Forum de FilmDeCulte

Depuis que je fractionne les films en 2, je revis.

(des fois, j'en regarde 40 minutes le matin... puis 1h le soir hahaha).

Pareil. Y a même eu un gap de deux semaines entre mon visionnage des deux parties de AO, LE DERNIER NEANDERTAL...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Quasi obligé, ça !

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Ne rien dire...ne rien dire...ne rien dire...

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Oui pour le coup je pourrais jamais faire ça, quel charcutage...

Mais du coup il te reste 50 minutes à regarder. Tu les cases où, hein?

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Netflix les gars, Netflix.

Mais c’est ça ou rien, que veux-tu qu’on te dise ?

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Rien.

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Michael Bay, je l'ai fini... sur une aire d'autoroute au portable en attendant que ma fille sorte des chiottes.

L'âge et l'expérience de spectateur jouent aussi un rôle. En vieillissant on repère des canevas ou schémas convenus, y compris dans des films présentés comme des événements (le côté néo-Campion du dernier Sciamma, sans qu'on sache si elle accompagne le vieillissement du public ou bien parie sur son amnésie est un bon exemple). La critique devient aussi moins prescriptive. Je n'ai pas forcément envie de voir plus d'une cinquantaine de films par ans. En en voyant trop je risque de passer à côté de films importants. Le fait d'être seul ne rend pas foncièrement plus disponible (les films dont je me souviens le mieux sont ceux vus à deux, l'avis de l'autre aidait à constituer mon propre et en retour sa manière de réagir au film me révélait un aspect de sa personnalité ou de sa vision du monde que le rapport quotidien n'aurait peut-être pas permis d'exprimer). La cinémathèque est pour moi un endroit qu'il est plus facile de fréquenter en couple que seul, indépendamment de la qualité de sa programmation.

Par contre comme le dit Karloff les salles de cinéma ont de plus en plus une programmation événementielle d'où des occasions manquées (le dernier Godard visible qu'un seul weekend à Bruxelles, le film de Zad présenté dans un festival documentaire intéressant mais ne mettant pas tellement en valeur da propre programmation) et une sélection indirecte du public sur des critères sociologiques.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

J'ai toujours eu une cinéphilie plutôt solitaire... et justement ce forum a été un incroyable lieu de conversation pour moi. Même quand je vais en festival, j'établis souvent mon programme seul.

Même sans aller jusque là, j'ai dû couper hier soir la diffusion de El Reino cinq ou six fois (téléphone qui sonne, bouffe à faire, envie de pisser...). Et comme je le disais, ce n'est pas forcément un choix : c'est ça ou rien.

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Moi aussi je préfère voir un film en plusieurs fois dans le métro que de ne pas le voir par manque de temps. Et j'ai vu des chefs d'œuvre sur mon téléphone sans avoir eu l'impression de "mal voir" le film (souvenir d'avoir découvert L'enfance nue de Pialat dans le train pour le Festival de Cannes en me disant que quoi qu'il arrive je verrai pas aussi bien sur place).

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CroqAnimement votre

Ah ouais plusieurs fois + téléphone...

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