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MessagePosté: 11 Jan 2014, 14:57 
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C'est un film qui parle de son époque, et qui est inscrit dedans. Tout dedans transpire les années 80. Le fait même qu'on trouve le film vieillot est pour moi un gage de réussite. Pour ce qui est de la bagarre, en revanche, je l'ai toujours trouvée trop longue et un peu gratuite.

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MessagePosté: 11 Jan 2014, 15:16 
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Cosmo a écrit:
Pour ce qui est de la bagarre, en revanche, je l'ai toujours trouvée trop longue et un peu gratuite.

C'est vrai, tout ça pour que le black mette les lunettes... :roll:


Dernière édition par Walt le 04 Jan 2015, 10:53, édité 1 fois.

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MessagePosté: 11 Jan 2014, 20:58 
Walt a écrit:
Cosmo a écrit:
Pour ce qui est de la bagarre, en revanche, je l'ai toujours trouvée trop longue et un peu gratuite.

C'est vrai, tout ça pour que le black mette les lunettes... :roll:
.


Exactement, l'objectif est de démontrer à quel point il est difficile de convaincre son prochain d'ouvrir les yeux sur la réalité qui l'entoure. Je pense aussi que Carpenter a volontairement allongé cette scène, à la fois parce que ça doit le faire marrer (je suis persuadé qu'il doit aimer le catch :mrgreen: ) et parce qu'à l'époque, il était au fond du trou et qu'il en avait rien à foutre. C'est un peu son problème d'ailleurs, ce coté dilettante qui, lorsqu'il est cumulé au manque de moyens, donne à ses films cet aspect "cheap" et mal foutu.

Après, moi je m'en fous, je l'admire pour son sens aigu de la mise en scène et cette façon qu'il a de rendre chacun de ses films personnel. Truffaut défendait Ali Baba de Jacques Becker parce qu'il reflétait et définissait son auteur, ben c'est pareil pour Carpenter : tous ses films jusqu'à Ghost of Mars (et y compris celui là) sont intéressants (et superbement réalisés).


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MessagePosté: 29 Oct 2017, 11:56 
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Je ne fais pas partie des fans de Carpenter mais là j'ai complètement accroché. Je n'ai pas du tout trouvé le film mou personnellement, au contraire même. On est toujours sur les nerfs, le film est court et sous tension en permanence, j'y vois aucune fioriture.

Mon gros regret en revanche c'est la façon toute moisie dont le chef du gang se fait tuer, on perd beaucoup en crédibilité à ce moment-là et ça m'a empêché d'être à fond à fond par la suite.

A part ça l'ambiance est fabuleuse et j'adore tous les personnages.

5/6


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MessagePosté: 30 Oct 2017, 13:25 
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snaky a écrit:
Walt a écrit:
Cosmo a écrit:
Pour ce qui est de la bagarre, en revanche, je l'ai toujours trouvée trop longue et un peu gratuite.

C'est vrai, tout ça pour que le black mette les lunettes... :roll:
.


Exactement, l'objectif est de démontrer à quel point il est difficile de convaincre son prochain d'ouvrir les yeux sur la réalité qui l'entoure. Je pense aussi que Carpenter a volontairement allongé cette scène, à la fois parce que ça doit le faire marrer (je suis persuadé qu'il doit aimer le catch :mrgreen: ) et parce qu'à l'époque, il était au fond du trou et qu'il en avait rien à foutre. C'est un peu son problème d'ailleurs, ce coté dilettante qui, lorsqu'il est cumulé au manque de moyens, donne à ses films cet aspect "cheap" et mal foutu.

Après, moi je m'en fous, je l'admire pour son sens aigu de la mise en scène et cette façon qu'il a de rendre chacun de ses films personnel. Truffaut défendait Ali Baba de Jacques Becker parce qu'il reflétait et définissait son auteur, ben c'est pareil pour Carpenter : tous ses films jusqu'à Ghost of Mars (et y compris celui là) sont intéressants (et superbement réalisés).


La bagarre, c'est pas une blague ou un commentaire ironique sur les bagarres dans les films hollywoodiens ?


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MessagePosté: 30 Oct 2017, 13:47 
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bmntmp a écrit:

La bagarre, c'est pas une blague ou un commentaire ironique sur les bagarres dans les films hollywoodiens ?


Je soupçonne une citation de La rivière rouge de Hawks
https://www.youtube.com/watch?v=BwnOv84Uaf4

C'est de l'ordre de la blague (et peut être une demande de l'acteur de pouvoir exprimer ses talents). L'étirement et ce côté un peu gratuit confère à la scène une singularité même dans le paysage des séries B.
J'ai fini par apprécier cette scène


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MessagePosté: 30 Oct 2017, 13:53 
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Pour moi, c'est évident qu'il s'agit d'une blague, conforme à l'esprit un peu méta du film. A ce titre, je l'ai beaucoup appréciée la première fois où je l'ai vue.


