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MessagePosté: 18 Oct 2007, 21:31 
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the black addiction a écrit:
Citation:
Et le film vieillit bien dans ma tête


Pareil, la seconde partie du film m'a déçue mais je me demande si c'est pas car je suis trop fan du Carpenter...non Rob Zombie a mis la barre très haute en comparaison aux nombreux remakes actuels qui possèdent une unique finalité commerciale.


Surtout, il y a quelque chose de véritablement nouveau dans cette vague de remakes : tous, même les meilleurs, n'apportent rien à l'original, n'offrent aucun point de vue nouveau. Au mieux, ils sont réussis dans un style différent (le remake de Massacre à la tronçonneuse).

Celui ci, bien que parfois identique au plan près, est très personnel.

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MessagePosté: 23 Oct 2007, 20:06 
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Ceux qui ont lu mes quelques interventions de ci de là notamment en section News & Bandes-annonces vont croire que j'y allais avec l'intention ferme de détester le film. Je peux comprendre.

Mais à vrai dire, sans aller jusqu'à prétendre que les quelques avis postifis vus ici m'avaient fait penser qu'une agréable surprise était possible, j'entrais dans la salle, deux semaines après la sortie, assez indifférent en réalité.

Et bah je m'étais pas trompé en fait...

Mes craintes se sont confirmées dès le départ. Dès le TOUT DEBUT putain...
Juste après le logo Dimension, on a droit à un carton avec une citation.
Alors déjà, cela peut-être prétentieux de commencer ainsi si l'on choisit mal son texte, c'est un exercice dangereux DE BASE, et ici il est d'autant plus maladroitement exécuté qu'il s'agit d'une citation de...Samuel Loomis, à savoir le docteur FICTIF qui s'occupe du cas de Michael Myers.
Et donc la citation est tout aussi fictive que lui...ce qui aurait pu ne pas être gênant si elle avait un réel sens...là ça tombe juste comme une espèce de pub, de tagline vulgaire censée annoncer la couleur...

...et bien ça le fait : le film sera vulgaire. Il baignera, se VAUTRERA dans la vulgarité.
BOOM : le titre apparaît sur l'écran.
Et BOOM : premier plan avec le carton "Haddowfield, Illinois, 31 Octobre" (tous les acrtons du film apparaîtront de la même manière super brute et quasi-ridicule). Avec BOOM : un gros morceau de métal.

Rob Zombie ou le mec incapable d'écrire une ligne de dialogue sans foutre une insanité dedans...alors OK, j'en vois venir déjà avec leur carte du "c'est son style, etc, on adhère ou pas", ce à quoi j'aurai envie de répondre "oui c'est sûr", mais cette "excuse" s'applique uniquement lorsqu'on est dans un univers à la Rob Zombie.
Or ici on n'est pas dans House of 1000 Corpses ou The Devil's Rejects et cette vulgarité si chère à l'ami Zombie est employée dans une volonté d'expliquer l'univers imaginé par John Carpenter.

Interlude : qu'on clarifie tout de suite un truc, je ne suis pas du tout fan de l'original de Carpenter. Je suis pas le maniaque qui considère l'original intouchable et l'idée de remake comme blasphème, et je conçois parfaitement que l'on puisse traiter une même histoire avec un parti-pris totalement différent...mais la question qui se pose alors est : quel intérêt? (comme dirait Ghislain Vigouroux)

En effet, en cherchant à justifier la..."destinée"...de Myers à travers ce film en ayant recours au plus EVIDENT et FACILE et, encore une fois, VULGAIRE des prétextes (à savoir que le môme Myers a grandi dans une famille de white trash avec un père déqueu qui jure à chaque phrase -on croirait le coach de Not Another Teen Movie-, une mère strip-teaseuse -je suis étonné qu'elle soit pas droguée en plus- et une soeur qui affiche on ne plus ouvertement et gratuitement et VULGAIREMENT -et ouais toujours- sa sexualité débridée, en plus de se faire malmener par ses camarades à l'école, et que donc il se venge sur les rats, les chats et les chiens avant de passer aux humains), Zombie ne donne pas dans la désacralisation du mythe mais tout simplement dans sa vulgarisation.

Je suis désolé de passer pour le mec qui n'a qu'un seul mot dans son vocabulaire mais il n'y a pas meilleure expression.
La première scène pourrait être une parodie du foyer brisé dans lequel même le gamin le plus équilibré finirait par partir en couille.
C'est le parent pauvre de la caractérisation ce scénar (cf. par exemple la première apparition de Danny Trejo qui vient donner son super conseil à Myers emprisonné...bon sang que c'est mal écrit).

