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MessagePosté: 01 Mar 2006, 23:37 
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Bob Harris a écrit:
Le Pingouin Susceptible a écrit:
Je n'ai vu que les trente dernières minutes.

:?:
les 30 premières, tu veux dire?


Non, j'ai vu la fin.


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MessagePosté: 02 Mar 2006, 09:38 
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Le Pingouin Susceptible a écrit:
Je n'ai vu que les trente dernières minutes,


Ce qu'il y a de moins bon en même temps... coupé du reste ça doit être affreux effectivement.


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MessagePosté: 16 Mar 2006, 17:19 
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Robot in Disguise
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Suis-je le seul à avoir été absolument OUTRE par la mise en scène, le cadre et le montage de ce film ?

Au début, je partais avec un a priori positif. Certes, j'aurai aimé voir l'affaire Elf traitée sur un ton plus sérieux et tendu, mais bon, l'approche "comédie de moeurs" m'a finalement pas trop dérangée.

Le fond est intéressant, les acteurs pas trop-trop mauvais (pour du français c'est pas trop mal), mais techniquement... techniquement.

Oui je sais, Chabrol est vieux, patati patata, oui je sais c'est le dialogue qui compte, patati patata... Mais même. Même.

Vous avez vu ces cadres ? Vous avez vu ces yeux placés systématiquement au MILIEU du plan ?

Vous avez vu ce montage ? Ce plan qui commence 1 seconde trop tôt dans le vestibule après que Renucci et Huppert se soient disputés ? Genre elle se lève pour tracer, plan d'une autre pièce vide pendant 1 bonne seconde, puis boum elle rentre dans le plan alors qu'elle était juste à côté.

Vous avez vu ce plan complètement inutile lorsque la voiture vient se garer devant l'hopital (avec genre UNE infirmière qui passe, une, histoire de montrer qu'on arrive à l'hosto) ?

Vous avez vu ce travelling avant sur Huppert lorsqu'elle apprend que Renucci a tenté de se suicider ?

Vous avez vu cet espèce de plan à la "grue" lorsque Huppert retourne dans son bureau après son entretien final avec le président du tribunal ?

Vous avez vu cet "accident" filmé en caméra subjective ?

Et en règle générale vous avez vu comment il réussit à filmer chaque entretien dans le bureau de la MÊME MANIERE ?

Vous avez vu tout ça ?

Oui je sais Cosmo tu vas me tomber dessus et tous les autres avec. Mais là je savais que certains vieux cinéastes étaient un peu largués techniquement... mais pas A CE POINT ! C'est absolument SIDERANT d'amateurisme par moments.

C'est là qu'on voit qu'on est vraiment pas dans un pays de producteur. Pourquoi Philippe Godeau n'intervient pas pour dynamiser le tout, enlever ces plans d'expositions inutiles, ces transitions bidons, ces fondus au noir trop rapides qui mordent sur les dialogues ?

C'est fou. Fou.

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MessagePosté: 16 Mar 2006, 17:40 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
C'est là qu'on voit qu'on est vraiment pas dans un pays de producteur. Pourquoi Philippe Godeau n'intervient pas pour dynamiser le tout, enlever ces plans d'expositions inutiles, ces transitions bidons, ces fondus au noir trop rapides qui mordent sur les dialogues.


Sans doute parce qu'il sait que c'est ce que le public de Chabrol aime chez lui, et que le film fera son million d'entrées. Finalement, c'est justement un très bon producteur, puisque le film est un succès.

Pour ce qui est des plans et détails que tu cites... C'est (à peu de chose près) ce qui fait la personnalité de Chabrol, du point de vue de la mise en scène. C'est ultra sur-sur-sur-signifié, sur-sur-surligné, etc. J'adore cet espèce de gros plan méga inutile sur le cigare dans le cendrier, par exemple. Ce côté théatral et faux des acteurs et des personnages. etc. Comme je disais dans mon message, il faut passer outre tout ça pour apprécier le film. Si on s'arrête à ça, des trucs totalement volontaires et conscients, c'est foutu.

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MessagePosté: 16 Mar 2006, 19:07 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
C'est là qu'on voit qu'on est vraiment pas dans un pays de producteur. Pourquoi Philippe Godeau n'intervient pas pour dynamiser le tout, enlever ces plans d'expositions inutiles, ces transitions bidons, ces fondus au noir trop rapides qui mordent sur les dialogues ?

C'est fou. Fou.


