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MessagePosté: 25 Jan 2013, 18:18 
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Tetsuo a écrit:
Karloff a écrit:
Oui, enfin tu comprends ce que je veux dire. Ce n'est pas parce que tu es figurant à 20 ans en train de jouer un connard, que tu es - restes - un connard ensuite


Pense à ce qu'on dira de moi qui fait un jeune UMP qui soutient Sarko dans La Conquête !


Que tu avais le culot de jouer un jeune alors que tu avais déjà 30 ans ?

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MessagePosté: 25 Jan 2013, 18:24 
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Déjà-vu a écrit:
Film Freak a écrit:
Art Core a écrit:
C'est marrant je l'ai trouvé limite insupportable Jackson, il en fait des caisses, pendant le repas quand il répète tout ce que dit Di Caprio

Trop bon ça.

On voit bien durant la conversation en aparté dans la bibliothèque que
c'est un rôle de composition du personnage lui-même
, ce qui en rajoute dans l'abjection.


(Attention les biatchs SPOILERS) Ouais c'est dans cette scène que je l'ai trouvé vraiment énorme, il a plus sa petite voix de vieux, n'est plus le petit nègre servile (enfin si mais plus de la même façon) et la façon dont il interroge Broomhilda est vraiment flippante !!!

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J'ai toujours rebondi. Quand j'ai fait Jet Set 2 qui a été un échec, je me suis posé des questions et suis revenu avec Camping

Fabien Onteniente, Mardi 12 mars 2013


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MessagePosté: 25 Jan 2013, 18:31 
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Tetsuo a écrit:
Karloff a écrit:
Oui, enfin tu comprends ce que je veux dire. Ce n'est pas parce que tu es figurant à 20 ans en train de jouer un connard, que tu es - restes - un connard ensuite


Pense à ce qu'on dira de moi qui fait un jeune UMP qui soutient Sarko dans La Conquête !



LOL absolu. Bon, si tu deviens John Ford, je veux que l'on efface toutes nos discussions sur le forum où je te traitais d'abruti.


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MessagePosté: 25 Jan 2013, 18:55 
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sponge a écrit:
Tetsuo a écrit:
Karloff a écrit:
Oui, enfin tu comprends ce que je veux dire. Ce n'est pas parce que tu es figurant à 20 ans en train de jouer un connard, que tu es - restes - un connard ensuite


Pense à ce qu'on dira de moi qui fait un jeune UMP qui soutient Sarko dans La Conquête !


Que tu avais le culot de jouer un jeune alors que tu avais déjà 30 ans ?


lol !

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MessagePosté: 25 Jan 2013, 19:03 
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Antichrist
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en même temps, jeune UMP, ça commence à 30 ans.


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MessagePosté: 25 Jan 2013, 19:11 
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J'ai connu un mec de droite une fois, il avait moins de 30 ans, et 10 fois plus de classe.

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MessagePosté: 26 Jan 2013, 18:03 
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SPOILERS

Y a deux écoles de fans sur l'évolution de Tarantino ces dernières années : ceux qui considèrent que sa mécanique se grippe et se fragilise avec Boulevard de la mort et Inglorious Basterds ; et ceux qui y voient une évolution de son cinéma vers quelque chose de moins facile et de plus grand. Je fais partie des seconds, et en cela Django me déçoit un peu.

Je suis toujours assez fan de cette articulation dangereuse entre l'Histoire avec un grand H, et la série B exutoire qui a justement servi, à une époque, à en digérer les horreurs de manière cathartique. Ce retour à l'envoyeur (appliquer à l'Histoire la forme qui évita jadis de s'y confronter directement) a le même effet étrange que dans Inglorious Basterds : redonner au passé théorique tout son poids, la mesure de son horreur, et par le détour inattendu du factice, lui redonner son pesant de "réalité". Des images fugitives comme celles des esclaves qui, au milieu de la nuit et des bois, se rassemblent autour de l'acheteur pour l'achever dans une grande gerbe de sang, à la façon d'une image rituelle, restitue mieux à l'esclavage toute sa dimension intolérable que n'importe quel film mémoriel. C'est un détour bizarre, mais il fonctionne.