Ce que je retenais de l'original qui ne m'a jamais marqué outremesure (découvert sur le tard, après une floppée de slashers, je le trouve assez daté comme la plupart des Carpenter que j'ai vu), c'est cette première scène en vue subjective du tueur qui, dans le dernier plan de la séquence, se révèle être le plus mignon des enfants lorsque ses parents (normaux) viennent lui enlever son masque (normal) de clown et qu'on le voit, image même de l'innocence incarnée, tenir le couteau ensanglanté à la main avec lequel il vient de tuer sa soeur. Hantant.
Ici, on a non plus un enfant mais un ado pré-pubère que l'on volontairement casté gros et moche. La vulgarité, encore et toujours.

Ce film c'est une série de mauvais choix sur mauvais choix.

Tous plus vulgaires les uns que les autres. Parfois c'est juste maladroit (le fameux thème qui débarque comme un cheveu sur la soupe la première fois qu'on l'entend), d'autres c'est carrément nanardesque (le pauvre petit Michael que sa soeur n'emmène pas "trick or treat" et qui reste assis sur les marches devant chez lui, son masque de clown à la main avec en fond "Love Hurts"...parodique, une fois de plus).
E Sherri Moon Zombie qui joue comme un pied.
Et la parade habituelle de gueules du cinéma de genre style "regardez comme je suis cinéphile, j'engage Udo Kier, Brad Dourif, Ken Foree, etc", ça me rappelle Daredevil et ses références gratuites aux noms de divers scénaristes et dessinateurs connus et reconnus...ça ne fait pas un film.

Ce premier acte est pénible.
Le deuxième acte, à l'institut, est légèrement au-dessus. Les entretiens entre Myers et Loomis, sa volonté de faire des masques (même si expliqué super vulgairement là encore), et le meurtre d'Adrienne Barbeau (encore un cameo gratuit), c'est pas trop mal.
La suite, jusqu'à ce qu'il s'en prenne à Laurie, n'est qu'une banale succession sans intérêt de meurtres, digne du pire slasher.
Quand il commence à traquer Laurie, j'ai ressenti un peu de tension, quand il la suit lentement dans la rue, invulnérable, inéluctable, là il se passe quelque chose (qui renvoie directement à l'original).
Et puis très vite, ça commence à s'étirer...Et là c'est juste relou.

J'ai du mal à comprendre où Zombie veut en venir avec ce Myers qui amène le corps d'une autre au pied de la pierre tombale volée de sa mère qu'il présente à sa soeur perdue avec une photo d'eux enfants avant d'enlever son masque.
Je suis comme Laurie. Quoi? Qu'est-ce qu'il ya? Qu'est-ce que tu veux dire, Rob? Je comprends pas.

C'est peut-être ça qu'il aurait fallu développer plutôt que de surligner au stabilo comme un gamin teubé avec son feutre les raisons bidons qui ont fait de ce gamin hideux le Mal Incarné (enfin ça c'est ce qu'il était chez Carpenter, ici c'est juste un mec avec un masque -super l'explication du masque d'ailleurs- et des fringues volées à un camionneur) par le biais de dialogues absolument géniaux ("regardez bien ces yeux, ce sont les yeux d'un pyschopathe" nous dit le Dr. Loomis, vous savez, cet illustre pédopsychiatre cité en ouverture du film).

Derrière ces yeux, il n'y a que le vide, nous dit Samuel.
Et bien devant les miens aussi. Il est vide ce film.

1/6, pour le dérangement.

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MessagePosté: 24 Nov 2007, 16:46 
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Cosmo a écrit:
hal5 a écrit:
Alors il parait qu'il y a une scène de viol absolument tétanisante dans l'hopital, tu confirmes ?


C'est pas Irréversible, mais j'étais bien tendu à ce moment.




tendu ? :lol: !!


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MessagePosté: 07 Jan 2008, 00:01 
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Je me souvenais plus pourquoi j'avais une très grosse apréhension à l'idée de voir ce film, et c'est en lisant ce topic que je suis retombé sur la critique de Freak qui avait dû bien me conditionner (n'ayant pas à l'époque lu les autres). Et donc comme souvent, quand tu t'attends à une bouse, tu n'es pas si déçu, et inversement.
Je rejoind donc l'avis général, une première partie franchement sympa sur l'enfance de Myers, puis son internement et un très gros ventre mou jusqu'au final qui réveille pas mal.
J'aime beaucoup ce qu'a fait Rob Zombie jusqu'à présent mais là, force est de constater que c'est pas terrible. C'est plat, c'est du déjà vu, c'est linéaire et prévisible de bout en bout, et le style déjanté pour certain ou vulgaire pour d'autre de Zombie ne rattrape pas le tout.
On sent bien que le mec est à la tête d'un gros projet, qu'il y a beaucoup plus d'argent sur ce film que sur ses précédents, le mec est pas libre quoi. Il a des financiers et des producteurs au cul, il faut toucher un public large pour rentabiliser l'investissement, exit le trash.
Un film tout en retenue donc ;)
3/6

