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 Sujet du message: Five (Igor Gotesman, 2016)
MessagePosté: 11 Mar 2016, 10:20 
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Cinq amis d'enfance rêvent depuis toujours d'habiter en colocation. Lorsque l’occasion d’emménager ensemble se présente, Julia, Vadim, Nestor et Timothée n’hésitent pas une seule seconde, surtout quand Samuel se propose de payer la moitié du loyer ! A peine installés, Samuel se retrouve sur la paille mais décide de ne rien dire aux autres et d'assumer sa part en se mettant à vendre de l'herbe. Mais n'est pas dealer qui veut et quand tout dégénère, Samuel n’a d’autres choix que de se tourner vers la seule famille qu'il lui reste : ses amis !

Rarement un film aura aussi mal porté son nom. Supposé être un grand film de potes à la sauce stoner U.S ce n'est absolument jamais le cas. En gros Niney et Civil sont les personnages principaux et les trois autres ne sont que des accessoires qui n'existent pas ou presque, la palme revenant au personnage absolument honteux du pote black, dont le seul trait de caractère est d'être queutard (qui se tape exclusivement des meufs blanches d'ailleurs), il a peut-être 5 lignes de dialogue de tout le film. A lui seul le mec représente tout l’échec du film en étant une espèce de parodie de quota de représentation des minorités visibles. Le reste étant très babtous parisiens hétéros assez détestable.

Mais même au-delà de ça c'est juste totalement raté au niveau de l'écriture tant ce groupe de pote n'a aucune alchimie et ne parvient jamais à exister en tant que tel. On n'y croit pas une seconde, on a l'impression qu'ils ont strictement rien en commun et les quelques scènes où on les voit traîner ensemble fonctionnent pas du tout (avec toujours le black en arrière qui à l'air de s'être trompé de film). Sans parler de l'absence total de rythme comique que ce soit là encore dans l'écriture (la présentation des personnages au début est catastrophique) ou dans la mise en scène (des scènes qui se coupent d'un coup ou t'as l'impression qu'il manque une blague, un montage tout mou qui annihile certaines vannes etc...).

Alors il reste quoi ? Ben il reste Pierre Niney qui fait le show et qui est excellent. Vraiment très bon dans cet espèce de jeu hyper naturel, plein de bafouillage et de gêne. Il est très bon et faut qu'il continue dans cette voie, ça lui va beaucoup mieux que son côté jeune premier. Son pote François Civil en pothead est plus moyen, dans un rôle totalement cliché sans aspérité. Le début m'a vraiment fait très peur, je me disais ça y est ça va être une méga merde, mais finalement ça se regarde comme une série de sketchs inégaux reliés entre eux par un scénar de merde (l'intrigue c'est n'importe quoi). Il y a une tentative d'un humour plus contemporain très vulgaire dans les dialogues mais ça prend pas vraiment, on a juste l'impression d'être face à des personnages teubés. Bref, c'est pas totalement honteux mais c'est loin d'être le vent de fraîcheur sur la comédie française que les trailers laissaient présager (ils dévoilent 3/4 des meilleurs passages il faut dire).

2/6

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 Sujet du message: Re: Five (Igor Gotesman, 2016)
MessagePosté: 31 Mar 2016, 10:55 
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Vu hier. Je serais moins sévère que Art Core, même s'il est clair que le film n'est pas parfait. Disons que je reconnais les mêmes qualités et certain des défauts, mais ceux-ci m'ont respectivement plus plu et un peu moins gêné.

Art Core a écrit:
Rarement un film aura aussi mal porté son nom.
C'est marrant parce que le titre vient du court d'Igor Gotesman, qui était apparemment très ancré dans le 5eme arrondissement (d'où le titre). Le générique est visible ici: http://www.dailymotion.com/video/xlefn7 ... shortfilms

Art Core a écrit:
Supposé être un grand film de potes à la sauce stoner U.S ce n'est absolument jamais le cas.
Art Core a écrit:
ce groupe de pote n'a aucune alchimie
Je suis pas d'accord, je trouve que ce qui fonctionne le mieux c'est les blagues et l'amitié entre tout le monde - enfin, surtout entre les principaux. Tu sens qu'ils se connaissent vraiment dans la vie.

Art Core a écrit:
la palme revenant au personnage absolument honteux du pote black, dont le seul trait de caractère est d'être queutard (qui se tape exclusivement des meufs blanches d'ailleurs), il a peut-être 5 lignes de dialogue de tout le film. A lui seul le mec représente tout l’échec du film en étant une espèce de parodie de quota de représentation des minorités visibles.
J'ai pensé pareil ! Il est beau, mais il est moyennement bon dans le rôle... Pour info c'est le frère de Zita Hanrot, et il bossait jadis chez... Stone Angels ? Ou une autre grosse boîte, je sais plus laquelle.

