Forum de FilmDeCulte

Je ne savais rien du film. Espèce d'OVNI cinématographique, sincèrement hideux, qui tourne en rond, plutot lourd et tellement grandiloquent.

Pour reprendre une formule de Billy: "Y'a des films qu'on voit trop tard. Y'a des films qu'on voit, et c'est trop tard..."

Ma pire séance de ciné de l'année.

J'avais bien aimé Japon, mais les défauts d'alors (un peu de grandiloquence, de prétention, de "regardez comme mon plan est beau et fort en significations") sont ici centuplés, et le film est souvent très très lourd, appuyé, etc.
Malgré tout, j'adore sa façon de filmer la nature et les teintes d'humour absurde passent bien.
Mais bon, c'est très intello, mais dans le mauvais sens, Reygadas, avec ce film, semblant préférer qu'on s'extasie devant son génie plutôt que devant le film en lui-même.

Il reste un peu des qualités plastiques de Japon, mais avec des symboles obèses tartinés partout...pas top.

2-3/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Beaucoup aimé la première fois à Cannes pour son audace radicale, mais salement déçu à la revision car les intentions auteurisantes m'ont paru bien trop appuyées une fois que j'avais compris où le film voulait en venir. Quelques moments éblouissants finalement noyés dans un pensum assez lourdingue. Reste que Reygadas livre une vision assez saisissante du Mexique (notamment la longue scène du métro) et qu'Anapola est vraiment très bandante.

3/6

parti-pris esthétiques radicaux, parfois sublimes, en tout cas puissants, mais forcément trop m'as-tu vu, puisqu'aucun propos, ou presque, derrière.

N'empêche, bonne première partie, soutenue notamment par un plan-séquence dans le métro juste ahurissant, des plans à couper le souffle, une vraie maestria visuelle. Je sais pas, y'a un truc qui fait que l'équilibre précaire du film fonctionne quand même par à-coups (les acteurs, p-ê, tous très justes)...

N'empêche, Japon était d'une autre tenue. 3,5/6

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Moi je n'avais déja pas aimé Japon donc celui là... je m'en passe.

A peu près même chose, pratiquement fasciné par certains plan, mais je suis passé complètement à côté du film, l'impression d'en avoir rien retenu. Un superbe défilé de d'images, au final...

3/6

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

D'une laideur rare, qui culmine dans cet fascination dont fait preuve, après Jàpon (je n'ai pas vu les suivants), Reygadas pour les corps délabrés (à qui il n'épargne rien, au point d'en devenir plus lassant que réellement gênant), Batalla en el cielo présente tous les ingrédients de la caricature du petit film indépendant, voire totalement amateur, avec son lot de gros plans interminables parce que ça fait genre, sur les mains, les visages, les chattes, sa galerie de personnages figés sur des trottoirs, et ses misérables moments olé-olé qui émoustilleront certainement les spectateurs du festival de Châtenay-Malabry : pipe, levrette, pipi dans la culotte (moment le plus embarrassant du film)... Ça me scie qu’on puisse comparer ça à du Tarkovski, mais c’est peut-être plus évident dans ses autres films, que j’ai quand même prévu de m'infliger dans les jours prochains.
1/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Régalade

C'est exactement ça. C'est... vain.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J'adore ce film, sans doute son meilleur ou du moins celui qui synthétise le mieux son cinéma. Reygadas ça va quand même largement au-delà de l'épate pour festivaliers effarouchés.
Souvenir amusé de la séance de ce film, ma femme qui m'attend pas à la sortie et se barre comme une furie du cinéma tellement elle avait été choqué et dégouté. J'ai dû la rattraper et m'excuser platement de l'avoir emmené voir ça, sans la prévenir (je savais pas moi-même que le film était aussi dérangeant). Ça reste à ce jour, le film qu'elle déteste le plus au monde.

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CroqAnimement votre

Je vois vraiment pas en quoi c'est dérangeant, franchement. C'est si horrible que ça de voir des corps de gros ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Essaie Khroustaliov de Guerman, elle va peut-être changer d'avis.

Khroustaliov j'en ai vu une heure et moi même j'en pouvais plus (même si ça veut pas dire que je déteste), elle c'est même pas la peine. Le genre de films que je lui propose même plus.



Réduire le film à ça, c'est ça qui est dérangeant. Mais le film est radical bien au-delà de l'étalage de sa chair triste, c'est d'une incroyable violence (sexuelle, religieuse, sociale etc...).

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CroqAnimement votre

Il me semble que c'est vraiment ça qui avait choqué les gens.



J'ai vu très largement pire.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."