Forum de FilmDeCulte

J'en ai pas l'impression au ciné ou je bosse, le distributeur nous l'a annoncé à 1h25 (générique inclus) !

Bizarre. Ca dépend des cinémas alors ^^

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell

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N'écoutez pas Film Freak

Mwai, allez, jeu de mots valide.

C'est tout à fait ça Testuo, ta critique fait mouche, le film lui fera peut-être naufrage.

Par contre, j'ai vu aujourd'hui une annonce de la Fox qui essaie de relativiser le film en revenant sur le budget alloué: il ne serait plus de 100 mais de 45 millions... genre: "vous êtes déçu, mais c'est à cause des sous évidemment. Par contre si vous venez le voir, ça nous fera plus de budget pour Dragon Ball Energy" (qui selon les rumeurs serait plus dragonballesque) ... moi, désolé, la foutre de la Fox je ne l'avale plus.

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Ouais ouais, on y crois tous...

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On dit "la" foutre ? Freak ?

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On a frôlé la fissure anale...

le.

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Je n'utilise pas suffisamment ce mot, désolé pour la faute d'orthographe.
Si un 2 il y a, ils doivent revoir leur base et mettre un réalisateur "visionnaire" à la barre.

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J'espère bien qu'un réalisateur visionnaire aura autre chose à faire que de s'occuper de la franchise DRagon Ball. Un bon tacheron serait déjà bien.

Y aura surtout PAS de suites je pense (ou alors en DTV).

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Le script du 2 est déjà terminé, avec des combats extraordinnaires et de nouveaux combattants, des personnages qui évoluent, etc. LOL

DBE se classe 4ème des nouveautés sur les premières séances à Paris, avec 1073 entrées, derrière : Monstres contre Aliens, 1797 spectateurs; Safari, 1408; et Prédictions, 1394.
Le film dispose de 340 salles.

DBE a déjà récolté près de 25M$ pour le continent asiatique.

Sinon, on considère que le coeur de cible sont les enfants de 6-12 ans...

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
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J'en doute GRAVE.


Séances en VF en journée. Grave...

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C'est clairement pour promouvoir le film que les acteurs parlent de ce script, " le 2nd sera 10x mieux le premier (=introduction)". De toute façon tant qu'on aura pas les chiffres de rentabilisation du budget, aucun script ne sera définitif, c'est logique.

C'était inscris sur la note d'attention, c'est pourquoi c'est voulu tout public. Enfin TF1 a rapporté cette info "pour les 6-12 ans" (alors que le perso est au lycée, allez comprendre).

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- George Orwell

Bah putain heureusement qu'on était prévenus...

A l'annonce du projet, peu y croyaient. Peu s'y intéressaient à vrai dire. Le manga et le dessin-animé bénéficient d'un certain culte ici mais les fans estimant une adaptation possible demeuraient moqués par beaucoup. Tout est possible. Mais tout le monde n'a pas le talent.
Bien qu'il ait pu laisser un quelconque espoir avec certains souvenirs lointain de The One, James Wong n'a pas ce talent. Et le scénariste Ben Ramsey encore moins.

Il y a différentes manière d'aborder ce film.
Du point de vue du simple spectateur, on a droit au plus abruti des films pour enfants. Parce que c'est bien de ça qu'il s'agit, avec sa trame et ses thèmes d'un classicisme navrant calqués sur le même canevas que mille autres récits de jeune premier, de destinée, de foi en soi, la lutte et la romance, le Mal, ahlala...
D'un côté, t'as le monomythe, de l'autre, tu as cette merde.

Ce scénario foutage de gueule où l'on crève à peine arrivé, on tombe amoureux en deux-deux, on s'associe à la va-vite, on trouve un nouveau Dragon Ball toutes les 5 minutes et pas le temps de dire "Kamé Hame TA MERE LAAAAA avec ton pauvre film" que c'est déjà terminé, 1h36 montre en main. C'est un des films les plus expédiés que j'ai jamais vu.
Tu commences le film vers 1/6 en te disant "ok c'est bien pourri mais c'est pas encore le néant" mais à chaque minute le film dégringole un peu plus. Qu'il s'agisse de sa mise en scène dégueu, avec ses incrusts granuleuses, ses combats découpés à la tronçonneuse, ses monstres au design et au rendu si ridicules qu'on ne les montre MÊME PAS, on les CACHE dans la véritable BOUILLIE qu'est la mise en scène...ou qu'il s'agisse du scénario, indigent au plus haut point, où les conventions s'enfilent comme des morceaux de bouffe sur un fil dentaire pour aboutir à un final non seulement prévisible depuis le premier plan (LE PREMIER PLAN) du film, mais qui s'enfonce à un degré irrécupérable.
Sincèrement, les 10 dernières minutes sont parmi ceux que j'ai vu de pire dans ma vie.
Soudain, un produit qui avait déjà la sale gueule d'un DTV se transforme en un sous-San Ku Kaï, avec des cablages grillés que t'as plus le droit de faire depuis 1978 et des effets spéciaux dignes d'un court métrage YouTube. Non...pire.

