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MessagePosté: 25 Mai 2022, 21:22 
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Dans un futur proche, les humains ont appris à vivre sans leur enveloppe corporelle. L'Humanité est désormais capable de modifier sa composition biologique et notamment de se métamorphoser. Le « performeur » Saul Tenser en a fait un spectacle. Avec sa partenaire Caprice, il dévoile en temps réel à ses adeptes l'ablation et la transformation de ses organes.


Etrange film de Cronenberg qu'on pourrait définir comme un pur film d'hybridation. Hybridation de son oeuvre par le mélange qui est fait de ses différentes thématiques et styles. Les crimes du futur, c'est un peu une évolution d'Existenz et de Crash qui a été contaminée par Cosmopolis ou Map to the stars. Un film où on parle à 100% de la fascination de Cronenberg pour le corps humain de manière très froide. On pourrait d'ailleurs reprocher au film d'être très théorique et de manquer un peu d'émotion, mais thématiquement il est très riche à l'intérieur et constitue un peu l'aboutissement théorique du cinéma de Cronenberg par tout ce qui a trait ici aux organes.

Car on va en voir des organes. On pourrait s'amuser à parler de point C pour le film. Rien à voir avec la première lettre du nom du cinéaste, mais à l'image de Crash qui développait la voiture comme continuation du corps humain et décrivait l'amour "mécanique", ici la chirurgie c'est le sexe. C'est d'ailleurs explicitement dit par le personnage de Stewart. On va donc avoir droit à assister à plusieurs coups de scalpels et une autopsie où les organes présents sont mis en place dans des performances artistiques. Sur ce point, on peut lire une vraie réflexion de Cronenberg sur son cinéma et à quel moment l'oeuvre artistique nait. Au moment où il est conçu (scénariste)? Au moment où il est exécuté (réalisé)?

Le film est ambitieux. Derrière la sobriété du jeu des acteurs, l'atmosphère très paisible qui devient au fil des minutes envoûtante, Cronenberg brasse une multitude de thèmes sans les négliger. Rapport au corps, transhumanisme, art performatif et contemporain, statut d'artiste, art maniéré ou brut...le tissu du film est passionnant. Après on va pas se le cacher, c'est un film qui demeure encore plus appréciable quand on connait bien la filmographie du canadien. Cronenberg confirme qu'il est le meilleur commentateur de son oeuvre. Avec Crimes of the future, ce n'est pas son meilleur film, mais celui qui synthétise toute la fascination du Canadien pour la bidoche et l'évolution de son style durant sa longue carrière par les nombreux ponts qu'il construit avec ses précédents films.

4,5/6


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MessagePosté: 26 Mai 2022, 17:39 
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La connaissance de toute l’œuvre du cinéaste, de son évolution au fil du temps et de sa réception publique et critique, est carrément un pré-requis indispensable, tant le film est monstrueusement méta…j’aimerais bien savoir s’il vise précisément un (ou des) confrères à travers le danseur qui n’a rien pu dire et voir mais qui a bien tout entendu…j’ai besoin de le revoir pour digérer tout ça (c’est le cas de le dire)…


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MessagePosté: 26 Mai 2022, 20:02 
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Fenrir a écrit:
La connaissance de toute l’œuvre du cinéaste, de son évolution au fil du temps et de sa réception publique et critique, est carrément un pré-requis indispensable, tant le film est monstrueusement méta…j’aimerais bien savoir s’il vise précisément un (ou des) confrères à travers le danseur qui n’a rien pu dire et voir mais qui a bien tout entendu…j’ai besoin de le revoir pour digérer tout ça (c’est le cas de le dire)…
C'est clairement pas son plus accessible mais qu'est-ce que c'est riche dans le fond, bordel.


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MessagePosté: 28 Mai 2022, 16:38 
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Passionnant retour de Cronenberg au film de genre qu'il a contribué à annoblir. L'atmosphère est chargée de sérieux (pouvant en laisser certains au bord du chemin: trois personnes sont parties de ma salle). Et s'il y a bien un discours méta, Cronenberg ne joue pas non plus au vieux sage qui prend de la distance: il s'engage à fond dans son scénario (ressorti des tiroirs) et livre une réflexion frappante sur le rapport entre développement industriel et corps. Les thèmes de toujours de Cronenberg s'approndissent d'un enjeu écologique inédit.

