Forum de FilmDeCulte

Art Core qui a lancé le truc sur le prénom. Mais j'ai pas envie de me prendre la tête là.

Des masses, non, mais ce n'est pas un truc unique et limité au film.



Je ne trouve pas, justement. L'aveugle, par exemple, ok il a 10 secondes de bonheur grâce à elle, mais au final il reste seul comme un con à faire la manche. L'écrivain est content de voir une citation sur un mur, mais au final il n'a pas vendu un seul bouquin.



Je ne trouve pas, justement. Enfin, c'est variable d'un personnage à l'autre. Elle donne un petit coup de pouce, mais elle ne ressuscite personne.



Elle trouve l'amour justement quand elle arrête de rêver.



Oui, mais cette foule reste égoïste malgré tout, continue d'acheter sa bouffe chez un connard. Au final, Amélie ne mène aucune révolte, ne change rien. Elle donne un petit coup de pouce, durant quelques secondes, mais le lendemain le monde reste identique. C'est ce que j'aime dans le film : je le trouve loin d'être idéalisé. Les personnages sont pour une bonne partie des gens couillons et/ou malheureux, et ils le restent même après le passage d'Amélie. Tout juste donne t-elle un peu d'espoir.



Là, après, si le film ne te parle pas, je ne peux rien faire
Disons que je ne suis pas d'accord du tout.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Ben alors évite de faire dire aux gens ce qu'ils n'ont pas dit.

Lol, comme il balance !!

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Oui c'est clair que je n'ai jamais utilisé le mot racisme. D'autant plus que ce n'est pas du tout ce que je reproche à Jeunet. Lisons-nous les uns les autres bordel de merde !

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CroqAnimement votre

Bien sur, seulement c'est très loin d'être courant et j'ai du mal à croire que ce soit là par hasard dans le film. Evidemment le personnage est assez effacé, en retrait, en gros le seul arabe du film a un nom français, une présence assez limitée et est faible face à son employeur, donc non ce n'est surement pas raciste mais c'est quand même très maladroit comme caractérisation, comme si le réal était mal-à-l'aise avec ce personnage un peu.



Oui mais l'idée du film c'est assez proche du " il faut se satisfaire des petits plaisirs de la vie/un acte minime peut engendrer un grand bonheur " etc. Les actions d'Amélie sont superficielles, mais ne font que du bien et jamais de mal. Dur de ne pas voir derrière " ah si tout le monde agissait comme elle le monde se porterait mieux ".



On peut aussi le voir comme le fait qu'elle soit récompensé de toutes ses bonnes actions et qu'elle est désormais une sorte de droit d'être heureuse, de s'occuper d'elle-même, non ?



C'est bien ce qui me gène cette absence de révolte. Chez Amélie y a un gros fond " les gens sont bons à la base ", même le connard on a l'impression qu'une fois qu'il a été un peu humilié en public c'est bon, il a eu sa leçon, on repart à zéro
Le monde reste identique, il n'empèche que les gens vivent mieux après simplement parce que le passage d'Amélie leur a offert un peu de réconfort. Si Amélie ne change rien c'est parce qu'elle est un peu seule contre tous, si chacun y mettait du sien on arriverait limite au bonheur unniversel, du moins c'est le message que le film m'a passé et que j'ai rejeté ( sans extrapoler jusqu'à dire que c'est ce que Jeunet pense ).

Au temps pour moi alors, quand je lis "côté rétrograde un brin nauséabond", ça me fait penser, entre autres, au racisme latent de jadis (très bien montré dans OSS 117, pour que vous voyez de quoi je parle), mais si c'était pas de ça que tu voulais parler, je fais mon Mea culpa.

Non c'est pas grave je comprends que le raccourci soit facile mais ce que je veux dire n'est pas du racisme ou même de l'homophobie (quoique franchement la scène de la lesbienne est assez limite) mais bien plus de l'univers général que propose Jeunet et qui fait très vieille France (ce qui a tellement plu aux étrangers) avec toute la nostalgie passéiste qui va avec. C'est d'ailleurs un film de la nostalgie d'un temps révolu, ça ne parle que de ça. Alors bien sûr c'est du cinéma mais Jeunet fait un film situé à Paris (ça lui tient particulièrement à coeur) en France et à un moment historique précis (la mort de Lady Di) et pas dans un pays imaginaire d'où à mon avis e vrai problème.

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CroqAnimement votre

Beurk. 0/6

Pas le temps de faire ma critique, donc voilà un avis qui avance beaucoup... Mais ce film me révulse. Je tenais à le dire.

A bientôt.

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

ça c'est un truc que j'arrive pas à concevoir , je vois pas du tout le coté passéiste dans ce film . C'est qd même pas une éloge de la voiture à cheval ou du front populaire .

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Quand même, toute l'histoire part d'une boîte à souvenirs et ça se raccroche pas mal à de vieilles valeurs (la discussion sur les proverbes par exemple). Y'a aussi la femme qui vit dans le passé de son mari, via des lettres qu'elle croit datées de plus de 40 ans.. C'est bien présent dans le film je trouve, au contraire.

Qui permet justement à Benichou de se rendre compte que le temps passe. Il y a une nostalgie dans cette scène, mais justement pour qu'il pense à l'avenir (son petit enfant).



Merde, je ne me souviens plus de cette scène (je n'ai malheureusement pas regardé le film en entier hier soir).



Justement, elle reste bloquée par ce passé, et le but d'Amélie est de l'en faire sortir.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Je n'avais pas aimé non plus au premier visionnage qui commence à dater.
Mais vu que j'étais pas d'humeur à le reregarder hier, je m'abstiendrai d'y mettre une note.

Mais en fait je post juste pour dire que ça c'est énorme.

mais Amélie ne fait que changer le présent/futur et pas pour revenir au passé ... enfin moi c'est plus cette impression qd même .

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

J'adore ce topic, il confirme tout ce que je pense de chacun des membres de ce forum, je kiiiiiiiffe grave.

Moi sinon je l'avais bien aimé ce film, sympa comme tout alors que je n'en attendais rien. Genre 4/6 quoi.

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Netflix les gars, Netflix.