Le souci c'est que c'est aussi un détour dangereux. Or Tarantino est paresseux, dans l'écriture notamment : démultipliée en scènes médiocrement abouties (toute la marche vers le manoir, mon Dieu que c'est laborieux), la partie chez DiCaprio manque d'une direction claire, se contentant de recycler la filmo (DiCaprio, malgré tous ses efforts, n'est qu'un Hans Landa bis). Il y en a bien une : l'envie, via l'émancipation et l'héroïsation progressive de Django, de raccorder la lutte contre l'esclavage à la Blaxploitation. Bien mal articulé, ce passage de relais finit en raccourcis malheureux : quand, juste après la mort de Waltz, Django se met à tirer partout au son d'une musique tellement cool, comme si c'était une partie de plaisir, Tarantino ne fait plus que du cinéma coréen de base, envoyant valser ses personnages et leur dimension tragique, arbitrant n'importe comment le besoin d'exutoire que demande son sujet. Ca me fait penser à cette scène du fermier et son fils, posée là comme excuse et absolument pas rattachée au reste du film, sinon l'espace d'un dialogue... Plus il va vers son final, plus le film me semble bête.

Alors il y a quand même de nouvelles choses, de nouvelles pistes. Il y a par exemple cette dimension romanesque, complètement inattendue pour moi : la linéarité du film et son peu de personnages, la chaleur lumineuse de la relation entre Waltz et Foxx, la pureté de la trame de princesse à sauver, les péripéties qu'on laisse respirer sur une longue durée de films. Autre chose, cette espèce de grand fresque protéiforme de l'esclavage comme élément clé de la fondation des Etats-Unis, du bois de l'Amérique archaïque aux villages et plaines de western, jusqu'à la plantation d'Americana - esclavage déplié sous tous ses aspects, autant dans les différentes formes de possession des corps que dans la peinture du monde blanc immaculé qui organise ce marché.

L'une comme l'autre de ces pistes sont avortées. Le tableau de l'esclavage reste inachevé (des scènes comme la terreur de la jeune femme devant Jackson a la cuisine, j'ai l'impression que c'est un faible aperçu de tout un pan du film qui reste à faire), la dimension romanesque saccagée. Le film va progressivement vers un tableau de plus en plus brouillon et caricatural, pour finir n'importe comment en donnant des grands coups de pinceaux partout.


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MessagePosté: 27 Jan 2013, 22:19 
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Robot in Disguise
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SPOILERS

Z a écrit:
Faut que je me fasse définitivement à l'idée que je préfère les premiers Tarantino aux derniers... mieux construits, moins gratuits, moins étirés, moins auto-complaisants, avec des dialogues toujours parfaits là où les derniers m'apparaissent comme traversés de sacrés trous d'air. Reservoir Dogs et mon préféré Pulp Fiction restent exceptionnels (6/6). Jackie Brown commençait à avoir des phases moins bonnes, mais se révélait grandiose sur l'intrigue et les personnages principaux (6/6).

Le film me fait beaucoup penser à Inglourious Basterds : un sujet génial, un gros fantasme de revisiter en même temps un genre de cinéma et une période de l'Histoire, des personnages et des scènes admirables (Waltz pour l'essentiel, l'ouverture et la scène du bistrot), et un grand nombre de scènes anecdotiques ou mal branlées... Quant à Kill Bill et les autres, j'apprécie plein de détails mais sans jamais être à donf.

Ici je retiens Di Caprio, Samuel Jackson et Christoph Waltz... quelques plans (dont les zooms violents), la BO, la scène de fusillade avec gerbes de sang... mais le reste m'est assez indifférent. Du coup, contrairement à beaucoup, j'ai commencé à réellement accrocher au film uniquement à partir de Candyland (puisque Di Caprio, Jackson et Waltz s'y trouvent réunis). Pour décrocher très vite et bien avant la fin.

C'est très agaçant, parce que j'ai l'impression de jouer les pisse-froid, alors que j'adore le cinéaste... et j'ai beau me dire qu'il est tout seul à tenter encore des films aussi denses et foutraques, je ne peux m'empêcher de les trouver trop série B, trop longs, ou paresseux à certains endroits... on est très très loin de la longueur classe et épique d'un Bon, la Brute et le Truand. Alors que j'ai toujours été convaincu que Quentin était le seul capable d'accrocher un jour le Leone.

Voilà... déception relative, qui s'apaisera sans doute avec les revisions.

3,5/6 tendance 4/6

Merci Z de m'avoir dispensé d'écrire un message. Je suis totalement d'accord sur le fait de préférer les premiers Tarantino. Je trouve ici qu'il y a plein de moments super - ce serait le premier film de n'importe qui, ce serait un chef-d'oeuvre -, mais ça n'a pas le génie métaphorique génial qu'avait INGLOURIOUS BASTERDS, qui était à l'époque son meilleur film depuis longtemps.

