Forum de FilmDeCulte

Alors attention, je préviens d'avance, mon avis ne sera pas nécessairement le plus faible. Non pas parce que vous me voyez comme un "vendu aux blockbusters" mais ce cas très précis, mon appréhension du film est lié à mon appréciation forcément subjective du roman original.

Pour moi, le 5e tome des aventures d'Harry Potter était le plus faible. Inutilement long et globablement exempt d'événements concrets avant son climax, le livre donnait l'impression d'un long épisode de transition entre le 4e chapitre (où tout change grave à la fin) et le 6e (où on approche de la fin FIN quoi).

Et le film est à l'image du livre.

Cela dit, comme je l'avais prédit, parce que je suis un boss, l'adaptation taille franchement sans hésiter dans le récit de Rowling de manière à passer très vite le centre de l'histoire, sorte de L'Ecole des Héros version sorcier.
Dans le bouquin, ça donnait lieu à des moments sympas mais y avait pas de quoi s'éterniser dessus et le film l'a très bien compris.

De ce point de vue, le scénario exploite une fois de plus au mieux l'universalité proposée par l'univers de Rowling avec tout ce que l'école d'Harry Potter peut avoir de commun avec notre propre scolarité à tous. Ce thème était apparu, tardivement, à partir du 3e film, avec une approche "réaliste" (tant dans le visuel que dans les scénar, où les altercations entre élèves paraissaient plus naturelles) et avait été très habilement poursuivie dans le film suivant, en s'attardant notamment sur les rapports sentimentaux (mythique passage du Bal de Noël).
Ici, Yates et Goldenberg (le nouveau scénariste qui remplace Kloves sur cet opus) évoque un autre aspect de notre si tendre adolescence : la rébellion contre l'autorité. A mettre en parallèle avec une illustration imagée de la crise de l'âge ingrat, avec tout ce que ça comporte de questions que l'ado se pose sur soi, ses sautes d'humeur, son isolation des autres, etc.

Cependant, le deuxième tiers du film s'avère malheureusement le plus faible. On a beau condenser au mieux un roman "en deçà", bah ça reste "en deçà" quoi.
Mais bon, ça c'est peut-être juste moi.

Disons que l'ouverture est vraiment très forte, et m'a vraiment très agréablement surpris. Avec Yates aux commandes, on sent soudain une parenté avec la vision de Cuaron. On sent la patte de quelqu'un derrière. Newell avait fait du très bon boulot mais c'était, en somme, du Columbus de luxe, du faiseur mais du bon faiseur.
Ici, dès les tout premiers plans, il y a déjà un point de vue plus original (qui va d'ailleurs un poil s'effacer par la suite, contribuant à l'effet "ventre mou" que m'a donné le film, avant de réapparaître, splendide, lors du dernier acte).
On navigue lors de cette intro (et en gros, dans le premier acte) entre rêve et réalité. Il y a une qualité..."autre"..."étrange", pour ne pas dire onirique, qui transpire de la première séquence. On croirait à un cauchemar (et quand on sait que les cauchemars d'Harry composent une part importante de l'histoire, ce n'est pas étonnant et conférer une telle atmosphère à l'ensemble du film est doublement une bonne idée, vu que cela permet également de pallier à l'absence "d'action" d'une grande partie du récit).
Mais Yates n'oublie jamais d'ancrer son film dans le réel, et à ce titre il rappelle là-aussi la démarche de Cuaron. Voir les sorciers voler en balai au-dessus du panorama fort reconnaissable de Londres apporte non seulement une valeur ajoutée à l'univers (qui s'enrichit une fois de plus avec la découverte des arcanes du Ministère de la Magie) mais annonce également qu'on se dirige vers des temps graves. Voldemort est de retour et ce n'est plus le seul monde des sorciers qui est menacé mais bel et bien le notre...

A ce niveau, le film, à l'instar du roman transitoire, est une parfaite introduction au 6e volet qui sera sans nul doute supérieur à celui-ci...Enfin là c'est peut-être très sibjectif aussi, le 6e bouquin est celui que je préfère avec le 3e et le 3e film est celui que je préfère. Yates fait du mieux qu'il peut ici mais il part d'un roman difficile à traiter parce qu'assez "uneventful". Il s'en sort plutôt bien. Et dès qu'il en a plus à montrer, il ne déçoit pas. A ce titre, le climax délivre absolument toutes ses promesses et peut-être même plus, avec un certain sens épique, tragique, beau.
C'est pourquoi j'ai confiance concernant le 6e film, qui sera donc réalisé par Yates.

