièrement prenant. Et il y a parmis ses plans les plus forts et les plus beaux, bien aidé par les très beaux décors d'Anne Pritchard.
5/6

Alice ou la dernière Fugue (1977)
Aprés "carnival of Souls" et avant "Sixième Sens", un exercice de style sur une ballade entre la vie et la mort qui a le mérite de prouver qu'on peut faire vraiment du fantastique intéressant en France. Malheureusement c'est peut-être un peu trop démonstratif.
4/6

Folies Bourgeoises (1976)
Les magiciens (1976)
pv

Les innocents aux mains sales (1975)
Le "sexcrimes" chabrolien un peu saoulant et limite nanar parfois avec la prestation de Rod Steiger associé à une Romy pas du tout à l'aise. Mais on s'amuse bien quand même dans l'ensemble.
3/6

Une partie de plaisir (1975)
pv

Nada (1974)
Très cynique
2/6

Les Noces Rouges (1973)
Peut-être le film anti bourgeois le plus cinglant de son auteur avec "La cérémonie" et une de ses grandes réussites de l'époque.
6/6

Docteur Popaul (1972)
La Decade prodigieuse (1971)
Juste avant la nuit (1971)
La Rupture (1971)

pv!

Le Boucher (1970)
Que la Bête Meure (1969)
deux chefs d'oeuvres du cinéma français tout simplement, Jean Yanne extraordinaire. Ce sont aussi ses deux films les plus émouvants.
6/6

La Femme Infidèle (1969)
Degringolade à la revoyure, démonstration pas très prodonde en fin de compte.
3/6

Les Biches (1968)
Jacqueline Sassard est fascinante et sauve ce dérivé sans grand intéret des "cousins".
3/6

La Route de Corinthe (1967)
pv

Le Scandale (1967)
Un calvaire 1/6

La Ligne de demarcation (1966)
Quand on voie "l'oeuil de Vichy" après... Truc sans idée précise de son sujet.
1/6

Le Tigre se parfume à la dynamite (1965)
Marie Chantal VS le docteur Kha (1965)
Paris vu par... (1965)
Le Tigre aime la chair fraiche (1964)
Les plus belles escroqueries du monde (1964)
Ophélia (1963)

pv!

Landru (1963)
Amusante rencontre de la nouvelle vague et du ciné français à papa.
4/6

L'Oeuil du malin (1962)
premier chef d'oeuvre de Chabrol? et dire que c'est un demi-film! (tourné avec la moitié du budget initial)
6/6

Les Sept péchés capitaux (1962)
Les Godelureaux (1961)
Les Bonnes Femmes (1960)
A Double tour (1959)
pv

Les Cousins (1959)
Satire divertissante mais un peu artificielle
4/6

Le Beau Serge (1958)
Film étrange et à part chez son auteur, plus "l'autre" manifeste de la Nouvelle Vague en vérité. Superbes acteurs.
5/6

Je suis en train de découvrir tout ça...Voilà où j'en suis

Donc

La Demoiselle d'honneur (2004) 4/6

La Fleur du Mal (2003) bizarrement très peu de souvenir donc à revoir

Merci pour le Chocolat (2000) 5/6

Rien ne Va Plus (1997) 6/6

La Cérémonie (1995) 6/6

Madame Bovary (1991) L'adaptation est très bonne, plus réussie en quelque sorte que celle de Renoir ou Minelli mais il y a quelque chose qui m'empêche d'y adhérer complètement. La mise en scène est peut trop appliqué et a du coup du mal à sublimer tout cet univers sauf à quelques exceptions (scène du bal ou mort de Bovary). Puis il y a un peu du perso de Bovary dans une affaire de femme ou Violette Nozière, qui arrive à me toucher un peu plus.

Une affaire de femmes (1988) 6/6 Le plus beau rôle d'huppert chez Chabrol...