L'univers créé, d'abord opaque, intriguant notamment grâce aux costumes et aux décors, se dévoile peu à peu dans un scénario déroutant, aux détours duquel on peine parfois à distinguer la destination (la carrière des deux artistes? la confrontation avec le bureau des enregistrements? la lutte contre la subversion politique?). Certains tenants et aboutissants des technologies présentées, ainsi que de l'art qui en découle, auraient mérité davantage d'explications, mais je soupçonne Cronenberg de ne pas être lui-même très au clair sur ce qui semble être un geste avant tout poétique et non cohérent de bout en bout.

Il y a comme souvent chez le cinéaste un dernier acte opératique tendu et émouvant qui brise le glacis. Le dernier plan,
vu à travers la bague-caméra de Seydoux (tout est constamment photographié ou filmé, on est en plein dans notre présent), est très beau, son noir et blanc rejouant la puissance primitive du cinéma muet pour l'épiphanie corporelle de Mortensen, qui se rend compte qu'il est l'un de ces transhumains qui sont sur le point de menacer l'ordre social.


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MessagePosté: 28 Mai 2022, 22:35 
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Excellente analyse de ce non moins passionnant film : https://www.rayonvertcinema.org/crimes-of-the-future-david-cronenberg/


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MessagePosté: 30 Mai 2022, 16:37 
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Retour bienvenu au body horror, le film présente un univers une fois de plus séduisant, notamment dans la confluence de l'art et de la politique mais aussi, comme d'habitude, dans l'éternelle quête d'une nouvelle charnalité ou sexualité. Le decorum avec lequel le cinéaste caractérise son petit monde, avec ses burkas de germophobes, son public voyeuriste et ses épaves de bateau omniprésentes, confère à l'ensemble une atmosphère délétère à-propos...

...qui n'évite malheureusement pas d'être plombant la plupart du temps.
Malgré un bon nombre d'idées intéressantes, notamment dans la versatilité du protagoniste campé par Mortensen, Crimes of the Future tient du film-somme mais surtout de la redite en moins bien, tant dans les motifs entomologiques ou le performance art que plus largement dans la thématique de la mutation à accepter (qui sonne d'ailleurs bizarrement post-Covid).

Il faut dire que le récit se perd en circonvolutions inutiles, partant dans tous les sens, et que tout ce que le film recèle de pertinent est souvent grossièrement explicité par le même verbiage qui alourdissait particulièrement les derniers films de l'auteur.
Pas fan non plus de la direction d'acteurs ("sobriété" lol) notamment en ce qui concerne Kristen Stewart.

Mais un jour il refera un bon film...

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MessagePosté: 30 Mai 2022, 16:53 
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Antichrist
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Ce qui m'a surpris, dès les premières minutes, c'est le manque de budget et d'ampleur visuelle. Tout est vide, tout est plat, les gadgets font plastoc comme pas possibles, difficile d'être impressionné quand on voit tout de suite que c'est un faux ventre en latex. Par contre, j'aime l'étrangeté du film, son érotisme las, Viggo et Léa. Dommage que le récit passionne guère (et l'acteur Speedman est mauvais comme cochon), je suis sûr qu'il y a un très bon Cronenberg à faire à partir du matériel existant mais en l'état... Déçu.

3/6 gentil


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MessagePosté: 31 Mai 2022, 11:30 
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Karloff a écrit:
Ce qui m'a surpris, dès les premières minutes, c'est le manque de budget et d'ampleur visuelle. Tout est vide, tout est plat, les gadgets font plastoc comme pas possibles, difficile d'être impressionné quand on voit tout de suite que c'est un faux ventre en latex.


Je n'ai pas pris ça pour un manque de budget sur le moment mais tu as sûrement raison. En revanche ça ne me pose pas de problème chez Cronenberg, ce vide. Esthétiquement, le cinéaste a toujours joué du vide des décors pour ne pas trop "dater" ou localiser ses films, qu'ils aient une dimension abstraite.