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MessagePosté: 07 Jan 2008, 09:27 
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Pandor a écrit:
C'est plat, c'est du déjà vu, c'est linéaire et prévisible de bout en bout, et le style déjanté pour certain ou vulgaire pour d'autre de Zombie ne rattrape pas le tout.
On sent bien que le mec est à la tête d'un gros projet, qu'il y a beaucoup plus d'argent sur ce film que sur ses précédents, le mec est pas libre quoi. Il a des financiers et des producteurs au cul, il faut toucher un public large pour rentabiliser l'investissement, exit le trash.
Un film tout en retenue donc Wink


Je sais pas si il a été autant persécuté que ça par les producteurs. Je crois que les 3/4 du film sont exactement comme il voulait qu'ils soient. Seul les dix dernières minutes sont imposées par les prods je crois.
Enfin bref, je ne parlerai pas d'un film tout en retenue quand même. Il arrive à se lacher sur le traitement de la figure mythique de Myers. Les personnages sont moins extravagants et hystériques que dans The Devil's reject mais ce n'est pas par pression des producteurs je pense, c'est parceque Myers doit être le centre. C'est vrai que son mutisme s'oppose aux anciennes figures du mal de Zombie.

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MessagePosté: 07 Jan 2008, 13:01 
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j'étais un poil ironique en parlant de film tout en retenue. Mais je pense quand même que le réalisateur n'a pas pû se lâcher autant qu'il le voulait, même si, il est vrai qu'il a eu une bonne marge^^

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MessagePosté: 07 Jan 2008, 13:45 
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Pandor a écrit:
j'étais un poil ironique en parlant de film tout en retenue. Mais je pense quand même que le réalisateur n'a pas pû se lâcher autant qu'il le voulait, même si, il est vrai qu'il a eu une bonne marge^^


Oui c'est possible mais l'hystérie des autres films était mal gérée pour moi (enfin surtout dans la maison des 1000 morts) donc ce peu de retenue fait du bien au film je pense.

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MessagePosté: 26 Mar 2008, 02:04 
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Vu le Unrated Director's Cut (qui est un mélange du workprint et de la version salle, avec quelques plans en plus).

Hou là indulgence. Le traitement du personnage (l'aspect "origine") c'est à peine au-dessus de Texas chainsaw massacre : the beginning. A quoi ca sert de faire 30 minutes sur l'asile pour dire exactement la même chose que ce que Loomis disait en trois phrases dans l'original? Zombie n'a rien à dire sur le personnage (ou n'a rien compris?) et en fait un personnage sans consistance, le cul entre "l'ombre" de l'original (et la fidélité à l'original dans la deuxième partie) et une humanisation à la con, sans qu'aucun des deux aspects ne soit développé intelligemment. Loomis est raté. Le personnage de Laurie est raté. La structure est mal gérée. Bref c'est écrit n'importe comment, un massacre. La mise en scène sauve un peu les meubles, elle est efficace par moments mais reste basique, avec des tonnes d'effets de films d'horreur de base et des points de vus inconsistants.
De toute facon, c'est une idée de départ absurde. De tous les bogeyman des premiers slashers, Michael Myers est celui qui se prête le moins à une "origin story".

Bref, je ne vois aucune différence avec les autres remakes tant décriés (et en particulier TCM : the beginning, qui partait d'une idée proche pour un résultat identique, si Zombie est un auteur sur Halloween, alors Liebesman c'est Bergman).
Une preuve supplémentaire, comme si on en manquait, que Zombie, c'est du vent, du vide, et qu'il n'a rien compris aux films qu'il prétend aimer (ou alors il ne sait pas quoi faire avec). Et ca rappelle à quel point l'original était puissant.

1,5/6

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MessagePosté: 26 Mar 2008, 08:54 
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Scythe a écrit:
A quoi ca sert de faire 30 minutes sur l'asile pour dire exactement la même chose que ce que Loomis disait en trois phrases dans l'original?


Ben pour donner corps à ces trois phrases justement, enfin il me semble. Et je trouve pas qu'il l'humanise plus que ça.

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MessagePosté: 26 Mar 2008, 12:37 
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the black addiction a écrit:
Ben pour donner corps à ces trois phrases justement, enfin il me semble.


Mais justement il ne donne corps à rien du tout. Il se contente de répéter les phrases de l'original sur des plans dans l'asile, des plans qui n'incarnent rien du tout, aucune idée, aucune vision du personnage ou du mal. Dans l'original il suffisait d'un regard de Loomis pour incarner tout ca.

the black addiction a écrit:
Et je trouve pas qu'il l'humanise plus que ça.


