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MessagePosté: 13 Déc 2022, 18:15 
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Une des premières images d'Avatar : La Voie de l'eau cristallise à elle seule tout le film. Neytiri est dans la jungle, se mouvant lentement entre les fougères, comme dans le premier film. Elle bande son arc pour tirer et soudain, elle se reprend. Elle regarde son ventre, enceint. Elle doit alors ajuster sa posture. Tout a changé. Lorsqu'il signe pour écrire la suite d'Alien de Ridley Scott, James Cameron se réapproprie l'enfer psychosexuel imaginé par le cinéaste, les scénaristes Dan O'Bannon et Ronald Shusett et l'artiste H.R. Giger pour en faire une histoire sur la maternité. Parmi les nombreuses manières dont Cameron s'éloigne de son prédécesseur, on note l'inclusion improbable, non pas des soldats, mais d'un enfant en la personne de Newt. En opérant un retcon du lore, imaginant une Reine aux xénomorphes, même dans sa version courte, Aliens permet à l'auteur d'explorer son obsession de la figure maternelle. Il en va de même pour l'autre suite écrite et réalisée par Cameron, à son propre Terminator cette fois-ci, où il ne s'agit plus de raconter la naissance à elle-même d'une femme, "mère de la Résistance" en somme, mais d'en faire une mère littérale, via l'inclusion de son fils John Connor, qui n'est par conséquent plus un futur abstrait à assurer mais une personne en chair et en os. Plutôt que de se répéter, Cameron dessine cette fois le portrait d'une femme que son fils doit ramener à la raison, à l'humanité. Pour sa suite d'Avatar, le metteur en scène continue sur cette lancée et pousse même le curseur plus loin : cette fois, les enfants seront carrément les protagonistes principaux du film, reléguant le couple-phare du premier volet au second plan.

Cette focalisation surprenante sert un propos qui s'inscrit dans la prolongation du précédent chapitre au message environnementaliste mais présente un axe plus fin et actuel. L'envahisseur colonialiste et génocidaire est de retour mais sous une nouvelle forme. Le premier film voyait déjà un renvoi intéressant dans son opposition entre avatars de chair et avatars de fer, les antagonistes inversant le modèle du Terminator : ce n'est plus la chair qui recouvre un endosquelette de métal mais une armure mécanique qui englobe un être de chair. La boucle de l'humain avide de technologie destructrice était bouclée. Ici, Quaritch, pourtant tué à l'issue du premier film, revient dans un corps de Na'vi, sa mémoire y ayant été uploadée, mais dans une des nombreuses auto-citations du film, il saisit un crâne tel Hamlet et l'écrase de sa force, à l'instar d'un des robots dans l'ouverture de Terminator 2. Quaritch a beau avoir adopté le même chemin symbiotique que le héros pour survivre, il n'a plus rien de son humanité.

L'humain est d'ailleurs virtuellement absent du film. Ayant achevé sa transition, Jake Sully n'apparaît donc plus sous sa forme humaine et les acteurs qui ne jouent pas leurs personnages via la technique de la performance capture sont quasi-inexistants dans cette œuvre qui pourrait tout aussi bien être nommée à l'Oscar du Meilleur Film d'Animation. Ce n'est pas un mauvais point, au contraire, le parti-pris est tout aussi pertinent que dans le premier film, si ce n'est plus encore. Cette saga naissante porte en partie sur la peur de l'extinction - "Ils ont tué leur Mère" disait Jake de l'espèce humaine - et la menace plane encore évidemment sur ce second opus. Néanmoins, on a tôt fait d'oublier la réalité de cette éventualité. Surtout quand on a une famille. C'est sans doute la thématique la plus pertinente de ce gigantesque blockbuster familial, qui utilise une fois de plus un canevas énorme et une dramaturgie classique pour exprimer son point de vue politique qui ne se limite plus cette fois à une critique évidente du capitalisme au détriment de l'écologie mais un constat plus intime et une remise en question de soi : quand on a une famille, on tend à devenir conservateur. Et c'est la jeunesse qui incarne l'avenir engagé.

Derrière ces histoires de fils préférés, d'enfants adoptés et d'immaculée conception, qui composent néanmoins un terreau émotionnel fort, notamment dans un dernier tiers où il rivalise avec l'action démesurée, Avatar : LA Voie de l'eau résonne pour ces raisons. Même si la fraîcheur de la découverte n'est plus nécessairement au rendez-vous, le voyage en ces terres (et mers) n'a de cesse de rappeler la magnificence de la faune et la flore qui sont encore vivantes et vibrantes, notamment avec une nouvelle heure centrale qui s'apparente à un documentaire de Jacques Perrin sur Pandora. Le film souffre également du syndrome inhérent à beaucoup de tomes intermédiaires de séries, comme un épisode de transition qui en garde un peu sous la pédale en ce qui concerne certains personnages (Neytiri, quelque peu sacrifiée, mais également le nouveau venu Spider) mais au moins, cette fois, on n'aura pas à attendre 13 ans.

