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Inscription: 13 Mai 2010, 11:50
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SESSION 10 ••••Où l'on récompense cinq mois d'attente par des rattrapages - qui consistent donc grosso-modo à se récupérer tous les films asiatiques dans la gueule... Suite aux discussions shoutbox avec Baptiste, j'inaugure un topo des réals, vous me direz si ça aide à motiver !   1/ Typhoon Club (Taifû kurabu) de Shinji Sōmai (Japon, 1985) Les élèves d'un Lycée de la banlieue de Tokyo voient leur comportement modifié par l'approche d'un typhon. [1h54]  2/ Raining in the mountain (Kong shan ling yu) de King Hu (Taïwan, 1979) Dans la Chine de la dynastie Ming, le Supérieur du monastère bouddhique de San Pao doit se choisir un successeur. De hauts dignitaires sont invités pour l’assister dans cette lourde tâche. Mais certains convoitent ardemment le parchemin inestimable abrité par le Temple... [1h54]   3/ Pauvres humains et ballons de papier (Ninjô kamifûsen) de Sadao Yamanaka (Japon, 1937) Un samouraï désespéré s'est pendu. Une nouvelle journée commence, dans les rues des bas quartiers de Tokyo... [1h22]   4/ Les Derniers jours de Pompéi (Gli Ultimi giorni di Pompei) de Mario Caserini (Italie, 1913) Glaucus, un riche notable, achète une jeune esclave aveugle, pour la délivrer des maltraitances de son propriétaire. Il l'installe chez lui comme servante... [1h28] [Intertitres ang.] / À propos des cinéastesShinji Somai (1948-2001) fut le reconstructeur d'une cinématographie qui, en 1980, à l'allure d'un champ de ruines. Sur les vestiges de studios reconvertis à la production massive de films érotiques, il fut le chaînon manquant entre les années 70 (les dernières saillies agressives de la nouvelle vague, les excès crus du cinéma bis) et les années 90 (chroniques adolescente ou familiales apaisées). Il passe pour cela par tous les genres, et par une utilisation répétée mais invisible du plan-séquence, faisant la synthèse entre le public populaire (qui lui fit plusieurs triomphes) et les expérimentations exigeantes de ses pères cinématographiques.
King Hu (1932-1997) est le grande rénovateur du Wu Xia Pian (film de sabre hong-kongais), et le fleuron d'un studio (la Shaw Brothers) avec qui il aura bien du mal à travailler, finissant par s'expatrier à Taïwan pour poursuivre sa filmographie. Retournant aux sources de l'opéra de Pékin, ses combats au rythme complexe ramènent dans le genre une dimension chorégraphique et musicale, à laquelle répond le tableau calme, pacifié, d'une nature vaste et mystérieuse.
Sadao Yamanaka (1909-1938) est souvent perçu comme le père du cinéma parlant japonais. Pionnier du jidaigeki, qu'il tend à moderniser (passé approché dans la trivialité du quotidien, avec réalisme, via des anti-héros...), il développe un style minimaliste pas étranger à celui d'Ozu (dont il était ami). Mort à 29 ans en Mandchourie, où il avait été mobilisé, il laisse derrière lui un dernier film, Pauvres humains et ballons de papier, considéré comme son chef-d’œuvre.
Mario Caserini (1874-1920) est un réalisateur prolifique (plus de 70 films) du cinéma en tableaux, habitué aux fresques historiques et aux adaptations littéraires. Il est l'un des principaux noms du "colossal historique", genre phare du cinéma italien des années 10, sorte de proto-peplum friand de décors monumentaux et de foules, qui préfigure les superpoductions hollywoodiennes. Ce film, aux côtés de Cabiria et de Quo Vadis ?, en est l’emblème le plus célèbre./ Versions et Qualité des copiesTyphoon club : DVD d'origine très médiocre (4/3 letterbox, image molle et grisâtre, légèrement déformée) : il n'en existe pas d'autre. J'ai calculé un fichier vidéo dés-entrelaçant (par interpolation, sinon ça saccadait, pour une raison que j'ignore) et re-contrastant un peu l'ensemble. Sous-titres incrustés ou intégrés, à voir ce que vous préférez. On y perd forcément un peu à la compression, mais je crois que ça vaut le coup, vu l'état initial de l'image...
Raining in the mountain : Bon DVD, rien à signaler.
Pauvres humains et ballons de papier : La copie a souffert mais la restauration et l'édition MOC sont impeccables. Il faudra juste intégrer les sous-titres français au DVD, qui n'en possède pas.
Les Derniers jours de Pompéi : DVD bien compressé, à la vitesse correcte (images manquantes par interpolation) et version teintée. Les intertitres sont en anglais : il n'y a que 87 en tout, je peux me charger de les pseudo-traduire en français si le film est choisi... Le DVD est accompagné d'une partition au piano un peu ronflante, je vous rajoute une piste avec un son de pellicule seul. / CalendrierVendredi 5 septembre : fin des votes.
Session 11 prévue aux alentours du 19 septembre, si le film gagnant de la session 10 a été vu par les deux tiers de ceux ayant voté pour lui.
Film gagnant de la session 10 à voir et à chroniquer avant le Vendredi 26 septembre.
Les foruméens suivants doivent avoir vu et chroniqué le film de Stanley Kwan avant le 5 septembre, s'ils veulent que leur vote soit pris en compte : Art Core, Cooper, Karloff, Mr.Orange, Tetsuo.
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