Forum de FilmDeCulte

Je l'ai revu y a pas longtemps en plus, faudrait que je créé le topic. C'est moins intéressant que ses autres films mais c'est mené avec sincérité.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Pour faire plaisir à QGJ.

Revu ce weekend. Il faisait partie de ses films que j'avais vu il y a une vingtaine d'années et dont je n'avais littéralement aucun souvenir à part vaguement des images de tempêtes. Totale redécouverte donc pour ce film tellement étonnant, tellement étrange avec une ambiance extrêmement particulière. Pour faire court, j'adore l'introduction les 15 premières minutes disons et évidemment j'adore le décrochement total de la dernière demie-heure qui plonge totalement dans une espèce de film d'aventures fantastique allégorique qui embrasse l'histoire de l'Australie. Au milieu je trouve le film plus banal, curieux film de procès, un peu chiant, un peu lourd. Mais j'adore le petit thème musical au synthé qui va très bien avec l'aspect onirique du film. Je préfère d'assez loin Picnic à Hanging Rock mais ça reste un film génial.

5/6

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CroqAnimement votre

Putain, trop envie de le voir celui-là!!!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est ça qui est beau avec Peter Weir, y a pas un seul mauvais film.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

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Mais sinon ça me chauffe aussi, comme d'autres et je sens que ce sera une rétro 2024.

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Oui grand réal sous estimé Weir. Il a 79 ans, je doute qu'il refasse un film (mais j'aimerais tellement) .

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CroqAnimement votre

Grave, et je ne comprends pas pourquoi il n'a plus rien fait depuis 2011... Quand je vois tous les octogénaires en activité (Scott, Woody, Clint, Mann, Scorsese, Coppola, Miyazaki, et j'en passe) qui insistent (avec plus ou moins de bonheur, hum) je me dis qu'il devrait encore en avoir sous le capot. Ce serait dommage de terminer sa carrière sur The Way Back qui n'était pas terrible..
Après, tout le monde a droit à la retraite..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Moi j'aime beaucoup The way back, jamais trop compris pourquoi il avait si mauvaise réputation (même s'il est pas au niveau de plein d'autres de ses films on est d'accord).
Sinon quand on regarde il a fait que deux films depuis l'an 2000, donc je pense qu'il choisit ses projets vraiment avec soin et qu'il s'y plonge à fond. Mais oui c'est vraiment dommage.

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CroqAnimement votre

Il a dit récemment dans une interview que c'était fini pour lui.

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Là, ça date de novembre 2022 : https://www.smh.com.au/culture/movies/f ... 5bxy2.html

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Merde (et merci pour l'interview même si tu sens le mec qui a pas trop envie d'approfondir les questions).

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CroqAnimement votre

Celle de Jerónimo : top-peter-weir-t11043-15.html

Quel improbable film.

De manière plus frontale que dans Picnic at Hanging Rock, Weir continue de creuser la notion d'un peuple de colons, bien installés cette fois, confrontés au mysticisme du peuple originale de cette terre, celui-là même dont ils respectent les lois ancestrales tout en niant leur présence potentielle en pleine ville, lieu qui aurait été civilisé. Pour incarner cette thématique, le scénario a l'idée judicieuse de choisir comme protagoniste un avocat, spécialisé dans les questions de taxes qui plus est, aka la personne la plus terre-à-terre du monde, et de le soumettre à des visions. Par conséquent, le film s'hybride constamment, commençant par du film-catastrophe (le déluge venu littéralement de nulle part, d'un ciel sans nuages) avant d'adopter une imagerie héritée du cinéma d'horreur (les cauchemars, avec des plans tout simples mais que je retiendrai longtemps) pour donner ensuite dans le film judiciaire (comme une version tribale de A Few Good Men - en beaucoup moins bien cela dit - sur la friction entre une communauté spécifique avec ces codes secrets et l'étranger qui veut juste leur faire dire la vérité pour les sauver) avant un final à deux doigts du Indiana Jones.
Il est dommage que le film soit globalement un peu mollasson, surtout dans son tiers central qui s'enlise un peu dans l'exposition, mais le voyage du personnage principal, sa bascule, contiennent vraiment de jolies choses, susceptibles de me hanter.

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