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MessagePosté: 13 Déc 2022, 20:26 
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J'invite chacun à préciser dans quelle format/version le film a été vu.

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MessagePosté: 13 Déc 2022, 20:43 
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MessagePosté: 13 Déc 2022, 23:06 
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Antichrist
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Les +, les -

Les +

C'est du cinéma bigger than life, parfaitement rythmé
Techniquement, ça ridiculise toutes les autres superproductions
Une grande richesse thématique, au-delà de la métaphore de la conquête de l'Amérique
attention spoiler
Moby Dick, bordel, le gars se permet quarante minutes sur des persos hors de l'histoire principale pour des scènes d'action démente

l'heure Jacques Perrin, perso j'en prenais bien deux jours de plus
J'ai eu les larmes aux yeux, donc le propos familial a fini par me toucher

Les -
Des trucs dans le scénario qui fonctionnent pas, par exempe
quand les scientifiques viennent pour la pré-ado... ce qui permet aux méchants de les repérer
, ou
ce qui tourne autour de Spider bon, c'est un peu expédié quand même, le gars sabote la base mais on lui pardonne ? mouais

Les persos restent des archétypes un peu trop grossiers sur le plan psychologique
La première demi-heure, si tu n'as pas revu le premier, faut se la taper quand même...

Un gros 5/6


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MessagePosté: 14 Déc 2022, 17:02 
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C'est ok pour un enfant de 8 ans ?


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MessagePosté: 14 Déc 2022, 17:08 
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Il y a moins de bites que chez Bastien Vivès mais ça dure 3h15 (quand la lecture d'une BD traumatisante de Bastien Vivès ne prend que 10 minutes), après cela il est mûr pour Ran, 1900, la Maman et la Putain et Lav Diaz

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman


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MessagePosté: 14 Déc 2022, 17:32 
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Film Freak a écrit:
HFR HDR 4K 3D 2.35 Atmos pour ma part.

Ah ouais donc en scope!
HDR? C'est quoi ça encore?

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MessagePosté: 14 Déc 2022, 18:01 
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MessagePosté: 14 Déc 2022, 18:37 
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V6 Intercooler 16S 2WD pour moi

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MessagePosté: 14 Déc 2022, 18:52 
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Je me demandais qui serait le comique de service.

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MessagePosté: 14 Déc 2022, 20:33 
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Oh bah toujours le même. Le pauvre n'est pas équipé mais tente quand même...

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MessagePosté: 14 Déc 2022, 20:47 
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Toi t'as l'air adapté plutôt qu'équipé et ce n'est pas forcément mieux.

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MessagePosté: 15 Déc 2022, 08:28 
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En fait, le problème d'Avatar 2, qui était déjà celui du 1, c'est que Cameron, bien que conteur exceptionnel (l'intro), est bien plus intéressé par le monde qu'il fabrique (et réduire ce monde à de SFX hallucinants serait malhonnête) que par ses personnages, qui en plus ici sont trop nombreux et un rien préfabriqués (les deux frères, dont l'antagonisme entre eux ou avec les autres gosses est ultra prévisible) - certains étant même bazardés (les deux gamines, même si la grande a un rôle grandissant et sans doute déterminant pour la suite), voire complètement cons (Spider), que par ses rebondissements, tous répétitifs et prévisibles (combien de fois on va les enlever, les gosses, là ?). Et même sa mise en scène devient lourdingue (les zooms nombreux, alors que j'adore le premier). Après, on va pas se mentir, ça reste majestueux de bout en bout, et petite larmounette sur la fin. Et contrairement à d'autres, je trouve ça plutôt bien "joué".
4/6

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MessagePosté: 15 Déc 2022, 23:52 
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J'y allais à reculons, surtout pour faire plaisir à ma femme qui adore le 1er. Bien à l'affût du moindre truc simplet ou facile pour m'auto-saboter l'expérience. Bon, j'ai vite fermé ma gueule, forcément. Beaucoup aimé les différents renvois à Titanic, Abyss et T2 pendant le climax. Les 12 années de MCU depuis la sortie du 1er paraissent bien dérisoires. Cameron va faire un massacre s'il continue à un rythme plus soutenu. Un massacre bienvenu.

Par contre Quaritch en Na'vi il a de faux airs de Philippe Dean dans les vieux Dorcels, surtout la coupe de cheveux.

