Qui-Gon Jinn a écrit:
une des bases du mouvement ça reste, pour le dire vulgairement, la connerie:complotisme, paranoïa, agressivité, raccourcis, "yaka faut qu'on"... Evidemment que tous les Gilets Jaunes sont pas des imbéciles finis, mais ceux sur Twitter qui sont dans une sorte de #NotAllGiletsJaunes sont aveugles au caractère "systémique" de ces choses au sein du mouvement. On retrouvait pas ça dans "Nuit Debout", par exemple.
Vulgairement, parce que faudrait définir la connerie.
Complotisme, paranoïa, agressivité, raccourcis, "yaka faut qu'on", assurément mais si c'est pour faire une comparaison avec Nuit Debout, ya quand même un fond de mépris de classe culturel. Parce que niveau connerie, dans le sens naïveté et inutilité, Nuit Debout, c'est incomparable avec les Gilets Jaunes.
Les GJ, ça a un minimum d'impact. Nuit Debout, c'était dans les limbes au bout de la première.
Vieux-Gontrand a écrit:
Tiens j'ai récemment lu un texte (peu convaincant,) de Jean-Claude Michéa sur le site web de la revue Limites (une sorte d'Inrocks de droite tendance Saint-Nicolas-du-Chardonney) où il vouait Nuit Debout aux gémonies, trop élitaire et urbain pour lui.
Ce genre de penseur va naturellement privilégier un mouvement essentiellement réactif, basiste et inorganique, par rapport à un mouvement qui tente encore d'articuler un programme.
Un campement sur un rond-point qui empêche d'aller à la Foir Fouille le week-end, ça a simplement plus d'impact que des débats sur les grands places de centre-ville la nuit. Tout simplement.
Que ce soit vexant pour une population qui s'imagine prescriptrice en terme créatif et culturel face à ceux qui sont facilement catégorisés comme beaufs est sans intérêt. Si ceux derrière Nuit Debout sont si intelligents, ils ont déjà compris qu'ils doivent se remettre en cause.
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