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MessagePosté: 21 Juin 2022, 16:28 
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Robot in Disguise
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Je connais mal Cronenberg et globalement j'accroche assez peu à son cinéma, sauf à ses films plus horreur/genre (SCANNERS, LA MOUCHE...) ou classiques (A HISTORY OF VIOLENCE). Inutile de dire qu'ici j'ai été puissamment et violemment largué tout du long. Impossible pour moi de rentrer dans le délire du film, de même comprendre de quoi ça voulait parler, arriver à lire où Cronenberg place son curseur.

A la limite j'ai bien aimé le rythme flottant, le mono-style de lumière tout le long, et ce choix de décor grec tellement inattendu. Mais pour le reste, j'ai trouvé ça d'un ennui abyssal.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 21 Juin 2022, 16:50 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Copy-paste avis cannois

Cronenberg est peut-être doué pour offrir des images (relativement) inédites, mais il a perdu le mojo pour nous captiver avec une bonne histoire. Il y a des thèmes super intéressants mais tout semble survolé, inabouti (on dirait qu'il manque une bobine) et l'aspect cheap de l'ensemble (manque de budget évident) n'arrange rien. Bref, un film inerte et amorphe. Et finalement chiant.

2/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 22 Juin 2022, 09:00 
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Enfin vu.

J'ai absolument adoré la première partie, je suis totalement séduit à la fois par l'univers décati de ce décor grec et par le retour aux sources d'un Cronenberg qui replonge enfin dans le pur body horror mâtiné de SF. C'est très (et ce sera finalement "trop") Videodrome ce qui n'est pas pour me déplaire.

Cependant rapidement le scénario part un peu dans tous les sens, est trop dense pour son propre bien nous perdant dans des circonvolutions franchement inutiles (toute cette sous intrigue abandonnée du concours du plus bel organe - idée que j'avais lue dans une interview de Cronenberg il y a bien 10/15 ans) qui ne font qu'alourdir un film qui n'a clairement pas besoin de ça. Trop théorique, trop bavard, tout est un peu trop révélé dans des dialogues surexplicatifs qui finissent par enlever au film sa part de mystère et presque même sa carnalité à force de vouloir étaler une intrigue qui se perd elle-même.

Jusqu'à un point même où le film se fait presque contradictoire entre son propos et sa forme. Ces personnages d'humains évolués qui mangent du plastique pour s'adapter à notre société contemporaine ultra technologique... dans un univers d'où la technologie est totalement absente (pas de portable, pas d'ordinateur rien). C'est tout bête mais ça donne au film un côté purement théorique, presque, et c'est vraiment un comble, désincarné.

Et ça faisait très longtemps qu'une fin ne m'avait pas pris au dépourvu comme ça, je m'attendais absolument pas à ce que le film se finisse à ce moment là, de manière si brutale. La faute à un rythme trop indolent avec une absence totale de climax ou quoi que ce soit qui pourrait s'y apparenter. On a un peu le sentiment d'une porte d'entrée vers un univers plus vaste, je me demande si le scénario n'a pas d'abord été pensé comme une série. Beaucoup de choses laissées en friches, à l'image du personnage de Kristen Stewart, le perso le plus intéressant du film mais dont on ne sait pas très bien quoi faire et qui disparaît du film de manière incompréhensible.

Je ne fais que lister les défauts mais j'ai pourtant plutôt aimé le film. On est dans le cinéma bestof d'un grand auteur à la Passion de De Palma (en mieux tout de même) pour le meilleur et pour le pire. Malgré tout il y a une vraie personnalité, j'aime beaucoup les décors, la lumière, l'univers, cette reflexion sur le corps en tant qu'objet. Mais je crois que je préfère le côté foutraque et plus surprenant dans la carrière de Cronenberg d'un Maps to the stars.

4/6

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MessagePosté: 03 Juil 2022, 07:08 
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Clairement c'est un film qui joue l'hybridation et l'auto-citation de plusieurs Cronenberg. Après y'a pas deux Cronenberg, mais une multiplicité: celui de ses films d'étudiants, celui du body horror dans le cinéma d'exploitation, celui qui acquiert la notoriété avec le body horror, ou encore celui qui se met à faire du polar grand public (A History of Violence et Eastern Promises), prendre Viggo Mortensen dans le rôle principal c'est aussi rappeler ces films (ici son corps est le plus souvent allongé et couvert d'étoffes noires et souffreteux alors qu'il le mettait auparavant en scène tatoué et nu comme puissance d'un corps mafieux). C'est un peu toutes ces facettes de Cronenberg qui sont évoquées dans ce film, mais dans la manière plus théorique et cinéma art et essai de ses deux précédents, Cosmopolis et Maps to The Stars, pas si convaincants parce que d'un meta désabusé sur l'industrie du cinéma et dans un rapport volontairement désamorcé aux scènes, aux plans.

