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 Sujet du message: Re: Dino Risi
MessagePosté: 06 Mar 2021, 23:40 
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1980 : Je suis photogénique
Bien qu’amusante et par moments savoureuse, cette satire du milieu du cinéma italien vue à travers les yeux d’un aspirant acteur incapable et naïf, peine à trouver son rythme et à raconter quelque chose. Au final, ce qui commençait bien s’avère poussif. Renato Pozzetto y est très bien et sauve certaines scènes, surtout celles de casting.
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 Sujet du message: Re: Dino Risi
MessagePosté: 16 Mar 2021, 16:07 
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1963 : Les Monstres (I mostri )
Supérieur aux Nouveaux Monstres sortis 15 ans plus tard (dont je me souviens en particulier de Senza parole avec Ornella Muti), plus homogène (la "suite" était co-réalisé avec Monicelli et Scola) malgré ses 20 sketchs de durée très variable (de moins d'une minute pour I Mostri qui se contente de photographier deux carabinieri abrutis et édentés à une vingtaine de minutes pour le dernier La Nobile Arte, joyau d'humour et de poésie). Et surtout la découverte d'un immense acteur, que j'avais pourtant déjà vu dans La Cage aux folles et La Grande bouffe, mais dans des prestations stéréotypée ou neutre (ou en tout cas en retrait des autres membres du quatuor rassemblé par Ferreri). Ici il est immense du premier au dernier sketch, dominant Gassman à qui échoit les rôles les plus ingrats, affublé des pires déguisement et surjouant constamment (hormis dans le dernier sketch). Tognazzi à l'inverse est dans une constante retenue, tour à tour puissant et victime mais sans jamais accentué l'ascendant de l'un ou la misère des seconds. Tout passe chez lui avec une énorme économie de moyen (physique en particulier, jamais de grimaces ou d'outrances, ce qui contraste fortement avec la prestation d'ensemble de son acolyte) et beaucoup de justesse. Très envie du coup de plonger plus avant dans sa filmo, en particulier ses autres films tournés avec Risi.
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 Sujet du message: Re: Dino Risi
MessagePosté: 16 Mar 2021, 16:11 
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Lohmann a écrit:
1963 : Les Monstres (I mostri )
Supérieur aux Nouveaux Monstres sortis 15 ans plus tard (dont je me souviens en particulier de Senza parole avec Ornella Muti), plus homogène (la "suite" était co-réalisé avec Monicelli et Scola) malgré ses 20 sketchs de durée très variable (de moins d'une minute pour I Mostri qui se contente de photographier deux carabinieri abrutis et édentés à une vingtaine de minutes pour le dernier La Nobile Arte, joyau d'humour et de poésie). Et surtout la découverte d'un immense acteur, que j'avais pourtant déjà vu dans La Cage aux folles et La Grande bouffe, mais dans des prestations stéréotypée ou neutre (ou en tout cas en retrait des autres membres du quatuor rassemblé par Ferreri). Ici il est immense du premier au dernier sketch, dominant Gassman à qui échoit les rôles les plus ingrats, affublé des pires déguisement et surjouant constamment (hormis dans le dernier sketch). Tognazzi à l'inverse est dans une constante retenue, tour à tour puissant et victime mais sans jamais accentué l'ascendant de l'un ou la misère des seconds. Tout passe chez lui avec une énorme économie de moyen (physique en particulier, jamais de grimaces ou d'outrances, ce qui contraste fortement avec la prestation d'ensemble de son acolyte) et beaucoup de justesse. Très envie du coup de plonger plus avant dans sa filmo, en particulier ses autres films tournés avec Risi.
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Faut que tu regardes le génial Au nom du peuple italien...face là aussi à un Gassman Over the top mais excellent


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 Sujet du message: Re: Dino Risi
MessagePosté: 16 Mar 2021, 16:39 
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Cantal a écrit:
Faut que tu regardes le génial Au nom du peuple italien...face là aussi à un Gassman Over the top mais excellent

J'ai clairement énormément à découvrir chez Risi, je n'en ai pas vu plus de 5.


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 Sujet du message: Re: Dino Risi
MessagePosté: 03 Juin 2021, 09:31 
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Je poste mon petit top, avec l'ajout de l'émouvant mais un peu caricatural Le Jeudi (forcément, le sujet me parle : un père divorcé passe une journée avec son fils de 8 ans), sans doute mon préféré du cinéaste :

1. Le Jeudi
2. Parfum de femme
3. Le Fanfaron
4. Belles mais pauvres
5. Le Fou de guerre
6. Fantôme d'amour

J'ai téléchargé Le Bon roi Dagobert, ça vaut quoi (Oui quand je découvre un cinéaste, je commence par les plus nuls :D ) ? Je vais poursuivre un peu la découverte, sans beaucoup de curiosité, juste parce ses films ne sont pas très longs. Ses films à sketchs ne m'intéressent pas, mais il doit bien y avoir une ou deux "perles" de plus à voir.

