Forum de FilmDeCulte

J'ai trouvé ça à peu près aussi efficace que le premier épisode, même si je me demande si tout ça n'aurait finalement pas pu tenir en un long film mais je ne suis pas producteur. Vincent Cassel vampirise vraiment tout, heureusement car ça n'est ni Amalric prisonnier de ses roucoulades d'yeux, ni Ludivine Sagnier prisonnière de ses emplois de putasse qui couine, ni surtout Gérard Lanvin, probablement trop influencé par les 35 comédies de merde qu'il a tournées ces 5 dernières années, et dont l'accent ridicule (je parle même pas du look) nous rappelle au bon souvenir de Penelope ce que tu as vécu n'est riengn à côté de ce qui t'atin! Cruz époque Fanfan la tulipe.

Sinon c'est 4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Je suis un peu plus réservé sur le second volet, surtout galvanisé par les passes d'armes de Cassel, qui c'est sûr va décrocher le Cesar. Là où le premier pâtissait de quelques longueurs, l'ennemi public apparaît surtout plus décousu, moins à la hauteur dans les seconds rôles (Sagnier, Lanvin, Consigny), douteux au niveau scénario (la fin, le coup du barrage).
3/6

Aaaaah bah voilà! C'est beaucoup mieux!

En fait, le film souffre des mêmes problèmes que la première partie mais en moins voyant, moins gênant.

Donc c'est toujours un enchaînement de scènes sans véritable liant, sans véritable intrigue mais au moins c'est plus des scènes clichés ou des scènes où il se passe rien, ici on a le showman Mesrine, donc le show, avec tous ces braquages, ces évasions, ces interviews, ces déguisements, etc.

Donc c'est encore des seconds rôles sacrifiés à l'autel du personnage de Mesrine mais cette fois, ils sont servis par de meilleures performances (Le Bihan n'a heureusement que 4 phrases, Sagnier se débrouille mieux que De France, Amalric vaut mieux que Roy Dupuis et même l'accent de Lanvin m'a pas gêné -même si j'ai tiqué à sa première réplique).

Donc dans la mise en scène, c'est toujours assez anonyme mais ça se met au service d'un scénario plus rempli et plus "d'action", donc c'est tout de suite plus nerveux, plus rythmé. Et à ce titre, toute la dernière séquence est très bien mis en scène (c'est bouillant, ce temps réel qui revisite l'intro elliptique du premier chapitre), assez forte.

Même Cassel y est meilleur je trouve, s'effaçant cette fois à fond derrière le personnage, aidé probablement par la (ou les, vu les déguisements) transformation(s) physique(s) et par le fait que Mesrine se "crée" son personnage justement dans le film.
J'aurai aimé d'ailleurs qu'il y ait davantage de scènes avec Broussard...chacune de ses apparitions hisse le film vers un truc qui """aurait pu""" être de la trempe d'un (attention) Heat.

Le positionnement du film quant à la figure Mesrine reste zarbi...il est sympa tout le long, la mise en scène et la musique surligne de manière héroïque son "discours" face à la journaliste, puis il tabasse Dalier comme un gros bâtard (mais en même temps, on n'arrête pas de nous répéter que c'est un facho) et à la fin il est exécuté...alors le film ne va pas aussi loin que l'affiche (c'est pas un martyr dans le film) mais bon, c'est pas clair...

Un film unique aurait été possible. Et meilleur je pense.
On ne le saura jamais.

4,5/6

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Merci je croyais que j'étais seul.


...? Je trouve pas.


Je crois aussi. Une grande "fresque" de 3h ça l'aurait fait je pense... La mort finale aurait été plus marquante, l'ensemble aurait été plus intense - mais comme tu dis on ne le saura jamais.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est vrai qu'on se demande un peu pourquoi ne pas avoir fait un gros film plus long (de toutes façons vu le nombre d'ellipses, une de plus une de moins... ça pouvait tenir en 3 heures).

Grosso modo, la première partie du film est bonne, je trouve.
C'est un divertissement efficace, rythmé, on n'a pas le temps de s'attarder sur les défauts.

Ensuite, à partir de la prison et surtout de son évasion, ça devient plus longuet.
Là, les défauts ressortent.
Les seconds rôles, mauvais en moyenne, qui sont surjoué (sa fille qui semble avoir vu la vierge), trop peu développés pour exister (son avocat), ou dans l'ensemble, trop maquillés / perruqués.
Le pire étant Gérard Lanvin, pathétique par son déguisement et son accent ?
Même Olivier Gourmet que j'adore est très bof.