Avec Crimes Of The Future on est toujours dans cette veine théorique désabusée, ici le thème est bien la question de l'artiste, qu'est-ce que le geste artistique (avec une dialectique entre les déterminismes, la conception et la performance), l'exemple extrême classique c'est Duchamp, son urinoir à la con signé (pas n'importe quel urinoir, et le rapport à la fonction organique de l'urinoir, et le mec qui le pète avec un marteau au musée et qui se réclame d'un geste artistique etc.), toute cette théorie de "l'artiste" appliquée à son propre cinéma.

Y'a des scènes de dialogues bien fuckés dans le bureau du registre des organes où on se croirait dans un absurde à la Burroughs (que Cronenberg adapte avec Naked Lunch, autre facette).

On est en effet dans un univers proche de celui d'eXistenZ avec floutage entre technologie et organes, avec tous ces appareils bio-technologiques, ce côté thriller paranoïaque mais avec moins d' énergie.

Tout ça pour dire que je m'attendais au pire mais que j'ai plutôt bien aimé ce film, autre rappel la musique d'Howard Shore dans lequel il baigne, de bonnes scènes avec un plan final excellent (l'évolution de l'humanité c'est de bouffer le plastique qu'elle a produit autant dire que c'est pas vraiment de l'évolution), c'est l'exploitation la plus pertinente de cette veine désabusée du réalisateur, 4,5/6


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MessagePosté: 03 Juil 2022, 09:35 
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Cyniquotron a écrit:
prendre Viggo Mortensen dans le rôle principal c'est aussi rappeler ces films (ici son corps est le plus souvent allongé et couvert d'étoffes noires et souffreteux alors qu'il le mettait auparavant en scène tatoué et nu comme puissance d'un corps mafieux)


C'est un rôle complètement passif, proceptif même, où la moindre de ses sensations et réactions est attendue et recueillie. Il y a une forme de fragilité émotionnelle chez cet acteur, tapie derrière un corps massif et imposant, que Cronenberg a su correctement révéler et exploiter.

Cyniquotron a écrit:
Y'a des scènes de dialogues bien fuckés dans le bureau du registre des organes où on se croirait dans un absurde à la Burroughs (que Cronenberg adapte avec Naked Lunch, autre facette).

On est en effet dans un univers proche de celui d'eXistenZ avec floutage entre technologie et organes, avec tous ces appareils bio-technologiques, ce côté thriller paranoïaque mais avec moins d' énergie.


Je l'ai pas revu depuis très longtemps, mais j'avais été surpris par le ton des scènes dialoguées entre Allegra Geller et son jeune padawan dans "ExistenZ", l'impression de voir une satyre s'amuser à plugger Tintin. Je retrouve cette même veine sarcastique avec la braguette abdominale ou le "Mother" tatoué sur le néo-système digestif de Brecken. Le personnage de Timlin aurait mérité d'être plus développé en ce sens.


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MessagePosté: 03 Juil 2022, 12:42 
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Fenrir a écrit:
ou le "Mother" tatoué sur le néo-système digestif de Brecken (...)

Si j'ai bien compris on ne voit en fait jamais le néo-système digestif de Brecken.
Timlin l'a remplacé par ces nouveaux organes laids et tatoués sur ordre de la police New Vice (ils traduisent ça comment, "néo-mœurs"?)

Je peux sembler tatillon mais c'est une façon de désamorcer la surenchère (
de la dissection du cadavre d'un enfant
), j'ai l'impression que Cronenberg a perdu le mojo pour la représentation filmique premier degré (à partir de Cosmopolis), mais il arrive encore à faire quelque chose dans son commentaire désabusé...


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MessagePosté: 03 Juil 2022, 13:38 
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Ah tu as sûrement raison, j’ai dû louper un wagon entre-temps!
(Ils appellent ça la Nouvelle Brigade de Mœurs je crois)


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