Art Core a écrit:
dans la mise en scène (des scènes qui se coupent d'un coup ou t'as l'impression qu'il manque une blague, un montage tout mou qui annihile certaines vannes etc...).
Ce qui m'a surtout gêné c'est certaines des impasses narratives, comme par exemple la carrière d'acteur du personnage de Pierre Niney, arc qui n'est pas du tout traité. J'ai trouvé que le film gérait bizarrement la question du point de vue aussi: c'est raconté soi-disant du point de vue de Julia, mais comme tu dis c'est Niney et Civil les vrais personnages principaux.

Sinon petit détail qui m'a choqué: quand Niney et Civil rentrent avec le champagne et tombent sur la birthday party avec le black effondré à table... ISauf erreur, on ne comprend pas pourquoi il est comme ça.

Art Core a écrit:
Alors il reste quoi ? Ben il reste Pierre Niney qui fait le show et qui est excellent. Vraiment très bon dans cet espèce de jeu hyper naturel, plein de bafouillage et de gêne.
Il est bon dans ce registre, mais je l'ai pas trouvé extraordinaire dans les scènes d'émotion.

Art Core a écrit:
Le début m'a vraiment fait très peur
Pareil. Je crois que j'en peux vraiment plus mais alors plus du tout des intros avec voix-off et gags illustrés. C'est plus possible. Surtout qu'ici, il n'y a presque rien (le fait que Civil est un slacker, la soufflette, les études de Niney...) qu'on ne perçoit ou ne comprend pas par la suite dans les dialogues ou les situations. Donc c'est de l'intro comique pour de l'intro comique.

Art Core a écrit:
Il y a une tentative d'un humour plus contemporain très vulgaire dans les dialogues mais ça prend pas vraiment
J'ai trouvé que c'était le meilleur truc du film, ça et les moments semi-improvisés de vannes.

Bref, bilan contrasté. J'ai quand même passé un bon moment car il y a de la sympathie et des bonnes vannes, mais il y a un côté un peu "efficace", "friqué" (alors que c'est sans doute pas le cas), qui gêne un peu et qui enlève de la vulnérabilité à l'ensemble: cette impression que tous les décors sont gigantesques (la caméra trop souvent trop loin des personnages), cette intro en Thaïlande qui, finalement, ne sert pas à grand chose et semble être là pour en mettre plein la vue... C'est dommage car y a plein d'autres trucs qui marchent et surtout de bonnes intentions.

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 Sujet du message: Re: Five (Igor Gotesman, 2016)
MessagePosté: 31 Mar 2016, 10:56 
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Des exemples de cet humour plus contemporain s'il vous plaît?


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 Sujet du message: Re: Five (Igor Gotesman, 2016)
MessagePosté: 31 Mar 2016, 11:00 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
J'ai pensé pareil ! Il est beau, mais il est moyennement bon dans le rôle... Pour info c'est le frère de Zita Hanrot, et il bossait jadis chez... Stone Angels ? Ou une autre grosse boîte, je sais plus laquelle.


Marrant. Je l'ai rencontré samedi dernier au Starbucks des Halles en mode incognito. Mec qui a l'air sympa mais qui dans le film fonctionne pas avec le groupe.

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 Sujet du message: Re: Five (Igor Gotesman, 2016)
MessagePosté: 31 Mar 2016, 11:24 
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Caribou a écrit:
Des exemples de cet humour plus contemporain s'il vous plaît?

Des réfs de porn précises, du brocardage de poncifs Facebook... Ca se joue surtout sur les références et sur le niveau de langue, plus que sur les "blagues" en elles-mêmes.

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 Sujet du message: Re: Five (Igor Gotesman, 2016)
MessagePosté: 31 Mar 2016, 11:55 
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Ok, merci. Le nouvel humour, comme disaient les autre :?


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 Sujet du message: Re: Five (Igor Gotesman, 2016)
MessagePosté: 31 Mar 2016, 12:31 
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Ah oui et une question pour Igor Gotesman s'il lit ce topic: c'est quoi ce pare-soleil qui déborde à gauche du cadre pendant la scène de teuf à la piscine ? J'ai halluciné. Le genre d'erreur que le numérique rend impossible.

