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MessagePosté: 08 Oct 2010, 15:45 
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Arnotte a écrit:
Ben non. J'ai pas vu film hein, mais ce genre de sentences c'est d'un pédant.... (Et tellement faux..) Ou alors t'es pas sérieux, ce qui est possible aussi.

Bah, je sais que cette expression à la con puisse t'agacer mais tu comprendras en voyant le film : y a vraiment aucune ambition artistique, aucune singularité dans l'approche du sujet , c'est juste le genre de film engagé au sens le plus impersonnel et anonyme du terme. J'ai rien contre les films engagés, j'aime Loach quand il est inspiré, mais là.... euh.


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MessagePosté: 08 Oct 2010, 15:48 
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On en reparle dans le topic approprié quand je l'aurai vu. Bientôt j'espère. :wink:

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 13 Jan 2011, 00:43 
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Et bien moi je suis très déçu, et encore je gonfle un peu ma note parce que je connaissais la terrible révélation finale étant donné que j'ai vu la pièce de Mouawad (la seconde et la plus forte de sa trilogie du sang des promesses où s'enmêlent secrets de famille et grande histoire, ici la guerre du Liban). J'ai défendu contre vents et marées Un 32 Août sur la terre et Polytechnique mais pour le coup le découpage théâtral en flashbacks était autrement plus passionnant que la transposition de Villeneuve, plus linéaire et finalement banal film de scénario coup de poing avec ses destinées tragiques et la violence sèche de la guerre et des appels de pied du terrorisme, avec des personnages trop carrés et perpétuellement en souffrance.
3/6


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MessagePosté: 15 Jan 2011, 22:35 
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Beaucoup aimé pour ma part, assez surpris d'aimer autant à vrai dire tellement j'ai trouvé tout la première partie trop balisée, trop didactique dans construction manquant de mystère, de non-dit, un peu balourde. Mais finalement plus le film avance et plus la souffrance déchirante se fait palpable et effectivement ça devient assez puissamment bouleversant (même si j'avais grillé le "twist" comme ça un peu par hasard en pensant "et si ?..."). Lubna Azabal est sublime. Et si les chansons de Radiohead sont un peu surprenantes au début, finalement ça passe très bien parce que le film ne semble pas véritablement s'inscrire dans une histoire quelconque, on a un peu l'impression d'une guerre imaginée dans un pays fantastique.
Très beau film même si je suis persuadé que la pièce de Mouawad doit être autrement plus intense et "profonde".

4.5/6

Une des plus belles affiches vu depuis longtemps aussi
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MessagePosté: 19 Jan 2011, 09:24 
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D'ailleurs je ne sais même pas si le Liban est vraiment nommé dans le film, mais on comprend vite que ça doit se situer là.
J'ai trouvé ça très bien construit, avec une justesse de ton étonnante et une sobriété bienvenue (alors que je craignais un peu le film de cartes postales à la Chats persans, ici ça n'est jamais esthétisant et on ne balance pas des purées de violons pour stabiloter les moments dramatiques). J'ai eu l'impression que le film durait trois heures mais étrangement ça ne me dérangeait pas du tout - bon, si on connait déjà le twist, l'impression doit être bien différente.
Le seul truc qui me dérange un peu, c'est que le dernier protagoniste me semble un peu jeune pour le rôle, on ne sent pas les vingt ans d'écart je trouve.


5/6


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MessagePosté: 19 Jan 2011, 10:13 
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boultan a écrit:
D'ailleurs je ne sais même pas si le Liban est vraiment nommé dans le film

Non, le pays n'est volontairement jamais cité.

boultan a écrit:
J'ai trouvé ça très bien construit, avec une justesse de ton étonnante et une sobriété bienvenue

Tutafait.

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MessagePosté: 19 Jan 2011, 19:52 
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boultan a écrit:
Le seul truc qui me dérange un peu, c'est que le dernier protagoniste me semble un peu jeune pour le rôle, on ne sent pas les vingt ans d'écart je trouve.