Poulet au Vinaigre (1984) ça m'amuse beaucoup mais je ne sais pas trop comment noter ça

Violette Nozière (1978) 6/6

Le Boucher (1970) 6/6

Que la Bête Meure (1969) 6/6

Les Cousins (1959) 4/6

Le Beau Serge (1958) 4/6

La Demoiselle d'honneur (2004)
Chabrol mineur, mais culmine par moments typiquement chabroliens. A plus de 75 ans, le cinéaste évolue encore et c'est beau.
4/6

La Fleur du Mal (2003)
Ultra fan, je ne m'en lasse pas. Un humour incroyable, des acteurs excellents, plusieurs histoires qui s'entrechoquent...
6/6

Merci pour le Chocolat (2000)
Dutronc meets Chabrol, c'est une évidence. Le dernier plan est sublime, Mouglalis est parfaite, Huppert est grande.
6/6

Au coeur du Mensonge.(1999)
Chabrol mineur, certes... Mais ça fonctionne quand même parfaitement, en raison d'acteurs excellents.
5/6

Rien ne Va Plus (1997)
Un divertissement... Que Chabrol élève au grand art. Objectivement, c'est bien. Subjectivement, je me demande si ce n'est pas mon préféré.
5/6

La Cérémonie (1995)
Une baffe. Le cinéaste réalise à première vue un téléfilm terne, qui se transforme en chef d'oeuvre par le biais d'une caméra bien plus présente qu'il n'y parait et qui souligne les rapports de force entre les personnages. Un film essentiel, dans lequel les deux actrices font des miracles.
6/6

L'Enfer (1994)
Beaucoup aimé mais j'en garde peu de souvenir. J'ai un bon souvenir de la mise en scène et de l'enfermement qu'elle créé autour des personnages.
5/6

L'Oeuil de Vichy (1993)
Bien monté, bien documenté. Finalement très Chabrolien (le mensonge, l'hypocrisie, la vision d'une certaine population française)
5/6

Betty (1992)
pv, putain !!!!

Madame Bovary (1991)
Mon ex roman préféré adapté à la lettre ou presque par Chabrol, j'adhère à mort. Le film surprend par la compréhension que le cinéaste a du bouquin. Je tique sur quelques petits trucs.
5/6

Dr M (1990)
Jours Tranquille à Clichy (1990)
pv, mais très mauvais échos.

Une affaire de femmes (1988)
Son meilleur film des années 80 ? Huppert, une fois de plus, est merveilleuse.
6/6

Le Cri du Hibou (1987)
Là par contre, j'accroche moyennement. J'ai surtout du mal avec les acteurs principaux.
2/6

Masques (1986)
A la manière de Rien ne Va Plus, un divertissement classieux, très intelligent, drôle...
6/6

Inspecteur Lavardin (1985)
Poulet au Vinaigre (1984)
Je veux bien reconnaître tous les défauts possibles... Mais je n'y peux rien, j'adore le personnage et les deux histoires !
6/6

Les fantômes du Chapelier (1982)
J'en attendais énormément, et je suis totalement passé à côté.
2/6

Le Cheval d'Orgueil (1980)
Violette Nozière (1978)
Les Liens de Sang (1978)
Alice ou la dernière Fugue (1977)
Folies Bourgeoises (1976)
Les magiciens (1976)
Les innocents aux mains sales (1975)
Une partie de plaisir (1975)
Nada (1974)
Les Noces Rouges (1973)
Docteur Popaul (1972)
La Decade prodigieuse (1971)
Juste avant la nuit (1971)
La Rupture (1971)

Toute une période que je n'ai pas vue, celles des 70's. Pourtant, une partie de ces films sont passés à la télévision, mais je les ai loupés.

Le Boucher (1970)
Son meilleur film ? Difficile à dire. Un drame fabuleux, une tension palpable. Incroyable.
6/6

Que la Bête Meure (1969)
Chabrol effraie, mais Chabrol émeut aussi.
6/6

La Femme Infidèle (1969)
Les Biches (1968)
La Route de Corinthe (1967)
Le Scandale (1967)
Un calvaire 1/6
La Ligne de demarcation (1966)
Le Tigre se parfume à la dynamite (1965)
Marie Chantal VS le docteur Kha (1965)
Paris vu par... (1965)
Le Tigre aime la chair fraiche (1964)
Les plus belles escroqueries du monde (1964)
Ophélia (1963)

Pas vu tout ça


Landru (1963)
Je m'éclate devant ce film. La reconstitution, l'interprétation, l'acteur principal, les dialogues...
6/6

L'Oeuil du malin (1962)
Les Sept péchés capitaux (1962)
Les Godelureaux (1961)
Les Bonnes Femmes (1960)
pv

A Double tour (1959)
Peu aimé lors de la première vision... Puis le film a trotté dans ma tête, et il fait partie de mes favoris aujourd'hui. Glauque.
6/6

Les Cousins (1959)
Le Beau Serge
Deux films opposés, entre rat des villes et rat des champs. Je préfère Le beau Serge, pour sa description incroyable d'un petit village dans lequel règne la mesquinnerie.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Merci à Chabrol et à ses producteurs d'avoir accepté de filer une copie à l'Arlequin pour le sous-titrage pour sourds.