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 Sujet du message: Re: Five (Igor Gotesman, 2016)
MessagePosté: 31 Mar 2016, 16:52 
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Art Core a écrit:
Rarement un film aura aussi mal porté son nom. Supposé être un grand film de potes à la sauce stoner U.S ce n'est absolument jamais le cas. En gros Niney et Civil sont les personnages principaux et les trois autres ne sont que des accessoires qui n'existent pas ou presque, la palme revenant au personnage absolument honteux du pote black, dont le seul trait de caractère est d'être queutard (qui se tape exclusivement des meufs blanches d'ailleurs), il a peut-être 5 lignes de dialogue de tout le film. A lui seul le mec représente tout l’échec du film en étant une espèce de parodie de quota de représentation des minorités visibles. Le reste étant très babtous parisiens hétéros assez détestable.
Citation:
Alors il reste quoi ? Ben il reste Pierre Niney qui fait le show et qui est excellent. Vraiment très bon dans cet espèce de jeu hyper naturel, plein de bafouillage et de gêne. Il est très bon et faut qu'il continue dans cette voie, ça lui va beaucoup mieux que son côté jeune premier. Son pote François Civil en pothead est plus moyen, dans un rôle totalement cliché sans aspérité. Le début m'a vraiment fait très peur, je me disais ça y est ça va être une méga merde, mais finalement ça se regarde comme une série de sketchs inégaux reliés entre eux par un scénar de merde (l'intrigue c'est n'importe quoi).
Qui-Gon Jinn a écrit:
Ce qui m'a surtout gêné c'est certaines des impasses narratives, comme par exemple la carrière d'acteur du personnage de Pierre Niney, arc qui n'est pas du tout traité. J'ai trouvé que le film gérait bizarrement la question du point de vue aussi: c'est raconté soi-disant du point de vue de Julia, mais comme tu dis c'est Niney et Civil les vrais personnages principaux.

Voilà, c'est à peu près ça.
Pendant une quarantaine de minutes, c'est encore plus ou moins choral, avec Niney clairement en vrai protagoniste, puis Civil prend plus de place dès lors qu'il est question d'aller en banlieue, puis ça redevient maladroitement un ensemble sur le dernier acte. Que ce soit au niveau de la gestion des persos et de leurs """arcs""" ou du semblant d'intrigue qui arrive tardivement (pourquoi avoir cette première galère de mensonge au père qui tombe à l'eau étant donné que la vraie galère c'est le fournisseur de Niney qui se retrouve à sec?), le scénario est franchement mal fichu.

Pour le coup, j'aurai préféré qu'on oublie les histoires de drogue sortie d'une comédie française des années 80 et qu'on soit purement dans la chronique d'une coloc, parce que, comme Qui-Gon, je suis pas d'accord avec Art Core concernant l'alchimie du groupe.
Qui-Gon Jinn a écrit:
je trouve que ce qui fonctionne le mieux c'est les blagues et l'amitié entre tout le monde - enfin, surtout entre les principaux. Tu sens qu'ils se connaissent vraiment dans la vie.
Clairement.
Si le film collait au titre et restait dans l'Apatow-Klapischerie, ça partirait moins en couille et on tolérerait davantage les gags hors sujet style "caca sur le paillasson". Parce qu'il y a quelques bonnes vannes, une certaine fraîcheur dans le vocabulaire et surtout un bon cast, Niney et Civil surtout évidemment.

Qui-Gon Jinn a écrit:
Art Core a écrit:
Il y a une tentative d'un humour plus contemporain très vulgaire dans les dialogues mais ça prend pas vraiment
J'ai trouvé que c'était le meilleur truc du film.

J'étais partagé parce que c'est mon genre d'humour (au-delà de l'humour, c'est juste) mais le souci, c'est que paraît souvent super gratuit tellement c'est mal amené.

Bref, dans l'ensemble, c'est assez moyen oui.


Qui-Gon Jinn a écrit:
Sinon petit détail qui m'a choqué: quand Niney et Civil rentrent avec le champagne et tombent sur la birthday party avec le black effondré à table... ISauf erreur, on ne comprend pas pourquoi il est comme ça.

Il est dit plus tôt que la surprise party est une mauvaise idée parce que la mère de Nestor est morte lors de l'accouchement.

Caribou a écrit:
Ok, merci. Le nouvel humour, comme disaient les autre :?

Y a Les Visiteurs 3 qui sort bientôt, ça devrait te plaire.

Nan mais sérieux........

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 Sujet du message: Re: Five (Igor Gotesman, 2016)
MessagePosté: 31 Mar 2016, 17:23 
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Film Freak a écrit:
Caribou a écrit:
Ok, merci. Le nouvel humour, comme disaient les autre :?

Y a Les Visiteurs 3 qui sort bientôt, ça devrait te plaire.

Nan mais sérieux........

La vanne est faible, ça ne me dit pas.
Je faisais par ailleurs évidemment référence à Steak qui justement grattait une veine qui n'était certes pas désopilante mais différente de la punchline ou de la vanne à la noix, et surtout artificiellement vulgaire comme c'est la mode aujourd'hui.
Je vais citer un exemple qui m'a assez atterré récemment dans The Night Before, film pas antipathique au demeurant, mais "insupportable" n'est pas suffisant pour qualifier la mentalité de néo-trentenaire immature qui prévaut dans ce genre de comédies.
Ce dialogue entre Lizzy Caplan et J-G Levitt (traduit par mes soins).
"je vais me faire tes parents"
"ne prends pas mon père en levrette, il a les genoux très fragiles"

C'est vulgaire, artificiel et franchement, est-ce bien nécessaire?