Du point de vue du fan, et donc de l'adaptation, on ne peut pas dire que Wong et Ramsey n'ont pas fait de vrais choix. Oh ça, ils sont là les choix.
La manière dont ils condensent ou reformulent les principaux éléments de l'intrigue et les personnages du matériau d'origine font preuve d'une certaine réflexion...mais c'est un peu le niveau de réflexion du candidat qui répond "La Mer Noire?" à chaque question du 4 à la suite de Questions pour un champion.
Autrement dit, on a droit à la plus violente entreprise de vulgarisation qui soit. Non pas que le manga de Toriyama soit du Tolkien mais là, tout est donc fondu dans le moule du prêt-à-mater pour chiards et je vous renvoie au paragraphe précédent pour vous donner une idée du traitement infligé à l'ensemble.
Niveau fidélité, bien que cela importe peu, il ne reste plus grand chose. Seul un gag de main au cul m'a fait sourire parce qu'il semble venir tout droit de la BD.
Au-delà de ça, c'est mort. C'est un peu Le Gardien du Manuscrit Sacré (Bulletproof Monk) avec déjà, hey, Chow Yun-Fat...lui, il s'amuse (de manière assez lamentable cela dit), il a compris qu'il était dans une potacherie à la chinois...un peu comme s'il faisait un God of Gamblers XIV (remarque, les autres acteurs sont pires, surtout Yamcha et Piccolo, en mode méchant de Bioman). La grosse blague quoi.

Mais le film aurait mérité une adaptation dans ce sens. Certes ici nombre de séquences te font dire que "allez, au fond, ça se prend pas vraiment au sérieux ce film" mais ça reste de l'humour au ras des pâquerettes.
Je suis assez surpris de voir Stephen Chow au générique. Quand il fut annoncé comme producteur sur le film, je m'étais dit "ok, le projet sera bien chapeauté", parce que depuis la vision de Shaolin Soccer, seul le nom de Chow me venait à l'esprit comme réalisateur idéal pour Dragon Ball.
Mais le film manque cruellement de son talent, tant dans l'humour que dans l'action et les SFX.
A la place, Wong essaie de faire un film comme un cartoon, avec ses décors tout fakes et pastels et ses ralentis-instant rire, et ça me fait penser à Speed Racer, l'an dernier. Le film qui avait tout compris à l'esthétique cartoon, dessin animé, japanime, BD, manga, etc. Wong, lui, n'a rien compris. Et pour les combats, une fois de plus, je pense aux Wachowski et à la fin de The Matrix Revolutions, bien plus proches des fights de Dragon Ball que ce mic-mac où la chorégraphie pour faire un Kamé Hamé Ha reprend des gestes...de Tecktonik. Je. Déconne. Pas.
Bon, ok, c'est pas leur faute, aux States ils ont pas la Tecktonik. Mais quand même.

Dois-je parler du Oozaru? Le gorille géant? Ici on a un gorille qui fait, quoi, un ou deux étages grand max? Et qui garde ses fringues une fois transformé...au final, il ressemble davantage à Michael Jackson en loup-garou dans Thriller. Le tout avec des effets spéciaux qui feraient rougir les mecs de Manimal.
Le Loup-garou de Londres, à côté, c'est du ILM.

Et puis il y a le point de vue de l'aspirant réalisateur, qui a toujours rêvé de porter ce manga à l'écran...lui il a juste la rage...tout ce temps en development hell pour arriver à ça? C'est tellement pourri que ça promet de renvoyer toute possibilité de reboot aux oubliettes. Bah...tant pis...je regrette pas une seconde d'être allé le voir...
C'était l'une de ces séances où tu pénètres la salle dans le même état d'esprit qu'absolument toutes les autres personnes présentes. Je demandais justement à l'un de mes potes, "tu crois qu'il y a ce soir ne serait-ce qu'UNE SEULE personne qui vient voir le film en pensant que ça peut être bien?".
Impossible. Et d'ailleurs ça s'est bien vu.
On était pas à l'Orient Express mais quand il le faut, Bercy sait être de ces complexes cinématographiques prêt à accueillir la plèbe dans l'une de ses salles où règne un accord tacite, implicite, qui donne le droit à tout spectateur de parler, blaguer, rire, gesticuler, pendant le film. Et l'expérience devient spectacle.
D'un coup, c'est le Rocky Horror Picture Show. Ca charrie entre potes, ça balance des vannes à l'écran, ça s'esclaffe et ça hue, ça rit des blagues des autres groupes de spectateurs. Bonnard.

Sans ça, tu survis pas.

0/6

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