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MessagePosté: 17 Juin 2023, 11:42 
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Je me lance dans la fosse aux lions avec une première critique ciné (j'ai un peu peur je l'avoue !).

Pour poser le décor : j'ai découvert le cinéma de Carpenter sur le tard, commençant par The Thing, Christine, Halloween et enfin L'Antre de la Folie tout récemment. Si ce dernier m'a pas mal déçue, j'étais plus confiante en ce qui concerne Assaut. Au final, ce ne sera clairement pas mon Carpenter préféré, difficile de détrôner The Thing, même si j'ai beaucoup aimé son adaptation de Christine, mais j'ai bien apprécié le moment. Et gros bémol par rapport à cette scéance : je regarde souvent les films avec une personne incapable de lire les ST. Donc au-revoir la VOST remasterisée en 5.1, bonjour la VF en mono... Difficile dès lors de juger la direction d'acteur/actrice. Les techniques de doublage sont aussi d'époque, donc c'est correct mais pas mal daté. Pour autant, c'est toujours sympa de découvrir une VF à l'ancienne, puis grâce à ça j'ai appris que, a long time ago, on disait un clope, et pas une (trad pourrie peut-être ?). Et j'ai vu la version intégrale (j'imagine que la scène de shoot avec la gamine a du être celle coupée à l'époque, sinon je vois pas ce qui a pu choquer les moeurs américaines).

Une fois digérée la séquence d'intro, j'étais pas mal dubitative pour la suite. En particulier les plans de champs/contre-champs des deux fusils d'assaut (je présume) qui m'ont parus très laids et dont j'ai du mal à saisir la pertinence si ce n'est d'introduire d'emblée le titre du film et son propos général (mais donc je suis pas convaincue de la grandeur de cette séquence). Cela dit, après avoir lu la première critique du topic et les références au western, mon inculture peut expliquer que je passe tout à fait à côté. La suite elle m'a embarquée dans ce récit, bien que le déroulement du scénario soit assez convenu par moment (comme la mort de la gamine ou celle de l'hystéro de service, les retrouvailles de tout le monde au commissariat en service minimum, le portrait du flic noir quasi irréprochable si ce n'est un acte de primo-délinquence qui forgera son ambition...) j'ai accroché jusqu'à la fin.

Tout du long, il y a pas mal de petites idées que je trouve chouettes, comme celle de ne jamais répondre (finalement) à l'origine du blaze de Napoléon, un fil conducteur et une révélation finale attendue, à tort, et c'est bien comme ça. Pareil pour la scène où Wells part au casse-pipe, c'est annoncé mais le traitement m'a semblé pas si convenu là encore. Et le fait que l'action ne prenne pas une place prépondérante dans le déroulement de l'intrigue est pour ma part un bon point. Enfin, les dialogues étaient plutôt bons dans l'ensemble j'ai trouvé, et pour de la VF je re-précise.

Étonnement donc, mon sentiment une fois le film achevé, c'est que ce film parvient à transformer un scénario pas très original, grâce à une mise en scène assez maitrisée confinant pas mal à l'horreur, en un objet plus intéressant et complexe qu'il n'y paraît de prime abord. Je n'ai pas vu le Romero mais ça m'a rappelé assez souvent La nuit des morts-vivants (le remake donc), spécialement les scènes où on voit ces masses se mouvoir dans l'obscurité et celles des défonçages de presque toute entrée/sortie du lieu de l'action principale, toujours par cette masse de jeunes écervelés assoiffés de sang. La BO sonne bien 80's et on reconnaît immédiatement la pâte Carpenter. Pas vraiment ma came et je préfère le thème d'Halloween, mais ça passe aussi bien voir mieux que la plupart de la synth-wave actuelle m'est avis.

Faudrait que je le revois, à chaud, ce serait du 4 à 4.5/6, en prenant en compte le fait qu'il a presque 50 ans (sans ça, ça dépasserait pas 3.5 pour moi, surtout par rapport au rythme où je trouve pas mal à redire, alors que le film est assez court pourtant).


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MessagePosté: 17 Juin 2023, 17:22 
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Plus de souvenir de Carpenter vu il y a trop longtemps. Ta critique est conforme à mon souvenir. Et je l'ai vu aussi à l'époque en vf.


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MessagePosté: 21 Juin 2023, 22:57 
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Paprika a écrit:
Étonnement donc, mon sentiment une fois le film achevé, c'est que ce film parvient à transformer un scénario pas très original, grâce à une mise en scène assez maitrisée confinant pas mal à l'horreur, en un objet plus intéressant et complexe qu'il n'y paraît de prime abord. Je n'ai pas vu le Romero mais ça m'a rappelé assez souvent La nuit des morts-vivants (le remake donc), spécialement les scènes où on voit ces masses se mouvoir dans l'obscurité et celles des défonçages de presque toute entrée/sortie du lieu de l'action principale, toujours par cette masse de jeunes écervelés assoiffés de sang.