Parfaitement d'accord avec toi et d'ailleurs
c'est bien plus 30 ans que 20 qui séparent les deux époques. Le vieillissement de l'acteur est clairement foiré, d'ailleurs au départ je n'étais pas certain d'avoir bien compris parce qu'on voyait à peine qu'il avait été vieilli. C'est vraiment dommage de planter un détail pareil, ça fait violemment sortir du film.

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MessagePosté: 19 Jan 2011, 22:36 
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Moi ça m'a pas gêné plus que ça... à la limite, ce qui peut mal passer c'est
la coïncidence de torturer et violer sa propre mère, puis la coïncidence que celle-ci le retrouve au bord d'une piscine, au Canada...


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MessagePosté: 20 Jan 2011, 12:26 
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Yep, la première coïncidence, à la limite, pourquoi pas, au sein d'une même région... La seconde est un peu plus gênante et encore alourdie par la symbolique surannée de la piscine comme lieu de renaissance ammiotique toussa... mais bon, comme ça vient tout à la fin, ça passe, on est surtout sous le coup du twist père=frère qui masque l'invraisemblance de sa révélation


Sinon, quand même, Lubna Azabal est formidable.


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MessagePosté: 20 Jan 2011, 12:34 
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boultan a écrit:
Sinon, quand même, Lubna Azabal est formidable.

Mais grave. Elle est très impressionnante.

Quant au fameux twist (et coïncidences), c'est en soi énorme (voire hénaurme), mais c'est complètement transcendé par la puissance du récit, de la mise en scène.. et la justesse de ton, comme tu disais.

Vraiment, respect pour ce film. Quelle claque.

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MessagePosté: 20 Jan 2011, 20:59 
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Surtout que je trouve le film au delà de ça. Au delà du "réalisme" ou de la "crédibilité". Je trouve qu'il possède quelque chose d'évanescent dans la description de ce conflit sans nom et sans visage. Je trouve que le film a la force symbolique du conte. C'est ça qui le rend si beau.

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MessagePosté: 20 Jan 2011, 22:08 
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Art Core a écrit:
Je trouve que le film a la force symbolique du conte. C'est ça qui le rend si beau.

Très bien dit, c'est vraiment ça.

Il faut qu'il ait l'oscar!

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MessagePosté: 23 Jan 2011, 22:28 
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film si puissant. Presque trop finalement, tant cet excès de violence, ce lyrisme et noirceur amène régulièrement une sorte de gène. J'étais presque honteux de "trop" marcher, de trop succomber aux artifices de ce cinéma-là qui n'est pas vraiment un exemple de subtilité, comme en témoigne la dernière demi-heure et l' "hénaurme" révélation finale.
Il y a aussi certaines choses que je ne supporte pas d'habitude, comme ces gros intertitres en rouge parfaitement inutiles ici et là, ou ces ralentis sur du Radiohead ... C'est de la frime, de la pose, c'est assez repoussant, et pourtant ça fonctionne de A à Z ... J'ai énormément de choses à redire donc, mais c'est uniquement l'intellect qui parle là, ma morale de cinéphile, parce que sinon, j'ai passé deux heures excellentes, j'ai trouvé que le film touchait parfois à un certain sublime et regorgeait de propositions de cinéma réjouissantes et de grands numéros d'acteur.
C'est un film très vivifiant, et les passages limite qui ressemblent à des erreurs de débutants vont finalement bien dans ce sens. C'est une esquisse de "grand cinéma", c'est un film qui ose aller là où on ne l'attendait pas, s'aventurer sur des terrains inconnus (et chaotiques), évoquer des thèmes difficiles, tenter des approches surprenantes. Comme si Villeneuve voulait remettre le cinéma à plat et repartir de zéro.
Au vu des sorties de ce mois de janvier, ça me semble assez inratable, et tant pis si on aime ou si on déteste, d'une certaine façon, car il y a plus de choses intéressantes dans "Incendies" que dans la grande majorité des autres films.

