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En Vo:Raise the Red Lantern
Réalisé par Zhang Yimou
Date de sortie : 20 Décembre 1991
Avec Gong Li, Caifei He, Cao Cuifen



C'est l'histoire d'une fille de 19 ans qui devient la 4eme femme d'un riche chinois (il me semble qu'il est chinois mais je ne suis plus trop sure ).Tout le film est basé sur les traditions et sur le comportement de ces femmes entre elles et envers leur mari : la jalousie, l'envie, attirer l'attention de cet homme...
C'est joliment filmé et tout tient la route.
Il dure un peu plus de 2h mais on ne les sens pas du tout passé.
Moi forcement, j'ai beaucoup aimé car c'est vraiment mon style de film.Je vous le conseille vivement si vous ne l'avais pas encore vu (malgré qu'il date).5/6

(désolée si ce n'est pas comme ça qu'il fallait faire...c'est ma 1ere critique, soyez indulgents)

N'aie crainte, nous on fait pas aussi compliqué... Par contre, je doute que le titre VO d'un film chinois soit en anglais.

j'ai juste ajouté le nom de l'auteur et la date entre parenthèses dans le titre. C'est l'usage, ici, pour des raisons heu... pratiques.

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C'est gentil.
Allo ciné il a dit que c'etait le titre original...ça ma surprise.Peut etre l'auteur a voulu mettre un titre en anglais



Merci, je me disais bien qu'il manquait quelque chose.
Je ferai mieux la prochaine fois si prochaine fois il y a...

nan mais t'iquiete hein , t'ecris comme tu veux et ou tu veux.. ils ont pris le pas avec jaimebonlesflutes. ici c mon terrain de jeu, je fais ce que je veux.

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<font size=\"6"> Le comme Bach ! Version FOREVER-FLUTES</font>

Songlian, jeune fille de dix-neuf ans, accepte de devenir la quatrieme epouse de maitre Chen Zuoqian. A travers son initiation aux rites du clan et sur quatre saisons, le film met en scene les intrigues que les femmes se livrent entre elles pour attirer l'attention du maitre et assurer leur suprematie.

J'avais vu l'adaptation sur scène, mais pas le film. Et j'ai aimé largement au-delà de mes espérances. J'adore comme le film cadenasse ses personnages, par le rituel fascinant des lanternes, la façon de filmer le décor labyrinthique et claustro, de structurer le récit en fall & fall implacable, le souffle tragique qu'il y a là-dedans du verglas venimeux jusque la folie hantée. Visuellement c'est évidemment plus roots que La Cité Ferrero Rocher Interdite mais ça reste sublime dans un ton juste plus sobre.

A la fin du film, je me suis mis à la fenêtre pour ouvrir les volets, et après un Zhang Yimou, tu n'ouvres jamais vraiment tes volets comme avant.


5-6/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ce film a longtemps été un de mes préférés
C'et d'ailleurs grâce à lui que je me suis intéressée au cinéma asiatique (bon après, j'ai beau faire, j'arrive pas à être une spécialiste :p)

Da hong deng long gao gao gua en VO.



On parle souvent du cinéma de Zhang Yimou comme d'un académisme gras et boursouflé de direction artistique. Or ici c'est plutôt très vide, voire franchement épuré : de personnages (au point qu'on ne voit même pas le visage de l'époux), de figurants, d'objets, d'émotions, de péripéties, et de sons - vaste silence aux quelques bruits résonnants à travers le lieu qui en devient abstrait, comme on recevrait échos et nouvelles de l'autre bout d'une vaste nation, chaque sortie de chambre et traversée du bâtiment prenant l'allure d'un petit voyage.

Il ne s'agit pas tant la visite d'un décor que de sa construction sous nos yeux : un conditionnement. Les 20 premières minutes installent patiemment, de lanterne en rituel, ce que seront le cadre, le ryhtme et les règles du reste du film. L'heure qui suivra ne consistera qu'à tracer la carte de cette demeure qui fait monde en soi (on ne verra jamais rien de l'extérieur, dur même de deviner l'époque où ça se déroule), de façon très pure, très "architecturale". La caméra se cale constamment sur les diagonales et lignes de fuites du décor, épousa elle-même le protocole qui partage, ordonne et adjuge le territoire, participant à une neutralisation affective généralisée (puisqu'au delà de l'absence de rebondissements, le personnage principal lui-même est froid, orgueilleux, réservé, et finalement pas plus attachant qu'un autre). Bref, si l'exotisme encouragé d'une Chine de rituels mi-craints mi-adorés relève peut-être d'un académisme rampant, c'est aussi la qualité du film que de nous y insérer par une forme et une narration elle-même protocolaire, pliée au rituel, plutôt que d'en faire le fastueux spectacle.