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 Sujet du message: Re: Dino Risi
MessagePosté: 03 Juin 2021, 09:38 
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Cosmo a écrit:
J'ai téléchargé Le Bon roi Dagobert, ça vaut quoi (Oui quand je découvre un cinéaste, je commence par les plus nuls :D )?

De mémoire c'est très mauvais.

Cosmo a écrit:
Ses films à sketchs ne m'intéressent pas, mais il doit bien y avoir une ou deux "perles" de plus à voir.

A minima celui dont je parle juste au-dessus.


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 Sujet du message: Re: Dino Risi
MessagePosté: 03 Juin 2021, 10:02 
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Au nom du peuple italien, effectivement, je note, merci !

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 Sujet du message: Re: Dino Risi
MessagePosté: 03 Juin 2021, 10:03 
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Cosmo a écrit:
Au nom du peuple italien, effectivement, je note, merci !

Mais non, Les Monstres, c'est Cantal qui cite celui-là.


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 Sujet du message: Re: Dino Risi
MessagePosté: 03 Juin 2021, 10:08 
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Ah zut, pardon :D
Je vous confonds

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 Sujet du message: Re: Dino Risi
MessagePosté: 03 Juin 2021, 10:10 
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Cosmo a écrit:
Ah zut, pardon :D
Je vous confonds

Pourtant moi au moins j'ai un avatar.


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 Sujet du message: Re: Dino Risi
MessagePosté: 03 Juin 2021, 10:20 
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Vu Une Vie Difficile récemment, tès beau, vraiment à la limite entre comédie et drame et penchant plus vers le second.


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 Sujet du message: Re: Dino Risi
MessagePosté: 03 Juin 2021, 11:21 
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L'oeuvre est variée quand même et donnerait envie d'en faire au moins deux séparés selon le degré de sérieux des films (il a fait pas mal d'excellentes petites satires mais qui restent anecdotiques). Je me lance quand même :

1- Le Jeudi
2- Le Fanfaron
3- Ames perdues
4- Parfum de Femme
5- Le Gaucho
6- Valse d'amour
7- L'homme à la ferrari
8- Une Vie difficile
9- La Chambre de l'évêque
10- Pauvres millionnaires

J'en ai probablement oublié. Et oui Une vie difficile, qui a une très bonne réputation, l'une des meilleures dans sa filmographie, m'avait un peu ennuyé je crois.


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 Sujet du message: Re: Dino Risi
MessagePosté: 03 Juin 2021, 11:24 
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L'homme à la ferrari je l'ai téléchargé aussi, j'avais oublié.

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 Sujet du message: Re: Dino Risi
MessagePosté: 03 Juin 2021, 11:39 
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Pochade sur le démon de midi et la veulerie masculine comme le cinéma italien en produisait à la pelle à l'époque. Riquiqui mais coloré et bon.

J'ai oublié L'ombrellone qui est une excellente satire des classes moyennes à l'ère de la consommation de masse.


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 Sujet du message: Re: Dino Risi
MessagePosté: 23 Mai 2022, 07:49 
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Mr Degryse a écrit:
Citation:
Mais il se trouve que je n'aime pas beaucoup les deux personnages principaux du Fanfaron.


Moi non plus. Il y en a même un qui m'horripile. Tout le côté gouailleur, m'as tu vu qui m'exaspère. Mais cela m'empêche pas d'aimer le film.


Sinon j'avais beaucoup aimé aussi parfum de femme. Cela donne d'ailleurs envie de voir autre chose de lui que les 3 que j'ai vus.


C'est la force et la faiblesse du film, Trintignant n'existe pas beaucoup, n'est qu'un pur regard, lucide mais réduisant ses proches au seul angle sociologique (l'inverse du personnage de Gassman qui est une présence qui cherche un regard, ils sont aussi opposés de manière oedipienne : un fils sans père et l'inverse) , en un sens sa mort développe cette logique, il n'a pas besoin de vivre car il ne recherche que du sens. Comme vous je n'étais pas à fond à cause du côté buddy movie oedipien mais il faut reconnaître que cet artifice fait exister intensément les personnages secondaires (les oncles et la tante hoberaux à la campagne, la plage, la femme et la fille) malgré la brièveté des scènes.
Aussi étonnant de voir comment la critique sociale devient, par le seul fait de séparer les personnages à leur milieu, une manière de limiter la crudité sexuelle du film (une perruque suffirait à faire basculer le personnage dans le quasi-inceste) , deux formes de lucidité jumelles mais qui travaillent ici en sens opposé

C'est je crois mon premier Dino Risi (à part le Fou de Guerre vu enfant)

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman


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