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MessagePosté: 16 Déc 2022, 09:49 
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Moins à chaud cette fois (et avec des spoilers) :

Citation:
C'est sans doute la thématique la plus pertinente de ce gigantesque blockbuster familial, qui utilise une fois de plus un canevas énorme et une dramaturgie classique pour exprimer son point de vue politique qui ne se limite plus cette fois à une critique évidente du capitalisme au détriment de l'écologie mais un constat plus intime et une remise en question de soi : quand on a une famille, on tend à devenir conservateur. Et c'est la jeunesse qui incarne l'avenir engagé.


Oui et non. Avatar montrait déjà le conservatisme inhérent aux sociétés dites "traditionnelles", dont la vie quotidienne est régie par des règles strictes, des rites et croyances, des rôles bien définis (de genre, notamment), une xénophobie "naturelle" (Sully est péniblement éduqué pour être pleinement intégré), une hiérarchie claire et un sens de l'honneur en lien notamment avec l'engagement guerrier. Tout cela en opposition avec l'envahisseur humain "progressiste" au sens littéral du terme car à la pointe de la science et de la technologie (voyage spatial, armement, soin etc.), entièrement dépourvu de traditions, déconnecté de la nature et dont la volonté d'uniformisation de Pandora par la destruction planifiée de son écosystème n'est que l'exportation de ce qui est déjà arrivé sur Terre.

En quelque sorte, dès le premier film, Sully a choisi cette société et cette vie profondément traditionnelles, donc conservatrices, au détriment de la fuite en avant dévorante du culte du Progrès. Il a fait ce choix avant d'avoir des enfants. Et si ma mémoire est bonne, il n'y a pas d'arc en mode "je vais civiliser les sauvages et leur donner des billes en plus" : Sully s'intègre entièrement aux us et coutumes des Na'vis, prouve sa valeur par le renoncement à son espèce d'origine ainsi qu'aux valeurs de l'état actuel de sa culture.

Ce ne sont donc pas ces naissances ni la responsabilité d'une éducation qui ont suscité ça chez le personnage. Dans ce deuxième volet il vit une vie de chef de Guerilla qui doit se cacher pour survivre. Ses deux grands fils adhèrent d'ailleurs pleinement et aspirent à cette vie là, pas seulement par mimétisme envers leur papa, mais parce que ce combat est présenté et vécu comme juste et nécessaire. Les filles ne remettent jamais non plus en question l'absurdité de cette guerre, comme ça aurait pu être le cas chez un cinéaste effrayé par l'ambivalence et obsédé par le trope épuisant qui consiste à faire des femmes la voix de la raison. The Way of Water n'est pas plus pacifiste que son prédecesseur.

La rigidité intransgigeante à laquelle Sully a dû se plier dans le film précédent, la famille toute entière y fait face en demandant l'asile au sein de la tribu aquatique. Pareil, ils doivent se plier aux éxigences du quotidien, non pas par concession et calcul mais pour survivre, littéralement, et s'intègrent par de nombreux sacrifices (l'ultime étant la mort d'un fils qui rejoint les ancêtres de ce peuple, scellant l'intégration de la famille par le rituel par excellence). L'évitement méticuleux de tout whitesaviorisme est un des points forts de cette saga.

Autre élément qui a retenu mon attention : c'est cool de revoir Edie Falco (même pour un rôle tout en sécheresse et encore impersonnel), qui joue la générale en charge des opérations sur Pandora. Si je me souviens bien, elle informe Quaritch qu'il ne s'agit plus de se servir pour ramener à la maison, mais de rendre Pandora entièrement habitable au regard de l'épuisement des ressources sur Terre. Par ailleurs on apprend également que la chasse aux gros simili-cétacés sert en fait à receuillir un serum qui stope le vieillissement cellulaire humain, serum qui se revend une fortune sur Terre, à tel point que les revenus générés suffisent à financier les opérations sur Pandora. Cette piste thématique est très prometteuse et cohérente avec ce que j'avance plus haut (la peur du vieillissement et de la mort est au coeur du progressisme et de son aboutissement logique, à savoir le transhumanisme, et est propre aux sociétés modernes non-traditionnelles) et sera, je l'espère, développée dans les suites. Les femmes étant la cible n°1 des produits et pratiques dits "anti-âge" (combien d'actrices et personnalités publiques vieillissantes sont défigurées par la chirurgie esthétique ?), je trouve intéressant que la gestion de la sécurisation de Pandora en vue de son appropriation définitive soit confiée à une femme qui n'est plus toute jeune. On est client ici de la féminité toxique.

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