Pour revenir à Harry Potter & l'Ordre du Phénix, je vais m'aventurer jusqu'à dire qu'on a peut-être là le premier des films supérieur (ou du moins non-inférieur) à l'ouvrage littéraire dont il est inspiré. Je le répète une dernière fois, c'est un avis très perso, même si moi-même je déplore cetains détails de l'adaptation (l'histoire entre Harry et Cho majoritairement sucrée, LA scène des frères Weasley un peu bâclée).

Un petit 5/6.


Si je devais faire un top, ça donnerait :

Le meilleur :
1. Harry Potter & le Prisonnier d'Azkaban

Globalement ex aequo :
2. Harry Potter & la Coupe de Feu
2. Harry Potter & l'Ordre du Phénix

Globalement ex aequo aussi :
4. Harry Potter & la Chambre des Secrets
4. Harry Potter à l'Ecole des Sorciers

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Vu ce que tu annoncais en début de critique je m'attendais à une note bien plus basse, vendu va !

J'ai bien dit "un petit".

Je mets genre 5,5 au troisième, et un bon 5 au quatrième.

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Ok je mets mon classement avant de voir le 5 la semaine prochaine :

1) Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban (5/6)
2) Harry Potter à l'école des sorciers (4/6)
3) Harry Potter et la coupe de feu (3/6)
4) Harry Potter et la chambre des secrets (2/6)

Il a annoncé un avis faible en même temps.

Petits ajouts...

...pour les fans :
- l'histoire de Graup est pas mal traitée, le flashback sur les jeunes Maraudeurs aussi ça va
- Imelda Staunton a cerné le petit toussotement faux à merveille
- Helena Bonham Carter surjoue

...pour les non-fans :
- Qui-Gon, non-lecteur des livres, a aimé, c'est celui qu'il préfère avec le 4

...pour les pédophiles :
- confirmation de la règle du 1 film sur 2 : Hermione est MEGA-BIEN dans celui-ci
- Cho ça va, Luna est pas mal avec une aura à la Anna Faris et Ginny ça vient

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oh lala j'avais pas aimé cette histoire dans le livre, c'était pas mal inutile si je me souviens bien

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Janet

Tkt, c'est traité de manière purement fonctionnel pour l'intrigue ici et c'est pas plus mal...pas de flashback de 107 ans.

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Bon je ne suis pas fan de HARRY POTTER. Jusqu'ici, le film que je préfère, c'est le 4, parce qu'il est plus dans un délire adolescent et surtout il respire un peu en sortant de l'école et en ayant une vraie motivation scénaristique derrière (la compétition entre les sorciers).

Les autres je les trouve tous plus ou moins patapoufs, un peu mou, tous un peu trop longs, et puis bon ensuite l'univers me parle pas à fond donc ça aide pas.

Ici, pour L'ORDRE DU PHENIX, on retrouve ce côté "adaptation pataude" parce qu'on sent vraiment de A à Z qu'on est dans du bouquin porté sur grand écran.

Mais l'univers, l'image même se fait plus sombre, David Yates assure bien à la réa en apportant des petites touches humaines et sympa et tout ça contribue à remonter un peu le film.

Pour preuve, une scène d'intro superbe, complètement hors-Potter, où je me suis dit que Yates allait assurer. Après ça se calme un peu, ça perd de son mordant, mais ca reste fun à voir.

Toujours un poil trop long, mais intéressant et la promesse de la bataille finale nous tire en avant tout le long.

La bataille finale, justement, est sympa, surtout qui est SUPER CLASSE.

Bref, je suis pas fan du truc mais je me suis bien laissé porter et j'apprécie pas mal de trucs dans le film. Ensuite Luna Lovegood j'adore son côté loufoque, Ginny elle est bien mignonne et ya une meuf, je sais plus son nom, mais waouh. La classe.

Bref... je le met à peu près à égalité avec le 4. Ca donnerait donc:

1. le 4 et le 5
2. le 3
3. le premier
4. le deuxième

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est pas tant qu'il est vendu, c'est que son système de notation est complètement décalé par rapport à la "normale".

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est surtout que la note ne s'impose pas. Surtout quand on développe un avis comme ça.

Bon déjà Cho ça va pas... Par contre ouais Luna, sa manière d'être est complètement touchante. Elle est pas super mignonne ou quoi mais elle est toute charmante.

Et sinon la meuf dont je parlais, apparemment c'est Natalia Tena et son personnage c'est une certaine "Nymphadora Tonks". J'adore:





J'ai eu la flemme de chercher des meilleures photos.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Moi ce soir je reste sur toi et Elodie Dubuisson...faut arreter!!!

Y a une nouvelle petite blonde dans ce film qui s'appelle Evanna Lynch.



C'est la fille de David Lynch ?

Petite fille, en fait. C'est la fille de Jennifer.


(et d'ailleurs, que devient Jennifer Lynch ???? Elle a toujours son pied tout moche ?)

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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