Leterrier qui commente Safe de son scénariste Boaz Yakin :
C'est effectivement un film de casse. Mais c'est le casse version Statham... C'est intéressant parce que j'ai un peu créé avec Le Transporteur l'archétype de Jason Statham, avec son costard-cravate, son côté bad ass pro. Boaz Yakin le réalisateur de Safe, est également le scénariste d'Insaisissables : tout est lié ! Je crois même que Boaz voulait réaliser le film, mais le studio lui a dit que c'était trop gros pour lui, alors il est parti faire Safe.
Leterrier qui commente Safe de son scénariste Boaz Yakin :
C'est intéressant parce que j'ai un peu créé avec Le Transporteur l'archétype de Jason Statham, avec son costard-cravate, son côté bad ass pro.
Certes, mais c'est intéressant aussi que le personnage du transporteur soit inspiré du jeu vidéo Hitman, ce qu'une autre production Besson a confirmé quelques années plus tard.
Quant à Yakin, Fresh était effectivement un bon premier film, d'ailleurs sorti durant l'été, mais j'ai l'impression qu'il n'a jamais confirmé, voire qu'il a été récupéré par la machine hollywoodienne en devenant script doctor.
Ah, mais totalement d'accord pour Le flingueur. Dans les derniers, les très sympas sont Blitz et Parker.
Sinon grunt, boaz yakin il a quand même pas mal œuvré dans le nanar dans les années 80 et 90. Que ce soit en producteur et réalisateur.
Alors que Leterrier n'a oeuvré que dans le nanar (de luxe) jusque là... Son Hulk est atroce. Et Le transporteur II reste une des plus grandes escroqueries d'EuropaCorp (jusque dans la sortie du film avec des effets non terminés, qui le seront pour la sortie DVD, et vendu du coup comme une édition spéciale ou quelque chose dans le genre si je me souviens bien).
Grosse déception ! Et pourtant ça avait pas mal commencé, avec des répliques marrantes et un rythme bien maîtrisé. Disons que pendant les 25 premières minutes, le film est prenant, et puis, sans que l'on sache pourquoi, tout s'évapore; la séquence à la Nouvelle-Orléan est inutile, de même que la pseudo relation entre les persos incarnés par Mark Ruffalo et Mélanie Laurent. Il y'a beaucoup d'effet mais l'ensemble est bancal, décousu, insipide; la fin est ridicule et les personnages plats pour la plupart. La mise en scène est hystérique, tape à l'oeil, les scènes d'action sont de bonne facture mais surreprésentées...Bref, je dirais très moyen.
C'est dommage, il y'avait quand même de quoi faire un bon film choral.
Malgré ça, le film cartonne dans le monde, je suis content pour Louis mais... Avec 75 millions de dollars et un casting comme celui là, on peut quand même faire beaucoup mieux que ça.
L'idée de départ était bonne. Le thème de la magie était intéressant à aborder. Toutefois, j'ai eu du mal à entrer réellement dans le film et à en retirer un quelconque plaisir. D'où ma déception.
Le réalisateur en a fait trop. On sent que c'est un énième blockbuster, que c'est destiné à mettre de la poudre aux yeux et à jongler avec des phases d'action répétitives, clairement peu indispensables.
Le film débute donc sur une note qui se veut mystérieuse. Mais dès le départ, on sait que les protagonistes sont des grosbill et que rien ne leur résiste. Les acteurs n'ont pas de charisme. Ils sont sympathiques mais cela s'arrête là. Le casting n'est malheureusement pas appréciable. Mélanie Laurent quant à elle n'était pas vilaine dans son rôle mais ses répliques étaient gnangans.
Sa pseudo relation avec l'agent ne servait pas à grand chose, finalement. Elle n'a eu aucun impact. Si ce n'est que la nana est maintenant dans le secret .
A certains moments, je me demandais où le réalisateur voulait nous emmener. Les scènes étaient brouillons, les plans parfois mal filmés. J'avais mal au crâne (cf le flic qui poursuit l'un des magiciens). Je me disais que, peut être, la fin allait nous amener à un dénouement vraiment sciant. Mais non. Tout cela pour ça. Pour nous dire que:
Bah oui, les profiteurs vont en prison, hein. Que la magie fait rêver, qu'il faut la préserver.
Une chose que l'on comprend très vite, même sans avoir attendu la fin.
Il y a aussi pas mal de blabla qui ne sert à rien. On s'ennuie, c'est chiant. On sent à quel point le film est lisse. Les numéros effectués sont sympas à voir, mais hormis cela, je ne tire pas grand chose du film. C'est sans saveur. Bref, c'est de la grosse poudre aux yeux pour voiler le fait que le film soit médiocre, avec une trame tellement drainée qu'elle en devient vide.
Beaucoup aimé la première demi heure, le premier tour, notamment et surtout le moment où il est révélé, car au delà de l'évidence et de la facilité du tour, le fait que s'y mêle un jeu sur la narration y ajoute beaucoup. Auparavant, je me demandais plutôt si le monde dans lequel on m'emmenait nécessitait un saut de foi,et, le coffre étant de toutes manières une réplique de cinéma, le film joue à merveille sur la question "où cela se situe-t-il dans le film?"-. J'ai aimé me "faire surprendre", par un truc tout simple de narration. ce qui se révèle à ce moment n'est pas didactique ou superflu, contrairement à ce qui a été dit plus haut, (enfin pour le premier, le reste en effet ça ne sert à rien si ce n'est à justifier la place du personnage de Freeman, pour l'intrigue sans intérêt) , mais c'est justement tout ce qui n'est pas dit, du coup ça reste un joli petit essai de cinéma.
Le problème c'est qu'une fois ce premier coup effectué, il ne reste plus rien pour surprendre -le comble pour un film sur la magie- et tout le reste joue avec plus ou moins de facilité sur le parallèle magie/cinéma. Les premiers tours de la Nouvelle Orléans donnent toujours du joli donc ça passe plutôt bien... jusqu'à ce que le film tourne en rond avec ses tours qui reviennent finalement toujours au même son imagerie et son idéal un peu puants ou médiocres (mention spéciale au plan circulaire à Times Square avec ses écrans et ses dollars qui tombent... tant de magie pour en arriver à ça...), ses twists ultron évidents, jusqu'au dernier, pas mal repoussé, il est vrai (on ne passe pas son temps à se demander "qui est le cerveau"?) mais avec le défaut d'être du coup sans intérêt.... de même que l'histoire à laquelle on n'accroche plus.
3,5/6 pour le coup de la narration et pour le joli. Et donc toujours pour la première demi heure, voire, allez, les trois premiers quarts d'heure.
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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".
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