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They Died with their boots on en V.O.



Un jeune élève nommé Custer se distingue par son talent et son insubordination dans le camp militaire de West Point. Durant la guerre de Sécession, la bataille d'Hanovre est remportée, bien que soldée par un véritable massacre. Il est envoyé par ses supérieurs dans le Dakota, à Fort Lincoln. Mais il se heurte à la fois aux politiciens et aux chercheurs d'or, jusqu'à ce que les indiens de Crazy Horse se soulèvent à leur tour. L'affrontement aura lieu à Little Big Horn..

Au fur et à mesure de ma déception croissante en enfilant les uns derrières les autres les films (clairement les navets pour certains d'entre eux) de Walsh, je ne pensais pas que je serais celui qui ouvrirait un topic pour dire tout le bien de l'un d'entre eux, comme quoi il ne faut jamais désespérer...

De sa filmo je n'avais que très peu de souvenirs (le fait est que j'en avais vu très peu avant ces derniers mois), qui se circonscrivent au seul Gentleman Jim. Et après m'en être fait 6 ou 7 dernièrement, ça n'est pas étonnant vu à quel point Flynn surclasse totalement le reste de tout ses autres castings masculins (mais je n'ai pas encore vu les Cagney). J'avais eu l'occasion de (re)découvrir à quel point Errol Flynn était un excellent acteur dans Dodge City de Curtis, non seulement charismatique mais également très moderne dans sa subtilité. Il est celui qui sauve la Rivière d'argent bourrée d'imperfection et humanise Aventures en Birmanie, solide film de guerre mais assez monotone.

Dans la Charge fantastique il rayonne totalement, de la première à la dernière minute. Mais c'est aussi le film où je trouve la réalisation de Walsh (et de très loin) la plus efficace et la plus réussie (malgré ces maudits cadres trop serrés). Le film brasse à la fois la comédie, le western, la romance, en étant parfaitement à l'aise dans chacun de ces styles et avec une fluidité assez bluffante (qualité par ailleurs rarement présente chez Walsh). Pour l'anti-Walsh que j'étais en train de devenir, il fait vraiment office de clé d'entrée pour comprendre ses thématiques (l'idéaliste, les faux semblants - thème traité jusqu'à l'infini dans celui-ci, jusqu'à la nomination de Custer au grade de général que Blake Edwards reprendra telle quel pour The Party). Le reste du casting est au diapason, à commencer par une Olivia de Havilland parfaite de retenue.

Grand film, qui me fait envisager avec beaucoup plus de plaisirs que prévu le reste de la filmo de Walsh qu'il me reste à découvrir.

5/6

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Surtout que le titre original est des plus beaux.

Allez, maintenant faut aller découvrir Objective Burma, toujours avec la paire Walsh/Flynn.

J'aime beaucoup les Flynn, Gentleman Jim notamment. Des Cagney, j'ai vu The Strawberry blond que j'avais adoré.

J'avais été très déçu par They Drive By Night, du coup j'ai plus jamais revu de film de lui, et c'est bien dommage. Dans une telle oeuvre, y'a forcément à boire et à manger...

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N'écoutez pas Film Freak

Et qu'il est lourd de sens quant à la destinée finale de Custer. Le titre français est à l'aune des multiples titres français des films de Ford, interchangeables et bateaux au possible.


C'est un bon film, mais ça reste relativement long pour ce que ça a à proposer. Dommage que le film ne soit pas plus dense avec une dernière partie (toute la séquence sur la colline) traitée plus en profondeur, c'est vraiment le moment transcendant du film.


Pour autant que je m'en souvienne, et bien que j'ai beaucoup apprécié Gentleman Gim, je pense que la Charge fantastique lui est vraiment supérieur, c'est beaucoup plus ambitieux, la première partie n'a rien à envier à Hawks par exemple.


C'est dans la liste de la petite dizaine de films que je veux voir de lui. Une fois vu je ferais probablement un top, si le topic n'est pas ouvert d'ici là.

Dans la foulée je me suis fait aujourd'hui Fort Apache de Ford, autre point de vue sur le Général Custer. C'est tout à fait passionnant de comparer les deux, qui ont une vision diamétralement opposé du personnage (l'idéaliste absolu de Walsh est remplacé par un concentré de haine et de souffrance chez Ford, Fonda est absolument fantastique et son personnage préfigure celui d'Il était une fois dans l'Ouest - je ne m'étais jamais fait la remarque jusqu'à présent, mais après avoir enchaîné Cheyenne Autumn et Fort Apache l'influence de Ford sur Leone est vraiment énorme), mais aussi une vision assez proche de la question indienne (ironiquement j'avais en mémoire deux cinéastes conservateurs quasi réac, mais chez Walsh Custer concède que les seuls vrais américains sont les indiens tandis que chez Ford Wayne exprime un respect quasi religieux envers Cochise), et de la responsabilité des blancs dans la détérioration des rapports entre indiens et blanc (Arthur Kennedy est parfait en salaud chez Ford, à des années lumières de sa prestation grotesque dans Rancho Notorious de Lang).

Plutôt que les montagnes russes, ça ressemble plus à une descente en enfer.
Tout ce que j'ai vu des années 50 est absolument atroce (Barbe noir le pirate, La Belle espionne et L'Esclave libre, j'arrive même pas à 10/10 en additionnant leur 3 notes).