Forum de FilmDeCulte

Il s'agit de la fameuse série HBO écrite, réalisée et interprétée par Lena Dunham, supposée nouveau prodige comique de 26 ans, qui s'est faite remarquer avec son premier long, Tiny Furniture, par Judd Apatow qui produit pour HBO cet anti-Sex and the City, référence affichée de Dunham qui cherche à composer l'équivalent réaliste, avec des filles plus jeunes, moins belles et fauchées, mais dans ce même New York où les relations professionnelles et personnelles sont toujours autant un challenge.

Pour le moment, j'ai du mal à voir le génie dont tout le monde parle dans ce pilote aux accents mumblecore. Je doute pas que ça aura son succès dans les cercles critiques et auprès d'un certain public, mais je sens que je vais pas accorcher, comme pour bien d'autres séries HBO réputées (style Oz ou Carnivale).

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Je te trouve dur, c'est assez touchant pour l'instant et ça vaut toujours mieux que les sitcoms New Girl ou 2 Broke Girls. Je n'avais jamais entendu parler de Lena Dunham auparavant donc je n'attendais pas un génie. Je vais jeter un oeil à Tiny Furniture du coup.

Ça a sans doute plus de valeur parce que c'est moins formaté mais les deux sitcoms que tu cites me font rire alors que Girls me fait chier.
J'en regarderai encore un ou deux mais ça m'a vraiment pas emballé.

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Ok le 2e est vraiment meilleur.

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Et le 3e aussi, avec une fin superbe.

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Voilà ce que j'en disais ici même suite à la vue du trailer:



Vu le premier épisode donc ce soir, complètement claqué, me demandant avant de le lancer si je réussirais à le finir, et...

Et en fait, tout me parle:

Ca me rappelle des choses vécues en tant qu'acteur ou spectateur et pour l'instant, je ressens une identification forte à quasi chacun des personnages, je trouve le ton juste, très pudique et jamais dans l'abus. L'absence de grand plan afin d'épouser la vie et sa petitesse tout en parlant de la notion, de l'ambition de grandeur me touche.

Les actrices sont au top et ça ne manque pas de me rappeler certaines des meilleures BD que j'ai pu lire, Strangers In Paradise en tête (comic indé qui parle d'un trio de gens paumés et de leurs interactions entre eux et avec le monde).

Enfin bref, je suis vraiment conquis et je vais BOUFFER les deux suivants dès mon réveil demain.

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C'est tout sauf pudique justement.

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Ah non, justement, je trouve que malgré une vulgarité des personnages à l'écran, dans la forme, le fond, la démarche me parait pudique. Je sais pas comment l'expliquer en fait vraiment, mais je trouve une douceur dans ce tumulte de sentiments, de réactions de nanas complètement paumées.

Pudique aussi dans le sens où ça épouse l'intimité en fait au lieu de créer du suspens, de l'attente ou du voyeurisme autour d'elle.

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Oui donc tu ne connais pas la définition du mot pudique en fait...

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2ème sens du mot: "Discrétion, retenue ou délicatesse qui empêche de dire, d’entendre ou de faire certaines choses sans embarras."

C'est ce que j'ai ressenti quant à la démarche du truc.

Ressenti.

Alors ferme un peu ta gueule, t'es lourd.

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Bah justement c'est un peu tout l'inverse de la série mais bon tu as dit "ressenti" comme si c'était un sésame, ça doit vouloir dire que tu peux utiliser des mots à contre-sens.

Je vais faire pareil alors : tu es intelligent.

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Alors j'ai expliqué ici ce que je voulais dire par pudeur. Que je ne parlais pas de ce qu'on voit à l'écran mais de la démarche, celle de ne pas retirer de dignité aux personnages malgré les situations qui elles NE SONT PAS pudiques donc.

Et tu reviens dessus.

Je n'utilise pas le ressenti comme un sésame, je parle pas de mon ressenti face aux images et aux mots qui elles ne SONT TOUJOURS PAS pudiques, mais par rapport à la démarche.

Il va falloir que tu apprennes qu'aussi bonne que soit ton interprétation ou ton argumentation, que malgré le fait que c'est souvent intéressant de te lire et pertinent, ce ne sont pas les seuls possibles face à une oeuvre d'art.

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C'est pas une question d'interprétation putain, c'est quelque chose de concret.
C'est une série super crue tant graphiquement que dans le langage que dans la caractérisation des personnages qui affichent leurs émotions, et ça déborde de situations où les protagonistes se mettent à nu et donc dans l'embarras et CA c'est la démarche de Dunham.
Ca s'appelle pas de la pudeur et impudeur ne rime pas avec manque de dignité donc tes explications sont fallacieuses.

Les mots ont un sens, faut savoir les employer. C'est comme quand tu parles de "vulgarité" alors que justement ce que tu essaies de dire c'est que ce n'est pas vulgaire.
C'est cru, mais pas vulgaire. Crudité et vulgarité, c'est pas la même chose, tout comme pudeur ne signifie pas ce que tu essaies de dire.

Tu t'es trompé, assume, essaie pas de louvoyer.

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Hm, je pense que je me suis gouré sur vulgarité ouais, je voulais plutôt dire grossier, ou cru oui.

Mais ensuite, je reste sur le principe de pudeur tout simplement parce que c'est le mot qui m'est venu. Que je me sois trompé ou pas, c'est le mot qui a accompagné le sentiment que j'ai ressenti à 7h00 du mat sans avoir dormi (et là j'essaie de louvoyer par contre en me justifiant).

Mais sinon, oui les personnages se mettent dans l'embarras, mais je me sens embarrassé pour eux et pas par eux quoi. D'où la confusion je pense.

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Deuxième épisode meilleur que le premier, moins balisé je trouve avec plusieurs scènes vraiment classes.

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