Forum de FilmDeCulte

Pas trop fan de Winterbottom d'habitude mais là je dois dire que j'ai trouvé ce film totalement réjouissant. Pourtant je suis loin d'être un fan des Sex Pistols, Joy Division (eux j'aime bien) ou autre Happy Mondays mais l'histoire de Tony Wilson, présentateur ringard, manager, patron de boîte etc... incarné par un Steve Coogan assez génial, qui traverse toute la période dorée de la musique anglaise assez saisissante. C'est blindé de personnages complètement fou et la mise en image de Winterbottom a bien la pêche et est assez astucieuse quand elle mélange images du film et images d'archives.

Et puis j'ai adoré cette narration très libre où l'on se permet de parler directement à la caméra et de considérer que le spectateur est conscient que tout n'est qu'artifices et que les personnages ne sont que des acteurs. Bref j'ai trouve ca vivifiant et franchement drole et sympa. Le premier film de Winterbottom que j'apprecie sans trop de reserves.

4.5/6

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CroqAnimement votre

Y a quand même un petit côté bim bam boum je pars dans tous les sens qui m'a un peu chagriné... Dans mon souvenir en tout cas.

Pourtant j'aime bien Winterbottom...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui c'est pas faux, dans sa dernière partie le film semble s'égarer un peu et puis peut-être aussi qu'il est un peu trop long (1h50) mais l'energie communicative et ce personnage principal qui ne prend rien au sérieux m'ont plutôt acquis à leur cause.

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CroqAnimement votre

Argh ça me rappelle des souvenirs de TOURNAGE DANS UN JARDIN ANGLAIS là...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Pas vu celui là, il paraît qu'il est excellent aussi.

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CroqAnimement votre

On t'a menti.

C'est le film qui te fait dire "Pourquoi moi ?"

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

A ce point là ?

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CroqAnimement votre

C'était horrible. Heureusement y avait Naomie Harris.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Mais non c'est sympa Tournage dans un jardin anglais.

9 songs ca vaut quoi?

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Why there is so much trouble in this world?

J'ai maté que les scènes de cul, qui sont pas mal.
Le reste est apparemment catastrophique.

Sinon j'aime bien 24HPP moi aussi.

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9 songs je trouve ça affreux de bout en bout. Les scène de cul sont d'une laideur et d'une tristesse affreuses et le reste des captations de concert n'ont pas vraiment d'intérêts insérés comme ça dans le film. Pour moi c'est un bon gros 0/6.

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CroqAnimement votre

Perso je trouve justement que c'est pas assez long pour ce que ça a l'ambition de raconter (on démarre dans le Punk pour finir dans la House quand même) ou alors c'est que le film s'éparpille trop. J'aime beaucoup l'énergie et la liberté du film, mais en même temps c'est le genre de truc qui me parle à mort et que je ne peux pas m'empêcher d'aimer: depuis hier soir j'écoute Joy Division et New Order en boucle... Et je me suis choppé Control dans la foulée (il était temps).

4/6

Le personnage central est un sympathique casse-couille mais l' angle hagiographique et la narration (le savoir sur le medium est déjà le medium, mauvaise interprétation du postmodernisme) fatiguent. Le pari du film est de rendre Tony Wilson plus intéressant que les artistes, présentés comme des accidents et passifs. A cet égard le portrait de Ian Curtis, demeuré et réduit à sa pulsion de mort, est désolant, on comprend qu'Anton Corbijn a réalisé Control contre ce film. La scène de son suicide est extrêmement cynique
Le film est aussi misogyne, avec la première femme de Tony Wilson présentée comme une chieuse. La vie privée de Ian Curtis est aussi évacuée (sinon qu'il aurait pu être un rival amoureux de Tony Wilson, ce qui dramatise son suicide et justifie la froideur de sa réaction).
Un truc aussi, c'est qu'il interroge la charge historique ambigüe du nom Joy Division, et mentionne la montée de l'extrême droite et des skinheads. Mais c'est dilué car tout cela est bizarrement mêlé dans la première crise d'épilepsie de Ian Curtis, qui devient finalement une sorte un mini-Docteur Faustus, synthèse efficace au plan artistique mais incapable de s'élever politiquement au-dessus de l'époque. Mais l'obsession du personnage central pour l'histoire et son regard nostalgique sur l'identité anglaise l'arment encore plus mal pour affronter cette période. Du coup cela reste un motif qui est absorbé par le film, la crise politique et économique est juste une illusion de réalité dans l'exagération libre de la fiction.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

A peu près aucun souvenir du film .

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CroqAnimement votre