Forum de FilmDeCulte

lol

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Oui enfin surtout pour adhérer au trip "Grindhouse" de base où non seulement le fil métait une série B en sale état mais où parfois des bobines manquaient.

D'ailleurs, à ce que j'avais lu, Tarantino avait prévu de tourner les scènes qu'il enlèverait (et les a enlevés) mais Rodriguez non.

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Si c'est bien la scène de lap-dance qui a été enlevée de la version courte, alors je suis franchement heureux qu'il l'ait réintégrée... Parce que cette scène, pffoulàlà ...

Toi tu devrais savoir, les BAs (cinq en tout, c'est ça?) sont trouvables sur YouTube/DailyMotion?

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Yep, en qualité pourrave. (mais comme ça fait longtemps, y en a peut-être des nickel maintenant...)

Les BA y étaient la première semaine et ont été retirées par la suite, il faut checker de nouveau...

- Fair enough. So what's your name, Icy?
- Stuntman Mike.
- [pause] "Stuntman Mike's" your name?
- You can ask anybody.
- Hey Warren, who is this guy?
- Stuntman Mike.
- And who the hell is Stuntman Mike?
- He's a stuntman.

6/6
La suite dans les jours qui viennent.

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ye le savait

Le film dont vous allez lire la critique a été sponsorisé par le label des spectateurs déçus.

Ou comment t'arrives à être un poil déçu même quand tu n'attends plus rien. Si ce n'est le strict minimum. Et là j'ai eu ça et un poil plus.

Bon j'abuse peut-être un peu mais en fait, c'est que j'ai été désarçonné par la 2e partie, qui s'étire je trouve, alors que j'étais à fond durant la première.
Dès le générique, non, je recommence, dès LES LOGOS, je suis à fond dedans.

Le film transpire l'amour, encore une fois. A l'instar de Kill Bill. L'amour des femmes, l'amour du cinéma, et par extension toute une culture passée américaine, comme en témoigne tous ces gros plans affectifs sur des bouts de juke box, et vinyls, et autres, tout comme il le fait avec ces pieds nus ou ces culs. Tarantino aime ce qu'il fait. Et ça se voit. Et c'est bien.

Je trouve toute cette première partie très bien. On peut se permettre d'être bavard quand on arrive à être drôle et à ne pas se faire ennuyer le spectateur. Ce long crescendo vers l'accident absolument génialissime me gardait en haleine comme jamais, avec ses cameos, son grain, ses artures, ses faux raccords, sans que cela fasse forcé, sans que cela tienne JUSTE là-dessus. Bref j'étais bien.

Puis arrive la deuxième partie, où la pellicule perd son traitement "grindhouse", où pour le coup, c'est vraiment un peu TROP bavard (surtout quand c'est limite du remake de la première partie), alors j'aime bien quand Tarantino s'auto-cite (la sonnerie de portable Kill Bill, le travelling circulaire autour de la discussion dans le café à la Reservoir Dogs) mais j'attends, j'attends, j'attends la suite.

Et quand la suite débarque...bah à force de se faire hyper, la fameuse course-poursuite finale m'a vraiment pas impressionné. J'aime la première moitié (avec Zoé sur le capot, à des moments, on sent vraiment le danger, c'est assez fort, puis t'as une blague qui casse un peu le truc) mais la deuxième, mouais...course de papy, rentre-dedans basiques...enfin c'est bien quand même, j'exagère mais bon, je demandais pas non plus une foire CGI, ou du Michael Bay ou quoi mais bon...après tout ce qu'on en disait, je m'attendais à mieux.

J'aime cependant la fin super abrupte.


Le film passe peut-être mieux, écourté, dans une soirée délire avec Planet Terror et des trailers marrants...une séance qu'on sera obligé de se faire entre potes grâce aux distributeurs.

Fuck 2007.

4,5/6

PS : bon et maintenant Quentin, t'arrête la facilité...si tu dois t'amuser, fais-le au moins comme dans Kill Bill, avec des persos plus attachants.

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Il faudrait d'ailleurs que je revois Pulp Fiction pour savoir si je suis définitivement converti à Tarantino (trois 6/6 successifs) ou bien si ça ne marche qu'avec les derniers.

Ca ne détronera pas Rocky Balboa, par contre !

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5,5/6. Epoustouflant. J'écrirais autre chose de plus consistant demain

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Si les dialogues de "Reservoir Dogs" avaient quelque chose d'immédiatement culte, je pense que ceux de "Death Proof" expriment de manière encore plus radicale le sens profond du cinéma de Tarantino, entre fétichisme excessif et babillage naturel, mais surtout dans cette constante volonté de représenter ses personnages dans un entre-deux toujours ambigu entre réalité et fiction, ce qui est d'ailleurs renforcé par la non-clarté des temporalités (l'irruption du portable et de références actuelles dans univers codifié dès 70's). A ce titre, le personnage de Zoe Bell, cascadeuse elle-même qui joue son propre rôle, en est l'exemple le plus frappant et le plus évident. C'est même le film le plus expérimental et le plus "schizophrène" que Tarantino ait fait, et non seulement parce que les deux parties semblent se dialoguer, se compléter, à travers la répétition des motifs. C'est un film constamment réflexif sur lui-même, mais qui, malgré ses zig-zags narratifs, semble toujours suivre une ligne toute tracée pour atteindre au final une jouissance simple et totale. Un film toujours tourné vers le passé, profondément égoïste mais en même temps constamment moderne, ouvert et généreux... Je pense même que ce petit film de récréation en dit beaucoup plus sur Tarantino lui-même que le gros morceau qu'était "Kill Bill" (où il s'agissait juste d'une super-héroine aspirant à une vie normale). Bien sûr, j'adore "Kill Bill", mais "Death Proof" me semble bien plus éclairant sur la conception du cinéma tel que le voit Tarantino. C'est un film plus intéressant à analyser.

Et puis les chicks resteront toujours plus bavardes que les hommes.

'tain vous êtes gentils, les mecs, hein.

Bon chuis content pour vous, au moins.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Le commentaire condescendant suivi d'un dédouanage bidon.

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