Déjà "L'Ivresse du Pouvoir", ça n'est pas qu'un cinéma qui se veut "je raconte une histoire et je cherche la façon la plus efficace de la raconter"... Donc à partir de ce moment là Godeau n'a pas à intervenir pour "dynamiser" quoi que ce se soit :shock: Le Cinéma de Chabrol cherche toujours à ce que la forme soit voyante, qu'on sente bien que les personnages sont regardés par un troisième oeil (c'est ce qui est à l'oeuvre depuis "l'oeil du malin"). Quand il y a un plan subjectif comme celui de l'accident de voiture c'est effectivement volontairement outré pour apparaitre comme une caricature de plan subjectif. Il ne s'agit jamais de mettre une seule fois le spectateur dans la position de s'identifier avec Huppert, ou de flipper avec Huppert.

Ce que raconte les films de Chabrol se sont toujours des personnages pris dans des toiles d'araignés qui les echappent, donc la forme en elle même doit souvent evoluer contre eux, dans les mains du metteur en scène, c'est on coté enthomologiste, mais c'est aussi la retranscription d'une certaine paranoïa et angoisse existencielle. La forme va même parfois contre la narration, l'idée de progression narrative logique ("L'enfer" et sa fin éprouvante, ou de façon plus positive et optimioste celle de "Rien ne va plus"). Huppert disait que la clé de l'univers de Chabrol c'était de faire évoluer des intrigues vers quelque chose de profondément opaque et c'est ce qui est beau dans son cinéma aussi.

Chaque plan de ses films sont minutieusement pensés et répondent à une logique, même ceux qui peuvent apparaitre comme des erreurs grotesques sont une façon de nous faire réagir... Parfois il lui arrive même sans doute de fonctionner comme ça de façon un peu trop narquoise.

Enfin voilà, "L'ivresse..." n'est définitivement pas un film sur l'affaire ELF. Comme le dit Chabrol c'est de l'anti Yves Boisset.


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MessagePosté: 16 Mar 2006, 21:43 
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Robot in Disguise
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Vos arguments sont intéressants. Mais même.

Je sais pas, j'ai pas senti une TELLE accumulation "d'erreurs" dans LA FLEUR DU MAL par exemple.

Bref je suis sidéré.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 16 Mar 2006, 21:44 
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Cosmo a écrit:
Pour ce qui est des plans et détails que tu cites... C'est (à peu de chose près) ce qui fait la personnalité de Chabrol, du point de vue de la mise en scène. C'est ultra sur-sur-sur-signifié, sur-sur-surligné, etc.

C'est marrant parce que si c'est vrai dans ses derniers films, je n'ai pas l'impression que c'était vrai avant (période coffret cdiscount ;) style le boucher ou la femme infidèle)

Moi j'avoue que je ne suis vraiment pas fan de sa réalisation pour ce film, même si globalement je le trouve très bien.


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MessagePosté: 17 Mar 2006, 09:34 
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Zaphod a écrit:
Cosmo a écrit:
Pour ce qui est des plans et détails que tu cites... C'est (à peu de chose près) ce qui fait la personnalité de Chabrol, du point de vue de la mise en scène. C'est ultra sur-sur-sur-signifié, sur-sur-surligné, etc.

C'est marrant parce que si c'est vrai dans ses derniers films, je n'ai pas l'impression que c'était vrai avant (période coffret cdiscount ;) style le boucher ou la femme infidèle)


Je ne sais pas si le style de Chabrol est de la sursignifiance... D'une certaine façon, il est très proche de Rohmer parmis les cinéastes de la Nouvelle Vague dans le sens ou pour lui, tout est là, dans ce qu'il filme: la caméra voit mais pas les personnages là encore. Aprés ça donne des choses magistrales (la scène du repas de "Que la bète meure"), ambigue ("Violette Nozière"), implacable ("La Cérémonie") comme d'autres très appuyées (le dernier plan de "La Femme infidèle") ou parfois cabotin ("Les Innocents aux mains sales")... Mais ça a été de tout temps. Les trois derniers films paraissent en effet plus lourds, mais j'ai aussi le sentiment que c'est parce que Chabrol il a un peu fait le tour de ce qu'il avait à raconter (contrairement à Rohmer qui étonne encore à plus de 80 balais justement).

Là en fait ce qui me gène c'est que ça ne m'étonne que très rarement dans la mise en scène, j'ai le sentiment qu'il ne me surprend plus le Chabrol, alors que dans ses plus grands film, la force de sa mise en scène est souvent de nous emmener vers des choses vraiment étranges, des zones peu rassurantes, nous mettre mal à l'aise... Puis l'intrigue en elle même, je trouve ça convenue chez lui, alors que même un "Poulet au Vinaigre" pas très ragoutant esthétiquement va plus loin.

