Forum de FilmDeCulte

Toi, moi et DPSR.


Zad.

Et j'suis d'accord avec Zad.

Ben si je l'ai vu, pourquoi?

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J'ai l'impression que personne ne parle la même langue là...

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N'écoutez pas Film Freak

Ouais mais t'as vu le film ou pas?

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Ah merde, j'avais cru que non car tu commençais par "j'ai l'impression de l'avoir vu mille fois ce film" et j'ai mal interprété...

Putain, je suis à la ramasse.

Enfin la première heure, après je me suis barré.

Ouais bon, je crois que la connaissance d'un réalisateur joue beaucoup sur l'appréciation et le point de vue qu'on peut avoir d'un de ses films (voir le petit débat pour le film Déjeuner sur l'Herbe de Renoir).

Enfin, j'ai quand même vu pas mal des premières oeuvres de Denis Côté, et connaissant ce qu'il a fait dans le passé, je trouve son évolution intéressante. Le mec a des obsessions, et une façon de les traiter assez unique (lorsqu'on va au-delà de la vision néo-académique auteurisante de la chose). Et pour moi, Curling est l'aboutissement de son oeuvre (ou le commencement de l'aboutissement). Bien sûr, je n'entends pas par là que c'est un chef-d'oeuvre. Mais un petit bijou très certainement.

Il est certains que si on se tape Amistad comme premier Spielberg, ou bien Black Dahlia comme premier DePalma, on risque de trouver ça banal et académique. Mais les connaisseurs de Spielberg et DePalma vont trouver un moyen de trouver ça un minimum intéressant. Des obsessions reviennent.

Et puis, ma vision de Curling est bien sûr influencé par le fait que je sois québécois. Je me reconnais dans ce film. Donc, je comprend parfaitement que le découvrir en France ne soit pas dans les meilleures conditions (la méconnaissance du réal, et de notre culture en général).

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"marre du retour infini de ce topic"

Ok c'est assez bien réalisé, la direction d'acteurs est bonne et il règne une atmosphère assez intrigante mais sur 1H30 ça reste chiant et très long.

2,5/6

PS Et j'adore le cinéma québécois david Disons qu'on sent le potentiel derrière mais niveau scénario ça pêche sévère...

Cadrages élégants et au couteau, rythme dans des chaussons, violence anesthésiée et touches surréalistes/oniriques/absurdes distanciées... C'est vrai que ça fleure bon un certain académisme, mais j'aime assez tous les sous-entendus et la pesanteur psychanalytique / criminelle qui se retrouvent finalement évacuée très simplement de manière dérisoire dans la rencontre finale, sans qu'on sache forcément si tout est résolu / planqué. Reste que si je n'ai rien contre les esthétiques qui cherchent une certaine évidence et l'assurance appaisée, ici c'est particulièrement sage et innofensif, ça ne remue pas grand chose... J'ai presque eu l'impression que le Curling est une métaphore du cinéaste qui nettoie constamment la piste pour laisser son film glisser tout seul, bien au centre. Les acteurs sont quand même bons et je préfère encore ça à Dolan, il n'y a pas photo...

Quatrième film du réalisateur canadien que je vois et toujours ce même rythme neurasthénique qui me laisse perplexe. J'ai beaucoup lutté durant la première heure, surtout qu'il ne se passe pas grand chose à l'écran. La suite m'a davangage séduit, déjà car l'étrange prend place dans le récit et surtout que l'interprète principal joue enfin autre chose que Droopy au pays des Caribou. L'acteur et sa fille sont d'ailleurs très bien et il faut reconnaitre un vrai sens de la composition du cadre de la part du cinéaste. Si vous êtes curieux, c'est sur Mubi mais je vous préviens : c'est lent, tabernacle.

3/6

Pas accroché. J’ai dû passer à côté.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Denis (sur)Côté, presque détesté tout ce que j'ai vu de lui.

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CroqAnimement votre

T'es dans le Denis.

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De la comédie française, messieurs dames