De la même manière, et je l'ai déjà dit, je suis un peu désolé devant la vague de néo-chick-flicks qui, sous prétexte d'imiter les films de mecs (pourquoi pas), atteignent, nonobstant le genre, une vulgarité inédite (je cite l'épisode des toilettes dans Bridesmaid comme exemple séminal).
Les blagues sur l'herpes ou la syphilis, la vulgarité en général, je ne suis pas forcément contre, je ne suis pas buté mais cette gratuité. Si j'en crois ton avis, tu n'es pas forcément en désaccord.
Je ne parle pas du fait que ce franc-parler va souvent de pair avec des vues très puritaines.


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 Sujet du message: Re: Five (Igor Gotesman, 2016)
MessagePosté: 31 Mar 2016, 17:33 
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Le problème c'est quand cette vulgarité repose uniquement sur l'espèce de choc qu'elle provoque chez le spectateur pour le faire rire. Dans Five justement il y a une scène comme ça où un mec trouve du sang dans la chambre de son pote et énumère avec un langage super cru toutes les situations les plus crades pour lesquelles il pourrait y avoir du sang (incluant évidemment la sodomie). C'est totalement gratos, c'est vraiment fait pour choquer le bourgeois, c'est le niveau zéro de l'humour.

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 Sujet du message: Re: Five (Igor Gotesman, 2016)
MessagePosté: 31 Mar 2016, 17:42 
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On a l'air plutôt d'accord en somme. C'est d'autant plus intéressant que ça gêne FF que c'est son type d'humour.

Le dialogue complet:

I thought that you didn't do parents.
I'll do your parents.
Wow. Nice.Don't do my dad doggy-style. He's got very bad knees.


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 Sujet du message: Re: Five (Igor Gotesman, 2016)
MessagePosté: 31 Mar 2016, 17:48 
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Caribou a écrit:
On a l'air plutôt d'accord en somme. C'est d'autant plus intéressant que ça gêne FF que c'est son type d'humour.

Le souci, c'est la gratuité du truc. Si le contexte est adéquat, ça a sa place.
Que ce soit de l'humour vulgaire ou tout autre type d'humour, de toute façon, ce n'est jamais meilleur que quand ça a du sens.

Citation:
Le dialogue complet:

I thought that you didn't do parents.
I'll do your parents.
Wow. Nice.Don't do my dad doggy-style. He's got very bad knees.

Faudrait que je voie le film.

Après, c'est le type de vannes que je fais TOUS LES JOURS dans la vie. Je saisis toutes les perches me permettant de lier "sexe" et "daronne de mon interlocuteur". Donc ça peut caractériser un perso, un rapport, en plus de faire rire. Encore une fois, tout dépend du contexte, du traitement. Si ça arrive comme un cheveu ou si c'est trop amené en mode "attention blague" au lieu d'être balancé (et écrit et filmé) de manière naturelle, évidemment, ça fait tache. Ça fait gratuit.

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 Sujet du message: Re: Five (Igor Gotesman, 2016)
MessagePosté: 31 Mar 2016, 21:54 
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Mec, t'es trop influencé par la culture américaine et c'est pas grave . Mon avis sur la question - je sais qu'il ne vaut rien pour toi.
Un autre truc qui me gêne dans les comédies américaines récentes - c'est le binôme bonnasse/obèse forte en gueule. En gros, je n'aime pas du tout Melissa McCarthy et toutes ses succédanées (je mets le mot au féminin pour l'occasion). Ces films vendent l'idée bizarre que plus tu es grosse, plus tu as le droit d'être vulgaire.


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 Sujet du message: Re: Five (Igor Gotesman, 2016)
MessagePosté: 31 Mar 2016, 23:51 
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 Sujet du message: Re: Five (Igor Gotesman, 2016)
MessagePosté: 01 Avr 2016, 00:24 
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Je ne pensais pas à ça, je pensais juste à la culture de la "punchline" et de l'ironie permanente. Je ne sais plus où je lisais quelqu'un dire que "how I met your mother" et ce genre de séries avaient ruiné les relations sociales (en exagérant bien sûr). J'en parle juste parce que je me pose des questions à ce sujet. Je n'ai rien contre les vannes entre potes, au contraire.
Sinon, il y avait une émission comme ça à l'époque sur mtv "your mama", un truc comme ça, mais c'était plus afro-américain dans l'esprit si je me souviens bien, en mode battle.


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