Forum de FilmDeCulte

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N'écoutez pas Film Freak

Sortie d'un bouquin de Nicolas Boukhrief et sa femme :
100 grands films pour les petits https://www.amazon.fr/dp/2324024063/ref ... MDbTH8X6X7

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CroqAnimement votre

Couverture en noir et blanc. J'achète pas.

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Netflix les gars, Netflix.

Surtout que j'ai lu un commentaire, c'est apparemment hyper pointu avec genre 90% des films pré 1980 et certains même pas édités en DVD...

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CroqAnimement votre

Je l'ai acheté y'a un mois. Très bon bouquin. ça navigue entre le très connu et les raretés et surtout avec un vrai point de vue (on évite l'overdose de Disney et des trucs hyper bateau). On pense rarement à des jackie Chan comme Le Marin des mers de Chine ou de la série B comme L'homme qui rétrécit. Le bouquin permet de relancer sur des terrains nouveaux et d’habituer les enfants au noir et blanc, au muet, aux effets spéciaux à l'ancienne etc... Mon plus grand (5 ans) le feuillette pas mal.

Merci de la decouverte. Un livre que je vais me procurer

J'ai montré Drunken Master l'autre jour, gros succès.



Excellente idée, tiens !

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N'écoutez pas Film Freak

Dans un autre style Alice dans les villes est beaucoup plus simple (dans le bon sens du terme) et épuré que les films suivants de Wenders, dont il est en même temps la matrice. Paradoxalement cette simplicité et ce qui le rapprochent de la fable lui confèrent beaucoup de "réalisme" et de sensibilité envers l'environnement social de l'enfance et la crise de la famille.
La petite-fille du film vit une situation où la peur de l'abandon devient un abandon à la fois réel et annulable, relié à la figure de parents isolés dans une adolescence prolongée, qui ont finalement plus de difficultés à assumer le faut d'être en couple que la paternité. Il y a une sorte de raccord direct (par l'image et le regard des personnages eux-mêmes) entre le conte du Petit Poucet, l'Amérique des photos de Bernard Frank et la fin du monde ouvrier dans des régions comme la Ruhr. Ce film laisse plus fortement que les autres Wenders l'impression que le moment 68 et le fantasme du road movie transposé d'Amérique en Europe sont pour les adultes des paravents culturels de ne pas voir cette disparition, que l'enfant vit sans pouvoir la décoder.


Pour le dire autrement c'est un film montrable à un enfant de l'âge du personnage d'Alice, peut-être d'autant plus que les parents sont séparés

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Ouhla non je ne crois pas

J'avais lu que le film pouvait passer pour scabreux, mais ce n'est pas trop le cas, Rüdiger Vögler endosse une position de père (j'ai impression que cette fonction est la limite interne de la contre-culture pour Wenders, qu'il ne ze positionne déjà plus dans son époque car la paternité est à la fois une contrainte et une source de plaisir, à la fois un fantasme et une justification). Le film inverse un schéma et fait passer enfant d'une position d'enfant trop vite grandie vers une dimension plus enfantine (le changement de vêtement).
Le moment le plus dur est celui où .

Maintenant c'est vrai que Wenders était travaillé par quelque-chose d'opaque car dans Faux Mouvement on retrouve le même duo avec Nastassia Kinski et son "père" (un ex ss tourné hippie) en un peu plus vieux, tandis que Vögler joue un peu le même rôle (la fonction paternelle et le désir sont alors repartis sur deux personnes différentes, ce qui amène une erotisation de Natassja Kinski plus appuyée et plus dérangeante que dans Alice).

Dans Au Fil du Temps l'enfance a quasi disparu (les enfants deviennent de purs spectateurs sans individualitéet identifiés au peuple lui-même, leur fonction fans le récit est remplacée par la culpabilité historique allemande : un complexe d'Oedipe où l'angoisse n'est plus présente du tout, et donc en somme relativement aisé à liquider, même si cette facilité est la réalité hors-champ du film).

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

C'est plus le rythme et l'atmosphère du film qui ne sont pas du tout adapté pour un enfant. Surtout qu'on reste plus du côté (de la dépression) de l'adulte.

D'un autre côté, pour rester dans les films un peu sombres, le livre de Boukhrief conseille L'enfance nue. Choix étonnant mais pas si bête puisque Pialat filme du point de vue de l'enfant.

Il y a aussi les Petites Amoureuses d'Eustache.

Je ne suis pas sur que Rudiger Vögler soit si dépressif que cela, en tout cas dans la partie allemande. Il voit lui-même la situation comme un jeu.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Alors The Party, ça ne marche pas DU TOUT. Voilà.

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N'écoutez pas Film Freak

Birdie Nul Nul.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Quand j'etais gamin le rituel de transmission familial c'etait la Vie est Belle de Capra.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman