Forum de FilmDeCulte

Hein? C'est quoi ce truc? Pas le dernier plan en tout cas.

Oui oui c'est clairement une conclusion... Enfin, je serais très étonné que ça continue..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Une blague.

lol

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Après son film choral basique et son film sociétal lourdaud, je flippais un peu que Klapisch ait perdu la touche dont il avait su faire preuve sur les deux premiers volets de ce qui semble donc dédié à rester une trilogie, mais il n'en est rien.

Si ce qui marchait jadis (sur moi) peut paraître un peu pataud aujourd'hui (les effets de style plus soignés mais moins ludiques qu'avant, la voix off parfois trop didactique, cette toute dernière réplique inutile et vaguement niaise), le cinéaste parvient à signer une conclusion logique, dans le même esprit que les précédents, peut-être même trop (y a une scène qui remake, sans doute délibérément, une autre de L'Auberge espagnole), avec cette même justesse un peu fabriquée mais non moins touchante, amusante et pertinente.

Si je devais faire un raccourci facile, je dirai que, quarantaine et événements un peu moins triviaux oblige, l'ouvrage adopte un rythme plus posé et un ton par moments plus dramatique que ses prédécesseurs (superbe montage parallèle au début, lors de la conférence). Dans l'ensemble, et épisode est plus proche du premier, plus éclaté, plus "chronique", que du second, plus focused dans l'articulation de son propos. Klapisch se débrouille avec l'inévitable titre-expression avec une nationalité et le parcours de Xavier se caractérisera toujours par sa nature bordélique mais par conséquent, le récit s'éparpille un peu (la trame d'Isabelle, autre illustration de la "crise de la quarantaine", est légèrement superflue en plus d'être assez convenue).

Quelques bémols qui n'entachent en rien un film traversé de belles choses (cf. une utilisation assez forte de Ground Zero) et qui aboutit surtout un propos que je trouve sain, dans son optimisme.
That's how I see it too.

4,5/6

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Tu fais plaisir!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'en sors rempli de plaisir et de soulagement, en me rendant compte à quel point l'Antoine Doinel de Klapisch est attachant, et comme je suis satisfait de voir qu'il arrive encore à composer quelque chose avec ces personnages, à leur donner vie, et à préserver la même force comique qu'il y'avait dans les précédents opus (je crois même que c'est celui qui m'a le plus fait marrer). Je trouve ça vraiment cool qu'avec Linklater ils aient tous les deux réussi à faire évoluer leurs personnages, leur donner une nouvelle consistance sans totalement se répéter (ni trahir le projet d'origine).

Je trouve que la toute fin tombe un peu à plat, mais d'ensemble c'est un pari réussi, purtant pas gagné d'avance.

4/6

Petit moment de philosophie klapischienne









http://desfistsetdeslettres.tumblr.com/

Le meilleur c'est le titre du blog en fait. Celle de Marx est pas mal non plus.

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C'est pas une erreur de topic ?

Sinon le Klapisch j'ai pas mis mon avis mais j'ai trouvé très sympa, le feel good movie parfait malgré deux trois égarements (toute l'intrigue Cécile de France plus que dispensable) et certains gags foirés (tout les trucs hors-sujets genre les philosophes ou Audrey Tautou qui parle chinois). Mais le perso de Duris est irrésistible, il a un truc profondément touchant et surtout profondément universel. Du coup l'empathie marche à fond. Et puis j'aime beaucoup comme Klapisch s'est approprié New-York et parvient à nous le montrer sous un autre jour qu'on ne connaît pas forcément. Il évite assez bien le folklore habituel.
Par contre je trouverais dommage de pas continuer. Pourquoi ne pas en refaire un dans quelques années ? Surtout que la fin de celui-ci (pas ce que je préfère d'ailleurs) pourrait tout à fait ouvrir sur autre chose.

4/6

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CroqAnimement votre

Naaan, t'es fou ! Les passages avec Hegel ça tue.



je suis d'accord, en tout cas ça me génerait pas (comme pour Linklater).

Malgré le sentiment de conclusion, il n'est pas IMPOSSIBLE que Klapisch n'en refasse un d'ici une dizaine d'années... (c'est ce qu'il dit dans plusieurs interviews)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Mouaif bizarrement je trouve ça lourdingue. J'aime pas trop cet humour hors-sujet (genre la scène de la branlette aussi, nulle). Je trouve que ça apporte rien (ou presque) au film qui est très bien sans ça.

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CroqAnimement votre

Nan mais absolument rien n'est fait hein... Mais qu'il se dise ouvert (quand on aime ses personnages..), je peux comprendre. Mais Klapisch est pas con, il ne fera rien s'il n'est pas convaincu d'avoir quelque chose d'intéressant à raconter (et si le cast original est partant aussi). Ca fait beaucoup de "si"...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Vous êtes super-indulgents. J'ai trouvé ça assez faible, surtout dans la première partie. Tout l'arc de Cécile de France est naze au possible. Reste le perso, toujours sympa et la fin assez belle.

Overdose de films de français qui arrivent à NY/6

Il est vrai que dans ce casse-tête que peut être la vie, il existe une porte de sortie.

3/6