Enfin c'est sur que quand on revoit les 15 dernières minutes du "Boucher" après c'est sur que ça fait mal.


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MessagePosté: 17 Mar 2006, 18:21 
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vendredi 17 mars 2006, 0h33
Eva Joly reproche à Claude Chabrol de réduire la portée de l'affaire Elf


PARIS (AFP) - La magistrate Eva Joly, qui a instruit l'affaire Elf, reproche au réalisateur Claude Chabrol de réduire, dans le film que ce scandale lui a inspiré, la portée de ce dossier de corruption financière à "un petit théâtre de moeurs" et de "violer l'intimité de (sa) vie privée".
Dans une tribune publiée dans l'édition du Monde datée de vendredi, Eva Joly reproche au film +L'ivresse du pouvoir+ "d'englober l'ensemble des protagonistes dans le même sac". "Tous médiocres, tous pourris, tous coupables - même la juge. CQFD", poursuit Mme Joly.

Claude Chabrol "a du coup réalisé exactement le film qu'une partie du pouvoir politique et médiatique français avait envie de voir. L'affaire Elf, ce n'était donc que cela ! Un petit théâtre de moeurs, qui conforte chacun dans son immobilisme", poursuit la magistrate.

"Au passage, Claude Chabrol a choisi de violer l'intimité de ma vie privée", accuse Eva Joly, qui reproche au réalisateur de "n'avoir cessé lors des interviews pour la promotion du film d'ajouter des détails sordides et erronés sur (sa) vie personnelle".

Dans le film, le juge d'instruction, baptisé Jeanne Charmant Killman et interprété par Isabelle Huppert, connaît notamment des difficultés conjugales à mesure que l'affaire qu'elle instruit fait d'elle un personnage médiatique.


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MessagePosté: 20 Mar 2006, 10:07 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Suis-je le seul à avoir été absolument OUTRE par la mise en scène, le cadre et le montage de ce film ?

Oui je sais, Chabrol est vieux, patati patata, oui je sais c'est le dialogue qui compte, patati patata... Mais même. Même.

Vous avez vu ces cadres ? Vous avez vu ces yeux placés systématiquement au MILIEU du plan ?

Vous avez vu ce montage ? Ce plan qui commence 1 seconde trop tôt dans le vestibule après que Renucci et Huppert se soient disputés ? Genre elle se lève pour tracer, plan d'une autre pièce vide pendant 1 bonne seconde, puis boum elle rentre dans le plan alors qu'elle était juste à côté.

Vous avez vu ce plan complètement inutile lorsque la voiture vient se garer devant l'hopital (avec genre UNE infirmière qui passe, une, histoire de montrer qu'on arrive à l'hosto) ?

Vous avez vu ce travelling avant sur Huppert lorsqu'elle apprend que Renucci a tenté de se suicider ?

Vous avez vu cet espèce de plan à la "grue" lorsque Huppert retourne dans son bureau après son entretien final avec le président du tribunal ?

Vous avez vu cet "accident" filmé en caméra subjective ?

Et en règle générale vous avez vu comment il réussit à filmer chaque entretien dans le bureau de la MÊME MANIERE ?

Vous avez vu tout ça ?

Mais là je savais que certains vieux cinéastes étaient un peu largués techniquement... mais pas A CE POINT ! C'est absolument SIDERANT d'amateurisme par moments.


oui,rassure toi,je partage ton avis...j'ai trouvé le film d'une indigence formelle et d'un ennui sidérants... :? :( :evil:

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MessagePosté: 28 Oct 2006, 12:36 
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Matou miteux
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Localisation: From a little shell, at the bottom of the sea
Mr Chow a écrit:
Grand show formaté pour Isabelle Huppert? On se retrouve en effet souvent les grand yeux ecarquillés mème si on est à la limite de l'ultra millimétré... C'est l'un des problèmes, tout comme la mécanique de bons mots au service d'une démarche en fin de compte franchement bateau et qui patine sévère dans le dernier tiers. C'est pas désagréable mais ça mène à quoi tellement c'est prévisible dans sa démonstration?


Totalement d'accord là-dessus finalement. Le portrait décalé de Joly plus que l'éclairage direct sur Elf est assez plaisant grâce à son attirail de répliques et d'acteurs qui s'amusent (enfin surtout d'actrice au singulier) mais s'éteint peu à peu. Huppert Show donc, un peu peur au début de ses tics de bouche mais mes réserves s'estompent vite. Et un razzie des familles pour Bruel dont la première conversation téléphonique avec Huppert sent bon le jeu de court-métrage amateur.

3/6

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