Ensuite, si je me suis fait à l'idée qu'humainement/émotionnellement je ne retrouverai plus chez lui les sommets que représentaient par exemple la fin de DOGS avec Keitel et Roth, ou le speech final de Jackson dans PULP FICTION, bref, que j'ai accepté qu'il est maintenant et une bonne fois pour toutes dans un pur monde de cinéma (traversé malgré tout par la violence irregardable de l'Histoire, bien sûr), je ne peux m'empêcher de ressentir un sacré manque d'émotion sur pas mal de charnières du film, comme par exemple (cette phrase est en train de devenir trop longue...) les retrouvailles de Django et Broomhilda, moment potentiellement bouleversant et qui pourrait donner lieu à quelque chose de simple et de sublime, mais au lieu de ça il nous gratifie d'une carafe renversée et d'un évanouissement distancé old school. Et c'est pas comme s'il se rattrapait par la suite (même le Auf Wiedersen ne marche pas à mes yeux comme il pourrait), d'ailleurs j'ai ressenti des petits manques au niveau du duo black principal: je sens pas assez les stigmates de la torture sur eux (notamment sur Washington, qui a l'air de pas trop mal gérer le truc), là où je la ressens beaucoup plus dans les regards hagards et un peu shootés de la plupart des silhouettes ou troisièmes rôles esclaves.

Mais bon j'ai quand même aimé plein de choses dans le film, ça reste du haut niveau en ce qui concerne l'audace, la précision de la mise en scène, le rythme couillu, etc.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 27 Jan 2013, 22:31 
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Non justement.

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MessagePosté: 27 Jan 2013, 22:37 
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Le problème avec ton avis, pour le passage que je cite, c'est qu'il ne s'appuie sur rien.
Quand tu dis "Pour moi ça n'est pas vraiment un western spaghetti (il ne suffit pas d'en copier les codes : la présence entre autres de zooms appuyés et sonores m'a un peu agacée), la mise en scène est trop "visible" (dans les sergio leone il y a évidemment beaucoup d'effets de style, mais ils sont justifiés, ils font naturels, c'est comme ça dès le départ, on en accepte le formalisme). dans le tarantino c'est purement gratuit, ça tombe souvent au mauvais moment et ça devient un peu lourdingue.", ça témoigne d'une méconnaissance du genre que tu réduis déjà à son visuel (que tu sembles réduire là aussi à "des zooms" et j'aimerai bien que tu me cites un exemple d'effet de style gratuit chez Tarantino mais "naturel" chez Leone) alors qu'il y a aussi toute une approche thématique qui semble t'échapper (dans le traitement de l'Ouest américain, entre autre, la noirceur, la violence, etc.).

Après, ça ne m'étonne pas que la scène que tu distingues soit, pour le coup, l'une des plus gratuites, avec son humour facile. "Haha on se moque du KKK".

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MessagePosté: 28 Jan 2013, 15:48 
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Mon avis est contrasté sur ce film. D'un côté j'ai vu un film qui m' a diverti comme rarement ces derniers mois ( années?). D'un autre, le film m'a déçu car je le trouve beaucoup moins fou, audacieux et avec moins de scènes marquantes qu'Inglorious Basterds. Je pense que ma déception vient surtout d'une attente qui était trop forte sur ce film. Tarantino + western ( qui est mon grand dada en film), je m'attendais à un truc de fou. C'est pourquoi je n'ai pas donné mon avis tout de suite sur le film. Je voulais qu'il murisse dans mon esprit. Plus le temps passe et plus j'ai envie de revoir le film, ce qui est toujours bon signe pour moi.

Commençons par les points très positifs du film. Tout d'abord, il y a le casting et la direction d'acteurs qui sont encore une fois au top. Tous les acteurs ( excepté un mais j'y reviendrais plus loin) sont excellents. Mention spécial à Waltz qui est incroyable dans son rôle de chasseur de prime dentiste. Enfin, ce qui pour moi est une gageure j'ai trouvé très bon Di Caprio qui visiblement s'est éclaté à jouer un pourri. Son meilleur rôle selon moi. Certains reprochent à Fox d'être transparent. Il colle parfaitement au personnage et c'est un plaisir de le voir progressivement s'émanciper et trouver son identité. Le changement se fait progressivement par des légères variations dans son jeu.

