Forum de FilmDeCulte

Carrément, je ne sais pas comment c'est aujourd'hui mais je suis en train de lire le bouquin de Biskind sur le Nouvel Hollywood ; le pognon est toujours au centre des débats (qui apporte le budget, qui touche quoi, qui se fait plus ou moins arnaquer...).

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

"Réel" comme opposé à "vision idéalisée".

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Et puis il est quand même nécessaire (du moins conseillé) de connaître les rouages (financiers, politiques, légaux...) d'un secteur dans lequel on veut bosser. De les comprendre, afin éventuellement de mieux les maîtriser ou contourner.

D'une manière générale, même si comme l'indique Baptiste tout le monde ici n'a pas forcément vocation à savoir ça, ni même à bosser dans le cinéma, comprendre (même vaguement) le système "industriel" évite les discussions connes à base de "ouiiiiiinnnnnn le DVD il est trop cher à la Fnac alors qu'il coûte 2€ à fabriquer" (lu sur un autre forum) ou encore "Ce jean's est hors de prix alors qu'il est fabriqué en Chine pour 5€" (lu sur ce forum).

Et je ne veux pas relancer la discussion sur l'affiche de film moche que le petit frère du distributeur aurait pu faire gratuitement...

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Oui, lu y'a peu, bouquin super intéressant sur la question ! Où tu comprends que quand ce sont les réalisateurs qui contrôlent, les budgets partent en couille !

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N'écoutez pas Film Freak

A tous les niveaux c'est un savoir nécessaire de toute façon. Le cinéma c'est AUSSI une industrie, et c'est quelque part ce qui le rend intéressant, ça va bien au-delà du pur objet d'art que fantasment les cinéphiles. On ne peut pas occulter cet aspect, c'est comme la face cachée de la Lune, on a beau ne pas la voir, ça reste la Lune !

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N'écoutez pas Film Freak

Je vois pas vraiment où vous voulez en venir tout les deux... En se penchant en détail sur le système des SOFICA, on parlera mieux de ce qui cloche dans la narration d'un film ?

Je ne veux pas rejeter d'un bloc la connaissance du système de production (et il me semble qu'on en a tous ici une connaissance basique, du système français tout du moins), mais je ne vois pas en quoi ce serait plus fondamental pour la compréhension d'un film que de connaître - au hasard - les propriétés des différentes caméras numériques sur le marché.

Cette opposition réalisme / idéalisme, rapporté à la maîtrise de l'aspect financier et de son impact sur la qualité des films, je m'en méfie méchamment. Ne serait-ce que parce que c’est la première banalité que nous sortent les tâcherons incultes qui viennent nous expliquer, avec leur assurance de proto-businessman, qu'on peut pas faire de bonnes séries en France parce qu'on a pas autant d'argent que les américains...

Ça me rappelle une phrase que j'entendais en boucle en boîte de prod : "si tu veux réussir...", suivi de n'importe quelle connerie. Je n'ai toujours pas compris exactement ce que ça pouvait bien vouloir dire. Réussir à réaliser Prêt à tout ? Diantre, heureusement que le pragmatisme est là pour canaliser l'idéal...

Prêt à tout par exemple, c'est clairement le produit d'une économie, d'une logique industriel, et il en découle une esthétique identifiable (celle des téléfilms avec un comique vedette produits pourr le cinéma et co-financé par la télé). On ne peut pas se contenter de trouver le film nul (enfin, en tant que critique disons), de dire que c'est uniquement la faute du réal, il faut aussi rallier ça aux raisons qui ont fait que ce film a été, d'une part, produit et, d'autre part, de cette manière. Il faut aussi comprendre le système qu'il y a derrière si on veut bien le critiquer.

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N'écoutez pas Film Freak

(j'ai rebondi sur ton exemple, mais j'avoue ne pas avoir très bien compris ta réponse, du moins le rapport avec ce que je dis).

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N'écoutez pas Film Freak

Je suis d'accord mais ce système, on le connaît tous sommairement (film financé par les TV, devant souscrire aux conditions du prime time et mettre en tête une vedette comique) - comme on connaît sommairement tous les autres aspects du ciné. Pas besoin d'aller trifouiller les rapports du CNC au détail pour ça...

La réponse était aussi à Cosmo (mais c'est peut-être pas plus clair pour autant ?)

Je te plussoie. Sans détailler dans ma vie, je travaille dans le milieu financier et je connais les fonds qui gèrent les SOFICA. Si vous saviez, à quel point ils se foutent du cinéma. C'est juste des financiers pur jus qui analysent de manière très froide et pragmatique les ratios des sociétés de productions. Comme ils analysent les PME internet sur lesquelles ils investissent sur leurs autres véhicules (genre A+ finance pour pas balancer de nom).

Et justement, ce genre de manière d'investir dans un film joue sur le film lui-même.

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N'écoutez pas Film Freak

Ca peut pourtant être très instructif.

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N'écoutez pas Film Freak

Certains d'entre nous ici ont vocation à comprendre le cinéma. Ca veut dire savoir comprendre un peu la carrière d'un film et les facteurs de qualité non visibles à l'écran.


Il faudrait à quelqu'un 5 ou 10 ans de ciné à hautes doses pour acquérir la culture cinématographique des membres les plus calés de ce forum. Il me faudrait 5 à 10 heures pour apprendre tout ce que sait le plus calé d'entre nous du financement des films et de leur communication. C'est un déséquilibre et une carence. Tetsuo et Cosmo ont expliqué pourquoi. Je ne dis pas qu'il faut consacrer des années à la combler. Mais être un peu moins ignorant, c'est la moindre des choses. Le simple fait que des choses aussi évidentes doivent être dites prouve à quel point ce forum est déconnecté de la réalité.

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Tennis de Table Bordeaux

T'es génial, change rien.

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Netflix les gars, Netflix.

On me le dit tout le temps.

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