Trop peu de producteurs français osent le faire, par peur du piratage. C'est complètement con.

Attention, Chabrol se gave et nous avec ! Il réalise son film le plus réjouissant, le plus réussi depuis fort longtemps. Bien entendu, on reste dans le cinéma de Chabrol, avec ce que cela suppose de pesanteur, de caméra qui surligne en gras chaque mouvement, chaque détail, Chabrol, on le sait, c’est du gros lourd (lui qui affirmait il y a dix ans que la caméra devait être invisible dans un film). Une fois ce fait admis et (selon la personne) apprécié, L’Ivresse du pouvoir devient un jeu absolument jouissif dans lequel chaque réplique fait mouche, dans lequel les bons mots sont d’une drôlerie irrésistible, dans lequel les acteurs sont absolument irréprochables.
En sus, Chabrol se permet des plans inédits pour lui, tels que ce plan séquence d’ouverture de plusieurs minutes qui suit Berléand de son bureau jusqu’au hall de son immeuble, en passant par les couloirs et l’ascenseur. On pense à de Palma ? Un peu grosse la comparaison ? Figurez vous qu’un peu plus tard, Chabrol se met au split screen (même si j’admets que ce moment n’est pas le plus réussi du film!
Et l’affaire Elf dans tout ça ? Je la connaissais mal, je l’admets, donc j’ai peu de points de comparaison avec la réalité. Chabrol ouvre le film par une petite prévention ironique : « les faits décrits dans le film sont, comme on dit, totalement fictifs ». C’est en fait un véritable jeu de massacre dans lequel personne n’est cité (et d’ailleurs, les noms sont tous des jeux de mots : delombre, sibo, Charmant-kilmane…), mais où l’on reconnaît bien certains politiciens ou hommes d’affaire.

Enchanté, je suis enchanté !! Iln'est pas exclu que le film soit un gros succès (même s'il récoltera, comme tout film du cinéaste, des critiques négatives ou en demi teinte ici ou là).
6/6

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Argggg tu fais monter la pression, là. Fichtre diantre.

Précision : dans le ton, on est beaucoup plus proche d'un Masques (avec en plus tout le côté "historique/réaliste") que d'une Cérémonie.

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je suis surpris par la distribution. Bon,264 salles, c'est pas la honte, mais ça reste peu. Et sur Paris, tout petit parc de salles. Par exemple, il n'est même pas au mk2 bibli...

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Sorties de la semaine plutôt équilibrées...
348 salles pour Dick and Jane
268 Syriana
264 le Chabrol
232 Réussir ou Mourir

Et en continuation, il y a toujours
647 pour les Bronzés 3
519 Bambi 2
451 Fauteuils d'Orchestre
400 Incontrôlable et le Mergault
350 Chaperon Rouge
318 pour Le Nouveau Monde.

Bref, le parc n'est pas extensible, tout ça me semble très logique.

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"Dans une France fictive, une nouvelle loi autorise un spectateur en état de détresse morale à attaquer un spectateur qui fait "Eeeeeeehng"..."
Qui-Gon Jinn, 16.10.2014

en fait, la vraie surprise, je trouve, c'est le peu de salles à Paris, et surtout l'absence totale du film dans les salles mk2...

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ils sont effrayants ces chiffres... effectivement le parc n'est pas extensible et les petits films s'en ressentent, c'est l'hécatombe pour eux...

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Chabrol était produit et distribué par Mk2 durant dix ou quinze ans. Le contrat n'a pas été reconduit (j'ignore totalement pourquoi) depuis La Demoiselle d'honneur. A mon avis, ça cache un truc louche, et il n'est pas exclu que Chabrol soit grillé auprès de Mk2.

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