Forum de FilmDeCulte

Tu craques toi. Si il a de l'intérêt voyons. Excuse ce pauvre Romero que sa première finalité ne soit pas de te faire chier dans tes brailles... il a autre chose à foutre !

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et Big John aussi?!...

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mais lol toi !
t'as pas compris mon message, je disais justement que je ne m'attendais pas à avoir peur, j'attendais rien...
seul l'Ennui s'est annoncé à moi

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On a frôlé la fissure anale...

J'ai très bien compris et tu dis qu'il est mou et sans intérêts. Ben non... voilà le fond de ma pensée de barbu pervers.

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J'ai peur de le regarder...
Rien à voir avec les zombies...

Ah il faut pourtant... tu aimes les autres films de Romero ?

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Oui.
Grand traumatisé à 10 ans par des zombies puis "Night Of The Living Dead" au collège, je ne m'en suis jamais remis, c'est mon fantasme, me lever un jour avec une bonne raison de buter mon prochain et de laisser mon imagination fertilement sadique s'épanouir dans la réalité.

Je disais (méga-subtilement) que j'ai peur d'être déçu.

Il me semblait bien, mais je ne suis pas l'empereur de la subtilité, mais plutôt celui de la susceptibilité.

Oui tu peux être déçu, forcément, mais tu peux aussi apprécier le film pour la continuité qu'il propose aux précédents films. Ou tu peux, comme moi, aimer le film tout simplement pour ce qu'il propose.

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1) Hal5, Jericho, Scythe, à peu près tous.

2) Moi. (parait qu'on appelle ça du vendisme, je dirais que je l'ai regardé d'une manière particulière, ce qui fait que j'y ai trouvé mon compte)

3) The Black addiction.


Joli message, bien resumé, les positions sont clarifiées.

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

En même temps je me retrouve aussi dans la deuxième catégorie.

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Bon Land of the Dead sentait déjà bien fort le renfermé mais j'étais curieux de voir ici comment ce dispositif formel particulier serait exploité par Romero. Ca va vite parce qu'il n'en fait rien et, sans chercher forcément un REC bis, j'ai l'impression de voir un film de grabataire tellement tout est dénué de nerf, de tension, ne serait-ce qu'une simili mini puissance dramatique. Comme dit plus haut je ne me crois pas une seconde dans un doc (même si on t'explique que le résultat n'est pas brut - truc totalement batard), surtout quand on se permet des scènes turbo-connes comme celle du mec qui préfère rester dans l'hôpital car sa caméra doit rester branchée ( ). Plus haut Black dit que le film ne cherche pas à faire peur, je ne comprends pas alors pourquoi cette scène où le mec va se trimballer seul dans un sous-sol alors un zombie rôde pas loin et que POUF un mec apparaît d'un coup dans le champs... le film est d'un non-inspiré absolu à mes yeux.

Quand je vois la séquence du zombie qui va croquer le mec sortant de sa baignoire, je me suis immédiatement cru avec ma navet-buddie, sur son canapé, à voir des inédits foireux en mangeant 2 chipsters. Et je peux pas être accusé de cynisme rigolard, je regarde même les Shyamalan avec le premier des degrés.

Pour ce qui est du discours, puisque ça me semble être l'essentiel ici, je trouve le film déjà complètement dépassé, super lourdingue *tu l'entends toi le stabilo qui chuinte sur la feuille?* quant au rapport aux images, et effectivement j'ai aussi pensé à un Redacted mais par un pépé perdu.

J'avais quelques qualités en tête mercredi soir mais je crois que je les ai oubliées. Peut-être juste parce que j'aime bien voir des zombies (salut les mecs).

Sinon je crois que je n'ai vu nulle part ailleurs cette année des personnages aussi nuls. Mention au vieux prof et ses répliques ridicules (les matins comme les miroirs sont faits pour effrayer les vieux hommes ) et j'adore comment l'histoire de la blonde s'achève genre "bon bah pouf".

2/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

ah non je crois pas là, on doit être quelques-uns quand même.

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Il faudrait que tu te décides à écrire un peu des fois.

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je préfère parler en fait moi, je suis un ancien tu sais...
mais quand tu veux tu viens à paris hein!

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Moi aussi, je peux?


Bon, allez, part II: Y a t-il un mort-vivant dans dans le film??

Bon, alors, sur cette histoire de mollesse, d'impact horrifique, je pense d'abord qu'elle fait partie du film et du point de vue. Je disais dans mon premier post que Romero nous oppresse en recentrant la caméra sur les vivants, en réduisant le champ alors que les morts sont tout autour. Et le truc c'est ça, c'est qu'il se centre plus sur l'horreur. Elle est quasiment hors-champ. Le film ne doit pas faire peur, parce qu'il montre cet échec d'une représentation qui tourne sur elle-même due à l'impossibilité de rendre compte quand on est déjà d'un côté, c'est à dire à l'incompréhension totale et fondamentale.


Ce qui m'amène à mon deuxième point. Il n'y a pas de Zombies dans Diary of the dead. Bien sûr, on en voit un ou deux, même parfois beaucoup, mais c'est tout sauf le sujet du film. Dans les films de morts-vivants de Romero, il y avait ce qu'on avait rejeté ou refoulé, qui réapparaissait là! dont il fallait prendre conscience. On ouvre les, yeux et y a des morts-vivants partout.

Ici, l'objet est inverse, c'est tout le contraire d'un film de mort-vivant. Il s'agit de montrer comment on les ferme. On veut les ouvrir, et ça rate. Même la nouvelle direction sur la survie et le sauvetage de l'humanité s'articule finalement sur cette thématique.


Donc, pas de morts-vivants, une figure même pas traitée. Fin de l'évolution du monstre. Faut dire que Romero était peut-être déjà allé au bout, de cette thématique là... La seule chose qu'il aurait pu faire en plus, de ce côté, ça aurait été de montrer des morts-vivants vivants et des vivants morts, qui chassent ces pauvres innocents. Ça aurait sans doute été un peu lourd.

(Et malgré cela, il finit par montrer cette évolution, dans Diary, d'une manière assez fine. , notamment. Toujours en prenant ce point de vue journalistique recentré ).


Du coup, un discours grossier sur les média,s je ne crois pas. Il est juste illustré fondamentalement par le film. S'il n'y pas d'horreur, c'est parce que le film veut et parvient à montrer son impossibilité.

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

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