On ne sait pas ce qu'il veut faire. On dirait au départ que c'est ce qu'il veut faire, donner un semblant de justification (le tout début), mais on se retrouve rapidement avec le même personnage que dans l'original, sauf qu'il se traine le boulet de cette première partie rajoutée qui n'a aucun sens.

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MessagePosté: 26 Mar 2008, 14:19 
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The Scythe-Meister a écrit:
the black addiction a écrit:
Ben pour donner corps à ces trois phrases justement, enfin il me semble.


Mais justement il ne donne corps à rien du tout. Il se contente de répéter les phrases de l'original sur des plans dans l'asile, des plans qui n'incarnent rien du tout, aucune idée, aucune vision du personnage ou du mal. Dans l'original il suffisait d'un regard de Loomis pour incarner tout ca.



Ah ça on peut pas dire le contraire, il est même incomparable au premier. Le problème, comme tu dis, c'est qu'on dirait qu'il part perdant par rapport à l'original, qu'il pense ne pouvoir rien proposer mis a part certaines variations. C'est ce qu'il fait, moi j'ai trouvé ça sympa mais c'est très limité.

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MessagePosté: 25 Avr 2008, 10:06 
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Bon, je vais de nouveau parler d'un film que je n'ai pas vu, mais il y a UN truc qui fait que je ne pourrai pas accrocher, et qui me semble de taille concernant la psychologie de Myers (si tant est qu'il en ait une, ce qui n'était pas le cas dans le film original) : la seule info que le film de Carpenter donne concernant son enfance est située dans l'intro légendaire du film, qui indique qu'il est l'enfant d'une famille bien bourgeoise (maison cossue située dans une banlieue bien proprette) et le travelling arrière qui la clôt nous montre ses parents, à l'image de leur baraque : bien bourgeois. Alors OK un remake peut être une relecture de l'oeuvre originale (cf. Dawn of the Dead, TCM) mais retourner cet aspect fondamental du personnage comme une chaussette et faire de Myers le fruit d'une famille white trash, tout en voulant d'autre part coller à l'oeuvre originale "à la Psycho", argh ça ne passe pas.

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MessagePosté: 25 Avr 2008, 10:08 
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Il vient faire quoi ici Psycho ? Il n'a rien à voir avec le projet de Rob Zombie.

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MessagePosté: 25 Avr 2008, 10:11 
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Vince3d le Belge a écrit:
Bon, je vais de nouveau parler d'un film que je n'ai pas vu, mais il y a UN truc qui fait que je ne pourrai pas accrocher, et qui me semble de taille concernant la psychologie de Myers (si tant est qu'il en ait une, ce qui n'était pas le cas dans le film original) : la seule info que le film de Carpenter donne concernant son enfance est située dans l'intro légendaire du film, qui indique qu'il est l'enfant d'une famille bien bourgeoise (maison cossue située dans une banlieue bien proprette) et le travelling arrière qui la clôt nous montre ses parents, à l'image de leur baraque : bien bourgeois. Alors OK un remake peut être une relecture de l'oeuvre originale (cf. Dawn of the Dead, TCM) mais retourner cet aspect fondamental du personnage comme une chaussette et faire de Myers le fruit d'une famille white trash, tout en voulant d'autre part coller à l'oeuvre originale "à la Psycho", argh ça ne passe pas.


Bah disons que le Carpenter tire plus vers l'abstraction et le symbolique et que Zombie semble vouloir faire un truc plus réaliste. C'est une manière d'apporter un nouvel éclairage à la saga, je vois pas trop où est le problème...

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MessagePosté: 25 Avr 2008, 10:12 
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Tetsuo a écrit:
Vince3d le Belge a écrit:
Bon, je vais de nouveau parler d'un film que je n'ai pas vu, mais il y a UN truc qui fait que je ne pourrai pas accrocher, et qui me semble de taille concernant la psychologie de Myers (si tant est qu'il en ait une, ce qui n'était pas le cas dans le film original) : la seule info que le film de Carpenter donne concernant son enfance est située dans l'intro légendaire du film, qui indique qu'il est l'enfant d'une famille bien bourgeoise (maison cossue située dans une banlieue bien proprette) et le travelling arrière qui la clôt nous montre ses parents, à l'image de leur baraque : bien bourgeois. Alors OK un remake peut être une relecture de l'oeuvre originale (cf. Dawn of the Dead, TCM) mais retourner cet aspect fondamental du personnage comme une chaussette et faire de Myers le fruit d'une famille white trash, tout en voulant d'autre part coller à l'oeuvre originale "à la Psycho", argh ça ne passe pas.


Bah disons que le Carpenter tire plus vers l'abstraction et le symbolique et que Zombie semble vouloir faire un truc plus réaliste. C'est une manière d'apporter un nouvel éclairage à la saga, je vois pas trop où est le problème...


Non moi plus.

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