Néanmoins, comme chez Kaige (qui prenait le chemin exactement inverse : baroque, boursoufflure, récit fresque et exacerbation hurlante des sentiments), le risque d'un assoupissement guette malgré (à cause ?) de la démesure des moyens mis en œuvre. Tout cela peut vite devenir très sage... En l’occurrence, au-delà de l'état des lieux et des rapports de force qui l'organisent, le film est bien peu préoccupé de faire jaillir une narration de ce décor. Quelques larmes froides de Gong Li, deux pièces faisant office de bug (la chambre de la servante, la chambre sur le toit), c'est à peu près tout pour les deux premiers tiers du film. Il faut attendre la fin (disons à partir des lampions mis en berne) pour que le film soit pris d'un emballement émotionnel - donnant l'impression qu'il commence alors seulement, après une heure trentes, à exploiter la maison de poupée qu'il a si patiemment mis en place.

On ne peut évidemment que se poser la question de la résonance qu'un tel film peut avoir dans la Chine communiste des années 90. La demeure protocolaire claustrophobe dressant ses habitants les uns contre les autres semble s'offrir comme une orgie à métaphores, et pourtant... Du fleurissement cinématographique de l'époque, je n'ai vu qu'Adieu ma concubine de Kaige et Le cerf-volant bleu (Zhuangzhuang), qui lui est contemporain ; c'est tout. Le film de Yimou est le seul des trois à ne pas traiter frontalement du communisme, mais au final c'est presque du pareil au même : un même geste de retour vers le passé, dont j'ai du mal à comprendre s'il est un miroir tendu au présent ou une simple fuite. La cinquième génération, que je découvre donc, reste ambiguë dans le sens où, en associant au décorum l'ampleur du projet, elle ne peut que flatter l'égo national d'une manière qui plaît à ses instances dirigeantes. En attaquant les problèmes d'une époque révolue, plutôt que d'abstraire assez le film pour lui laisser la possibilité de résonner des problèmes du présent, ces réals laissent derrière eux une petite sensation de malaise.

Bon, faudrait tout de même en voir plus pour avancer cette idée. Apparement Le Sorgho rouge, dans un autre style, est l'un de ses meilleurs ?

Il a eu plusieurs périodes, plusieurs styles. On peut parler d'académisme pour certains, mais Qui Ju par exemple n'y entre pas du tout. Le Sorgho rouge pourrait paraître sur-stylisé mais il ne s'arrête pas à son visuel. De même pour Vivre, qui sur le coup semble bien vide alors qu'il est au contraire assez intelligent. C'est vraiment un cinéaste un peu tombé dans l'oubli (ou du moins un peu vite relégué à ses grandes fresques d'action) alors qu'il mérite mieux que ça.

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En gros, si je regarde les titres que tu donnes, la filmo elle commence à souffrir à partir des années 2000, non ? Avec les blockbuster en fait (Hero est de 2002).

Il me semble que Shangaï Triad en 1995 puait déjà bien des pieds. Hero était impressionnant visuellement, quand même. Je conserve le vague souvenir d'images magnifiques et de belles chorégraphies, sur fond d'ennui mortel.

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"En 2009, il a réalisé A Woman, a Gun and a Noodle Shop qui est le remake de Sang pour sang des frères Coen."

Je serais curieux de voir ça.

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C'est même pas sorti chez nous.

Tu veux dire qu'il faudra que je le note dans le top DTV que Captain N va nous mettre en place et que David Winton va alimenter régulièrement ?

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Non, je pense qu'Alabama et Captain doivent mettre à jour une liste des sorties dans tous les pays étrangers pour ceux qui téléchargent. Ça devrait pas être compliqué.