Forum de FilmDeCulte

La vache putain, c'était vraiment nul à chier. Même dans les Marvel de base les plus mineurs il y a toujours un truc intéressant à un moment, une idée, une scène d'action inventive, un perso qui sort du lot. Mais là non. C'est boring et générique AF. L'algorithme qui gère le MCU est devenu tellement flasque qu'il faut le stocker dans une bassine. Et quand il trouve la force de se lever pour aller bosser ça donne Brie Larson en rôle principal... Entre la fadasse de service, les twists bidons, et les scènes d'action de DTV, y'a pas à dire c'est vraiment SA-VOU-REUX.

Brie Larson/6.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

C'est désespérant.

On dirait un clone en carton.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

C'est justement pour éviter de cloner des discussions stériles.

Je laisse les gens avoir leurs goûts de merde.

Live and let die de goûts de merde.

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Et après c'est moi le ieuv.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Moi je suis pas ieuv, je suis sage.

Et sincèrement, je trouve ma réponse plus cinglante qu'une réponse point par point.

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Boaf ce film c'est la réponse du MCU au Wonder Woman de DC, pas mieux pas pire, un peu différent, il est destiné à un public féminin d'abord, en fait pas à vous, ça m'a fait bizarre aussi.

Il fait très formule en fait, tout du long, formule qui va devenir vraiment lassante du MCU, rien de bien inventif. Mais rien de honteux ou qui en ferait un nanard, les scènes sont là, plus ou moins inspirées, caractérisations, combats originaux dans la série des films du MCU - attaque sur la planète dans le brouillard, combats dans le vaisseau spatial-refuge.

C'est dans sa fonction de flatter un certain public féminin qu'il se justifie : (co-)réalisé par une femme, Brie Larson n'étant ni un mannequin, ni une actrice lyrique, mais une sorte d'incarnation de la femme moyenne, je ne vois aucun miscast ici, elle est mise en scène dans sa fragilité de femme moyenne, mais montrée comme autonome, battante et se relevant dans les chutes. Je parlerais pas de film féministe parce que comme pas mal de ces mots en -isme ça voudrait dire qu'il participe d'une lutte politique, alors qu'il ne fait qu'enregistrer une nouvelle forme de consensus sur l'image des femmes dans les fictions.

Le film travaille l'angle classique Marvel (qui remonte au Spider-Man de Stan Lee et Ditko), "ordinary people with extraordinary powers", une femme ordinaire investit de pouvoirs extraordinaires, portraiturée dans un quotidien (tout relatif). dans un film conforme en tous points aux attentes de celles et ceux qu'on désigne à tort ou à raison comme les SJW.

Le gros paradoxe de ce film pour moi est que tandis que l'empowerment de l'américaine moyenne (de la femme moyenne à visée universelle) devient consensuel, plastronne dans toutes les salles de cinéma, dans toutes les fictions (des romans aux séries télé), l'alt-right s'attaque avec une violence inédite devant les tribunaux, visant la Cour Suprême, à une des conquêtes les plus évidentes de l'émancipation féminine : le droit à l'avortement.

2.5/6

Captain Marvel est contre le droit à l'avortement, je veux bien une explication pas trop alambiquée là.

C'est pas ce qu'il dit.

Merci, du coup, j'ai relu la phrase et je la comprend mieux.

Du coup, je ne vois pas trop le paradoxe, au contraire, l’élection de Trump a déjà fait volé et explique ce paradoxe. La situation étant à peu près la même en Europe, mais ce n'est pas le bon sujet pour en discuter.

Je pointe l'écart entre les représentations des femmes sur les écrans, de plus en plus émancipées, en un sens libérées du "patriarcat", de l'assujettissement aux désirs masculins, dont ce film participe complètement, et leurs conditions de vie, qui concrètement se dégradent. Fermetures et pertes des aides fédérales au planning familial, lois limitant le droit à l'avortement passées État par État, avec devant les tribunaux, dans le collimateur, l'arrêt de la Cour Suprême Roe v. Wade de 1973 permettant globalement l'avortement aux État-Unis. D'un même lieu, les US of A, progressisme fictif, retour en arrière concret, si ce n'est pas un paradoxe, qu'est-ce que c'est ?