5/6


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MessagePosté: 30 Jan 2011, 01:57 
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Je ne peux m'empêcher d'être un peu déçu, le film étant au final extrêmement scénarisé et aurait pu aller chercher quelque chose de plus organique (ce qu'il arrive à faire à bien des moments, notamment dans la scène du bus par exemple). Le film constitue une sorte de pendant fictionnel à Valse avec Bachir mais souffre un peu la comparaison. D'une part parce que le film fuit le réel alors qu'il aurait pu s'appuyer dessus. Impossible de ne pas voir Beyrouth, Sabra & Chatila, l'assassinat de Bachir Gemayel, le Liban sud, les phalangistes... Je ne sais pas si dans la pièce de théatre les noms étaient fictionnels également. Bref. Je trouve que le film est admirable de fluidité et de force au niveau du récit pendant toute la durée du film. Le twist m'est tombé dessus comme une massue mais c'est trop gros, c'est dommage. Y'avait quelque chose de plus subtil à aller chercher sur la symbolique de ces combats libanais, totalement édifiants au niveaux religieux et politiques.

J'aime beaucoup Maëlstrom et Next floor de Villeneuve et là encore, visuellement, y'a des choses splendides. Les chansons de Radiohead s'expliquent pour moi assez naturellement rien qu'avec les paroles ("While you make pretty speeches/I'm being cut to shreds" lorsque Nawal se retrouve en prison en martyr / "You and whose army" lors de la formation des petits), et puis avec cette ambiance mélancolique qui sied parfaitement à l'ambiance du film. Sans parler du fait que Like spinning plates est littéralement enregistrée à l'envers !

C'est également super bien joué par les 4 comédiens principaux.

Mais y'en a juste trop sur la fin, malgré l'aspect extrêmement glaçant de la chose.


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MessagePosté: 02 Fév 2011, 23:14 
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J'en ressors un peu partagé, entre une séance assez intense et le souvenir du film qui déjà s'étiole complètement...

D'un côté je suis vraiment séduit par cette mise en scène fraiche, incisive, très instable aussi parce que ca joue finalement beaucoup sur l'effet, sur le choc, sur une certaine inconscience face à ce qu'on manie : comme dit Marlo, la morale du cinéphile est joliment titillée. Mais la qualité des scènes, ce qu'elles produisent d'éclats, emportent le morceau. Ça me semble d'ailleurs particulièrement frappant dans les scènes de guerre de la première partie, situations balisées et vues mille fois mais qui ici semblent toutes vierges, toutes neuves. L'attaque du bus par exemple :
on sent tout de suite en voyant la tournure que prend le plan que le mec va tirer sur le chauffeur, on sait quand, on sait que ca va se finir sur plan large... Et pourtant il y a quelque chose ici qui fonctionne, un regard affuté et extrêmement juste, extrêmement bien dosé, qui fait vivre la chose en direct dans toute sa puissance horrifique.


Bien que sculpté avec une grande finesse (les acteurs impeccables, Azabal en tête, le travail de son, les cadres à la force formelle subtile, pas évidente), le film dégage paradoxalement l'impression d'un objet lourd, énorme, gauche, tant il risque à chaque seconde de se prendre la tête dans l'une des 1500 poutres qui se dressent sur son chemin. Et c'est un peu ce qui arrive pour moi au final, au-delà du twist grillé (ça à la limite c'est pas grave), quand dans ses dernières scènes le réalisateur se repose simplement sur les conséquences de sa révélation sans se fouler : ce film se conclue sur du rien. J'ai l'impression de voir Villeneuve me faire : "taaadaaaaam, voilà le scénario, je vous laisse regarder je sors faire un tour". J'ai bien du mal, au final, à voir ce qu'il a à me dire au-delà de l'effet de choc narratif (le cycle de la violence ? Ça me semble un peu sorti d'un chapeau magique au dernier moment).

Donc voilà, une belle puissance narrative et formelle qui change des envies maladives de réalisme que se coltine tout film de guerre au proche-orient, un réalisateur dont j'ai envie de découvrir le travail car son talent est réel, mais aussi l'impression d'une mise en scène et d'un découpage aussi virtuose que finalement peu solides, peu profonds. Le film ne me marque pas plus que ça, et j'ai l'impression que je l'oublierai bien vite.

4-4.5/6


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