Forum de FilmDeCulte

Montre l'exemple en commençant par internet steup.

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Parce que ce sont les industriels les plus gros pollueurs de la planète et qu'ils n'en ont rien à foutre? Parce que la dilution des responsabilité en direction des consommateurs permet de déresponsabiliser ceux qui polluent vraiment? Parce que les plus riches s'en foutent de polluer encore plus que nous car ils auront toujours un coin où aller se réfugier? Parce que écologie et capitalisme agressif sont incompatibles sans des lois ultra restrictives au niveau mondial mais que les groupes de lobbys des industriels sont plus puissant que nos votes?

Si tu avais des gamins j'écouterai plus ton discours mais j'ai toujours l'impression de réentendre un lycéen outré de découvrir le monde qui l'entoure.

Surtout que l'article ne parle pas des patrons de PME avec une psychologie individualisée, mais de grands groupes (dont l'état est le client et souvent un actionnaire de façon indirecte, via des organes comme la Caisse des Dépôts en France ou via les Landers en Allemagne).

Récemment le Monde Diplo abondait dans le sens du patron de PSA pour torpiller la voiture électrique. L'article était intéressant mais non dénué d'arrière-pensées.

C'est absolument ridicule comme raisonnement, ça.
Par la seule force de notre nombre, l'industrie polluante découle de nos besoins. De notre mode de vie de classe moyenne et de tous les prérequis qu'il induit. Et pas d'autre chose. Qu'il y ait des abus, c'est un tout autre problème.

C'est typique de tous ces gars de gauche qui râlent contre les politiques gouvernementales en matière d'environnement et qui continuent de prendre l'avion pour des vacances de 3 jours. Bref, qui ne sont absolument pas prêts à changer de mode de vie, mais qui attendent des autres qu'ils en changent. Qui ne sont même pas capables d'avoir le recul nécessaire pour mesurer leur part de responsabilité.



Trop facile, ça.



Oui, oui. Quand j'ai commencé à étudier le sujet, je pensais aussi que le changement viendrait de décisions prises par des politiques, qu'il y aurait une prise de conscience mondiale. Mais avec le temps, il est devenu clair que c'était de la naïveté doublée d'un besoin de se réconforter parce que soi-même on ne fait rien. Le seul changement possible, il vient de l'individu.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Mais c'est toute l'idée de la voiture individuelle qui est à torpiller, électrique ou pas.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

L'idée est plus facile à critiquer que la réalité. Dans une grande ville un célibataire ou une personne âgée isolée peuvent se passer de voiture. En banlieue c'est déjà plus difficile. En campagne c'est carrément impossible. En France. même dans des petites villes comme Aurillac ou Villeneuve-sur-Lot les commerces sont concentrés dans des zones éloignées à l'extérieur des villes (c'est moins flagrant en Belgique, même si avant la crise de 2009 on allait dans ce sens-là avec la création ex-nihilo d'hypercentre commerciaux en rase campagne ou dans des no man's land routiers qui vidaient les commerces et galleries du centre ville. Tendance d'ailleurs plus forte en Wallonie, en reconversion industrielle que dans la Flandre, plus riche et orientée PME). Plus la valeur de l'immobilier et l'activité économique décroissent plus la dépendance à la voiture est marquée.

Merci Captain Obvious, mais ce n'est absolument pas un problème de praticité. C'est un problème d'échelle et de durabilité (5 milliards de conducteurs, sur le long terme, c'est impossible, pour des raisons de pénurie). Que ce soit désagréable pour les gens ou pas, la voiture individuelle doit (et va) disparaître.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je dois avouer que ni l'origine ni l'existence de ces mots ne sont très obvious. Le premier semble voulour dire "commodité", le second "temps".

C'est du flamand ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Presque, mais il faudrait alors doubler le nombre de "e".

La prochaine fois que j'apprends que t'as regardé du foot, je te défonce !

Vu ses avis sur Cavani ce serait pas très malin de lui reprocher de regarder trop de foot

Mais tu y crois vraiment, Castorp, à ce que les individus d'eux mêmes renoncent aux biens de consommation ? Autant d'un point de vue philosophique le vœu de sobriété radicale que tu défends est une bonne chose, autant tu penses vraiment cela réaliste d'un point de vue psychologie sociale, que ce soit ça qui enclenche le changement ? Comme si on mettait un contrat explicite jour après jour sur la table des individus et qu'ils continuaient à le signer alors qu'un contrat alternatif lui fait face... Comme s'ils avaient, pour beaucoup, le choix ex nihilo. C'est non seulement d'une naïveté extraordinaire mais du coup, ça m'étonne pas que tu déprimes...

Je crois simplement que si on veut convaincre les gens qu'un changement est possible et nécessaire, il faut commencer par appliquer ses préceptes à soi-même. Par exemple, quand un scientifique te dit qu'il faut faire baisser les émissions de gaz à effet de serre, et qu'il passe son temps dans des avions pour aller de conférence en conférence, j'ai juste envie de le traiter d'hypocrite, pas de l'écouter.
De même que tous ces gauchistes qui font la leçon dans leurs programmes et prennent le premier avion pour Londres quand ils en ont l'occasion.

Quand je pense à nos abrutis de ministres qui viennent promouvoir un plan vélo, qui se mettent à la parade dessus 5 minutes, et ensuite s'engouffrent dans leurs bagnoles, j'ai envie de pleurer (métaphore, hein, sinon tu vas dire que je déprime).



En quoi c'est plus naïf que d'attendre, comme tout le monde à gauche, depuis 30 ans, que les pouvoirs publics fassent quelque chose ?
Et tu te trompes complètement : je ne déprime absolument pas. J'ai fait le constat depuis belle lurette que notre société était condamnée, mais ça ne m'empêche absolument pas de vivre. Au contraire, ça me fait sans doute aimer encore plus la vie.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je vais faire un parallèle foireux, mais penses tu qu'un fumeur est le seul responsable de son cancer, ou que l'industrie du tabac est également à blâmer, ainsi que les pouvoirs publics? (ne déplaçons pas le débat sur ma qualité de l'air stp).