Le film est aussi très drôle. La scène du KKK m' a fait énormément rire. On ne voit pas passer les 2h45 et à la fin j'en redemandé. Soulignons la BO qui colle encore une fois parfaitement aux images.
J'aime l'idée de se servir de l'esclavage comme moteur de rébellion pour créer un super héros de la blaxpoitation.


Pour les aspects négatifs, ils tiennent surtout à l'incapacité de Tarantino à couper dans son film. Même si on ne s'ennuie jamais des scènes paraissent inutiles. Le flm commence brillamment et durant 1heure 30 on a un chef d’œuvre. Le film patine un peu dès la mort du dentiste et les scènes de torture de Django ou de sa conduite à la mine me paraissent inutiles. Il y avait moyen selon moi de terminer le film sans celles çi. Elles nous offrent aussi la seule interprétation ridicule du film. Celle de Tarantino himself qui pousse son amour de lui même au point de garder ces scènes alors qu'il a quand même dû se rendre compte qu'il était nul et hors de propos.
Par contre alors que Jackson offre un un oncle Tom très intéressant il manque quelques scènes pour mieux cerner son personnage et comprendre à quel point c'est aussi un pourri.

Bref un excellent western mais seul le temps dira si il s'impose comme un classique au même titre que les Leone 4.5 à 5/6


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MessagePosté: 28 Jan 2013, 16:18 
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Film Freak a écrit:
j'aimerai bien que tu me cites un exemple d'effet de style gratuit chez Tarantino mais "naturel" chez Leone) alors qu'il y a aussi toute une approche thématique qui semble t'échapper (dans le traitement de l'Ouest américain, entre autre, la noirceur, la violence, etc.).


Faut pas déconner. La violence, la noirceur, c'est quand même propre au western en général, que ce soit chez Eastwood, chez Peckinpah. Approche thématique? Je dirais plutôt que l'époque s'y prête, et non le traitement.

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MessagePosté: 28 Jan 2013, 16:23 
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J'ai bien aimé la scène des cagoules.


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MessagePosté: 28 Jan 2013, 16:44 
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David Swinton a écrit:
Film Freak a écrit:
j'aimerai bien que tu me cites un exemple d'effet de style gratuit chez Tarantino mais "naturel" chez Leone) alors qu'il y a aussi toute une approche thématique qui semble t'échapper (dans le traitement de l'Ouest américain, entre autre, la noirceur, la violence, etc.).


Faut pas déconner. La violence, la noirceur, c'est quand même propre au western en général, que ce soit chez Eastwood, chez Peckinpah. Approche thématique? Je dirais plutôt que l'époque s'y prête, et non le traitement.

Alors déjà Eastwood a Leone pour mentor donc c'est un peu normal, quant à Peckinpah justement, La Horde sauvage rompait un peu avec le côté un peu "propre" de certains classiques.

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MessagePosté: 28 Jan 2013, 17:12 
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deudtens a écrit:
J'ai bien aimé la scène des cagoules.


Et la dent sur la carriole. Détail con mais c'était tellement incongru et en décalage avec les personnages que ça me faisait sourire à chaque fois.
Le perso de Watlz est énorme aussi ; malgré son métier, c'est le seul ilot de civilisation (par sa manière de s'exprimer, par le fait qu'il encaisse très mal ce qui se passe sous ses yeux) dans un pays qui a tous les aspects de la barbarie.
J'ai par contre du mal à cerner le perso de Jackson mais là, je pense que je manque de références sur l'époque et sur le fonctionnement de l'esclavage.
J'ai de toute façon peu de culture sur le sujet mais je trouve que Tarantino tente d'aborder frontalement le sujet, d'en dépeindre l'horreur et la déshumanisation (les 7 esclaves du début, tu sens bien que pour les mecs qui les convoient, ce serait des vaches que ce serait pareil pour eux, voire qu'ils feraient plus gaffe. Et je parle même pas de la scène des chiens) tout en gardant un ton léger.
La fin en 2 temps m'a un peu gêné aussi même si je comprends la nécessaire émancipation. Tout le long, tu sens Django se maîtriser alors qu'il est au bord de l'explosion et je m'attendais à un raz-de-marée de violence. La première fusillade (bien nerveuse) se retrouve du coup atténuée par la seconde qui est beaucoup plus sage.

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