Ben l'ambiguïté et la reprise en main sont là depuis le début du mouvement #meToo (qui rétablit peu ou prou l'idée de morale sexuelle, en diluant le viol dans le harcèlement sexuel, et le harcèlement sexuel à son tour dans le harcèlement en ligne, en confondant conflit et agression et en présentant comme seule compensation des violences subie des représentations et un programme médiatique).
Le mouvement ne fait aucun effort pour se lier à d'autres combats (on pourrait avoir une lecture féministe du combat de Carola Rakete et Pia Klemp, en Belgique les deux journalistes qui se sont prises un procès les assimilant a des passeuses n'étaient pas par hasard non plus des femmes dans la cinquantaine),. C'est une stratégie de séparation (qui ne vient d'ailleurs pas des femmes elles-mêmes). Trump le comprend bien : ses attaques contre les élus démocrate issus de l'immigration ne visent que des Femmes, le féminisme est la cible collaterale car déjà affaiblie.
Franchement le féminisme en Europe et sans doute aussi aux USA (moins le cas en Afrique d'ailleurs) me paraît en recul maintenant par rapport aux année 90, alors qu'il est devenu un trope médiatique et artistique. Piège pour les jeunes filles actuellement, le mouvement n'aide en rien à leur intégration économique ( est vrai qu'au départ il est une réaction contre des difficultés et comportement réellement excluants), il crée juste une police au-dessus des comportements et structures existants.
On n'a jamais moins pratiqué l'intersectionnalité que depuis qu'on lui a attribué ce nom. Et le mot solidarité fait encore plus rire que dans le sketch des Inconnus.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

"Capitaine Emerveillement" en VF

J'alimente le topic juste pour faire vivre le Forum tant j'ai rien à dire sur le film. La formule Marvelienne humour + lumière claire trouve ici son acmé avec ce film à la fois charmant par son côté "rétro"/désuet et en même temps terriblement fade. Le film a globalement un look de série TV des années 2000. Même les scènes dans l'espace font un peu cheap.

J'ai conscience du côté "paquebot" d'un tel film et comment les réals n'ont qu'un pouvoir de décision limitée tant c'est la taylorisation à tous les postes, que le truc peut vite t'échapper, mais putain tu peux pas t'empêcher d'être énervé par moments tant le tout fait fake. Un ciel numérique ici, un deaging par là... Y a même un moment où Larson flotte dans l'espace sans bouger et ELLE EST QUAND MÊME NUMERIQUE BORDEL.

Au final je ne sauve que le twist d'allégeance à mi-film. Car pour le reste, même la nostalgie 90s ne suffit pas à me faire kiffer.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Bon, j'avoue, il ne me tentait tellement pas que je l'ai gardé un peu pour la fin (juste avant Infinity War/Endgame), histoire de.
Mes craintes étaient fondées, j'ai trouvé ça bien mauvais. Balek ultime devant cette soupe saveur navet où rien ne fonctionne correctement. Je me suis emmerdé à mort, du coup tout prend des airs de nanar.. L'impression d'avoir maté une série Z. Même visuellement, j'ai trouvé le film vraiment laid. Et puis, personne n'a l'air d'y croire vraiment (Annette Bening, mais lol, elle s'en branle d'une force!!), il y a un vrai problème de ton, on sent vraiment que la "recette" ne prend plus. La BO nineties (toute ma jeunesse) n'a pas aidé, bien au contraire.
Et puis, Brie Larson est pour moi un miscast. Ca se voit sur sa gueule qu'elle s'en tape, et je ne la trouve pas très bonne actrice. Bref, on s'en fout de son personnage, de sa vie...
Pour moi, vrai ratage, sur toute la ligne.

Le pire du MCU en fait.

1,5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"