La séquence finale, qui se veut un morceau de bravoure, est fort décevante. (on sent l'interprétation foireuse, ou alors les flics de l'époque étaient vraiment nuls.
Mesrine et sa copine semble se méfier de tout, regardent partout (y'aurait 150 fois le temps de l'abattre).
Et puis une fois en voiture, plus rien...

Enfin bref, encore une fois je trouve aussi le rôle de Mesrine trop positif.
Même quand il tabasse à mort un mec, faut bien qu'on t'appuie avant que c'est un gros con de facho paponiste.

3.5-4 /6, quand même, parce qu'il y a quand même de bien bonnes choses et que l'aspect divertissement est plutôt réussi, surtout pour un film français.

Voilà je le trouve pas affreux ici mais ptet justement parce qu'on le voit peu...



C'était facile pour De France, elle parlait PAS.

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La réaction de Thomas Langmann est d'assez mauvaise foi je trouve...
Après, c'est certain que c'est une interprétation (et qu'à la limite, on s'en tape un peu sauf que perso comme dit plus haut je trouve la séquence en dessous de ce qu'elle aurait du être)

Vu le deuxième volet. Tout bof. Enchaînement de scènes arbitraires (hop un braquage, hop en taule, hop on s'échappe, hop un braquage...), des scènes d'actions filmées n'importe comment, ennui poli.
J'ai un peu rigolé régulièrement, tout le monde est bouffon, les répliques sont ridicules en général, y'a un gros décalage entre les moyens employés, la musique (à chier) de Beltrami qui nous gueule que c'est du lourd, et la nullité des situations (on s'échappe des prisons avec une échelle, on passe les barrages au bonheur la chance, les gendarmes font une battue à l'ouest deux jours plus tard, suspens à zéro tout le long).
Sinon au niveau personnage c'est peau de chagrin et minimum syndical (là non plus il ne se passe rien).

Et puis tristesse des acteurs qui font leur caméo, qui jouent les postiches et l'accent, et le gros ventre, pauvre Sagnier qui fait encore la chaude de service (Depuis La Piscine, faudrait voir à la regarder autrement maintenant). Cassel est souvent drôle, ça sauve tout ça du naufrage.

Si c'est ça le haut du panier des productions Langmann, ça fait mal.

2/6

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Pré Carré

Elle était surtout beaucoup mieux à l'époque de la piscine...
Là, elle vieillit mal, je trouve.

C'est à dire qu'avant elle avait un truc de l'enfance, un corps encore poupin, un voix de petite fille, une fausse innocence du regard qui faisait que l'érotisme qu'elle dégageait était fascinant.
Maintenant elle a vieillie, elle a eu des enfants, les choses ont changé. mais pas dans la tête des réalisateurs qui du coup ne font qu'essayer de filmer ce qu'Ozon a déjà fait (ça me fait penser à Virginie Ledoyen dans le genre).

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Pré Carré

Toi aussi ça t'a fait penser au Saint avec Val Kilmer futur gouverneur?

C'était surtout vrai dans Gouttes d'eau.
Dans la piscine elle paraissait beaucoup plus mature.

Au contraire, elle fait plus gamine maintenant (enfin dans Mesrine en tous cas), mais surtout, elle a moins de classe.
Moi je vote pour elle se drogue.

Mais peut-être comme tu dis, que Ozon sait aussi mieux la filmer que les autres.

Tiens-toi paré pour Alexandra Lamy!

Là t'es dur, ça va pas jusque là quand même (encore que).

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Pré Carré

Bon j'ai bien aimé le film car j'aime le personnage, j'étais le spectateur trop facile, comme sur le premier volet, mais c'est vrai qu'au final je rejoins Jiko,il n'y a pas grand chose qui dépasse et ce personnage, qui aurait pu donner un film assez monstrueux je crois, est au final très illustratif, il sert juste de prétexte à un film d'action sympa. Mais l'essence du personnage n'est pas du tout exploitée je trouve, on se marre bien avec ce gars anarchiste mais les idées ne s'accompagnent pas d'une forme un tant soit peu pensée, on reste sur les postulats de départ du bon produit bien rythmé. Bon ça reste de bonne facture bien sur, mais on est très loin de la liberté de ton des premiers films de Richet.