Forum de FilmDeCulte

Bon bon bon...C'est mignon tout plein par ici !

Juste en passant je pensais à quelques choses.

Dans une la même veine qu'Into the wild je conseille à tout ce qui ont aimé ce film ( et aux autres ) de voir Jeremiah Johnson de Sydney Pollack avec Robert Redford. Un pur chef d'oeuvre sur la place de l'Homme au sein de la nature.

Ah mais moi tu m'amuses, hein.

Simplement, je sens que ce ne sera pas le cas de tout le monde. Je ne fais que t'avertir

Ce qui est vraiment con c'est de cloturer un topic sans vraiment de raison et d'empêcher les gens ou futurs gens qui verront le film de pouvoir commenter.

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"My mother, your mother : the earth !"

en tout cas il est excellent ce film into teh ild

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"My mother, your mother : the earth !"

ah cool, j'aime bien trouver un avis tout prêt à dire "ouais moi pareil" !

Très beau film mais aucune identification ni même émotion presque (sauf à de rares moments dont la fin), et surtout j'ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi il fait ça, c'est sur-expliqué mais ce mec fait vraiment des trucs cons ; sinon très belle photo évidemment et Hirsch est vraiment très bon, très bonne BO aussi, 4/6.

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Janet

Le film me semble etre maladroit: la premiere partie semble encenser le bouddhisme, la quete interieure et la communion avec la nature. Ca enerve car c'est trop simpliste et naif. Et j'ai vraiment cru que c'etait la vision du monde qu'adoptait Sean Penn. Puis la deuxieme partie montre l'erreur de cette extremite. ce qui aurait pu etre bien mais ca tombe dans l'autre extremite, celle de la guimauve bien indigeste du christianisme au rabais, "pardonnez et tout ira bien", "le bonheur ne vaut comme tel que partage", etc. Lourde jusque dans ses effets les plus simples (la lumiere qui vient du ciel, ca va quoi, et le heros est carrement filme comme Jesus).

Finalement les rencontres avec les gens sont les moments les plus chiants, je prefere les passages ou il est tout seul. Comme quoi le film je le prends a l'envers de ce que voudrait Sean Penn, probablement.
Ah oui et puis l'ambiance "pseudo-hippie sympa" est totalement foireuse a mon sens.

2/6 pour la beaute des images

Oh yeah ! Le grosse claque dans ma gueule. Je m'attendais à un film un peu trop "impossible à détester" avec pleine de plans carte-postale, une performance d'acteur à la Bale et des instants "la liberté c'est trop booonnn". Bon ben c'est exactement ça en fait. Mais 6/6 pasque c'est trop bieng.

J'ai quand même été surpris par les interactions avec tous les persos secondaires, je pensais pas que yavait de ça dans le film. Et puis autant le Emile m'a un peu laissé de marbre au début, autant je l'ai trouvé de plus en plus fascinant par la suite. Et enfin, la petite hippie est terriblement sexytante.

Passage le plus crispant du film. Putain mais 16 ans c'est bon, merde !

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Moi c'est le passage où je cesse de sympathiser avec ce blaireau.
Il n'a que ce qu'il mérite à la fin.

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Moi aussi j'aurais refusé. Au début.

M'étant bien ennuyé devant The Pledge, j'avais pas trop envie de repartir pour un tour. Mais le film a un tel statut culte pour la jeune génération (non cinéphile, j'entends - or a piori c'était pas donné) que ça a fini par me rendre curieux.

Je retrouve ce qui me faisait bizarre dans le premier Sean Penn : cet anonymat sans complexe. Ce n'est pas qu'il est maladroit, qu'il fait mal, qu'il n'y arrive pas. Mais pas une seconde (vers la fin peut-être ?) je ne le sens désireux de créer quelque chose d'un peu neuf, de faire autre chose que photocopier. Je m'imagine le mec, devant un tel sujet, qui se dit : "tiens bah je vais faire un film à playlist, puisque ça marche". Et c'est tout. Faisons-le. Bizarre, quoi...

Après une première partie très énervante, aussi niaiseuse que son personnage principal et constamment occupée à nous vendre avec la grâce d'un power point sa vision du monde et de la liberté, le film sait trouver une sorte d'apaisement tranquille, glissant sur le patchwork de décors en arrêtant d'en faire spectacle pour plus simplement s'incarner dans les rencontres avec les personnages secondaires, parfois réussis et touchants.


Le film a néanmoins un gros problème : qu'est-ce qu'il filme ? Je pose pas ça comme une question rhétorique chiante, mais ça m'a vraiment frappé. La nature ? Elle n'a aucune personnalité dans ce film, dans une hybridation bizarre entre la rudesse du pris sur le vif et le glacé des images National Geographic. A part à l'extrême fin, elle n'est investie d'aucun rôle, elle ne dit rien. Donc quand notre héros regarde la nature, comme un diaporama dont on connaît déjà tout les contours, on le regarde lui.

Qu'est-ce qu'il y a à regarder dans le héros ? Rarement le film ne se cogne sérieusement à ce qu'il est, n'allant jamais chercher loin derrière la raison de son départ (ses raisons familiales valant rapidement pour la civilisation toute entière), puisque pendant une grande partie du film il n'est que le représentant porte à porte de son mode de vie. Avant que l'expérience des transformations du corps ne le mettent à l'épreuve, on ne voit finalement qu'un mec seul, utilisé par les démonstrations didactiques qu'entend opérer Sean Penn en le confrontant au monde, mais le regard porté sur lui ne dit rien.

Il reste quoi, alors ? Hirsh, qui, dans certains plans, en vient à faire des regards caméra. On regarde le spectateur entrain de mater l'hymne à la nature. En espérant qu'il soit à fond.


Ma vision circonspecte vient de là, du fait que j'ai quand même l'impression de la longue illustration d'une idée qui ne veut jamais en passer par l'épreuve du film, comme s'il n'y avait de toute façon rien à prouver, comme si on était d'accord d'emblée et que tous - moi, Hirsh, Penn - on allait tous en profiter à fond. Bah non, ça ne peut pas suffire. Le film n'a aucune dimension contemplative (et pourquoi pas), mais que nous reste-t-il de ce face à face Homme/nature ? Heureusement que certains aspects salvateurs (l'idée d'utiliser la voix-off de la sœur, de marier les étapes de son voyage à certains âges de la vie), même si convenus et maladroits, permettent de redonner une direction à ce voyage, de le remettre en perspective.

Je n'ai aucune haine contre le film, il est agréable à suivre (et un peu chiant, mais bon) , il sort parfois de jolies choses de la multiplication d’ellipses, accumulées jusqu'à un serein épuisement où la linéarité n'a plus trop d'importance. Mais ca n'a rien d'extraordinaire.




Un petit mot sur Catherine Keener, qui en vieillissant continue à diffuser cette légère douceur, et que je commence sérieusement à considérer comme une des meilleures actrices américaines actuelles. Faudrait que je vois plus de ses films.

Tente Synecdoche, New York si t'en as l'occaz.

EDIT : ok tu l'as déjà vu...

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I think we're gonna need a helmet.

Son meilleur rôle est sans doute d'ailleurs dans Dans la Peau de John Malkovich.

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CroqAnimement votre

Elle était très bien dans Synecdoque, oui.
Cette actrice, je l'ai découverte via Malkovich, où elle a un rôle hyper froid et cinglant, du coup j'ai toujours le même petit effet de surprise quand je la vois jouer quelqu'un de chaleureux...

Check 40 ans toujours puceau.

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