Je m'aventurerai à dire que le film de Carpenter dialogue avec celui de Romero sur plusieurs plans : celui de la représentation de la masse hostile donc, mais aussi au niveau des péripéties, avec la présence d'un individu traumatisé et quasi-mutique dont seul le spectateur connaît vraiment le passé ; au niveau de la référence directe (je crois que Bishop donne comme explication de l'excitation des gangs, les taches solaires, un truc similaire à l'explication "scientifique" envisagée dans le Romero, avec des radiations) et sur le fait qu'il y a la présence en héros d'un lead noir.
Mais la vision de Carpenter, qui a souvent été jugé comme cynique, est bien moins pessimiste que dans le Romero : il y a la possibilité dans le Carpenter d'une association entre différents individus d'origines, de classes et de couleur différentes, et même entre ceux qui sont de chaque côté de la loi. Carpenter recherche une image mythique de melting-pot et d'héroïsme à l'Américaine face à un monde désabusé (on annonce à Bishop en début de film que les héros n'existent plus). Alors que dans le Romero, c'est la mouise de bout en bout : plus les personnages se connaissent plus ils se méfient les uns des autres jusqu'à échouer sur la toute ligne. La paranoïa US ne réunit pas dans le Romero : il place toute la société dans un mouvement où l'enjeu est "tuer ou être tué".
Peut-être que Carpenter a voulu créer un film en réaction avec celui de la Nuit des Morts-Vivants : il expurge sciemment l'argument fantastique autant que celui "politique" dans le sens où il crée dès le début un pacet du sang entre différents gangs ethniques, donc au-delà du conflit racial qui apparaît dans le final du Romero. Et j'ai l'impression que les motifs d'horizontalité présents partout dans l'image d'Assaut contrastent sciemment avec les plongées/contre-plongées très accentuées de la Nuit... Il finit par mettre sur un même plan son trio qui a survécu à la nuit d'enfer et qui apparaissent alors que la fumée "spectrale" retombe. Un qui croit au rêve américain égalitaire qui aplanit les différences ("je me suis sorti de mon quartier tout seul" de Bishop) là où l'autre pointe du doigt le poids des déterminismes sociaux.

Après, il y a surement dû avoir une explication sur pourquoi il a choisi de vraiment débuter sa carrière avec le seul film non-fantastique de sa carrière, et je divague. Mais est-ce qu'il aurait pas voulu faire la même avec La Nuit... que Hawks avec Le Train sifflera trois fois et 3h10 pour Yuma quand il a fait Rio Bravo ? (même si je crois qu'il cite le Romero comme un de ses films favoris)

Paprika a écrit:
La BO sonne bien 80's et on reconnaît immédiatement la pâte Carpenter..


Très inspirée du thème de l'assassin Scorpio dans Dirty Harry : qui utilise lui aussi un fusil à lunette dans un film où on recherche aussi à rebâtir une figure héroïque dans l'Amérique gueule de bois des 70s.

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MessagePosté: 22 Juin 2023, 07:31 
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Un avis sur le remake ? Je me suis toujours dit qu'il était inutile mais sait-on jamais...


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MessagePosté: 22 Juin 2023, 07:55 
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Je l'ai vu qu'une fois mais à ma grande surprise, j'ai pas détesté : dans mon souvenir, c'est un film d'action standard, réalisé dans les 2000 mais qui ressemble à ce qui se faisait dans la décennie précédente.
Ça n'a juste rien à voir avec l'original (sinon le fait qu'il y a un assaut sur un commissariat qui ferme) : ils ont inversé tous les éléments singuliers. Bishop est toujours noir mais c'est un dealer, tu sais pourquoi les ennemis attaquent, il y a une sous-intrigue de flics ripoux, ça se passe au moment des fêtes de fin d'année dans un cadre enneigé -ce qui rajoute au côté Joel Silver de l'ensemble-, la zique est de Graeme Revell, y a John Leguizamo ce genre de trucs...
Mais vu que les éléments singuliers sont directement issus de Carpenter, et vu la gueule des autres remakes, c'était pas l'option la plus nulle.

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MessagePosté: 25 Juin 2023, 15:37 
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Merci pour ces éclairages JulienLepers ! Faudra que je m'attaque au Romero, je prends note des autres références de films de ton message pour saisir la pertinence de ces comparaisons, un jour peut-être...

Je souscris pas mal à ton analyse sur les liens existants entre les trois protagonistes, comparé au Romero (ou plutôt le remake pour ma part). L'intelligence collective, surtout par l'éclatement des rôles, se révèle assez tôt la voie de la survie pour eux. C'est bien installé d'ailleurs je trouve, suffisamment introduit en amont pour être parfaitement fluide.

Là où je te rejoins pas complètement (sur la question raciale je me prononce pas, j'ai pas la matière pour) c'est concernant le plan final, avec le brouillard épais. Selon moi c'est plus doux-amer qu'idéaliste comme conclusion. Certes c'est une victoire commune. Mais justement, ce voile (de brouillard) levé, c'est aussi le rétablissement des rapports de pouvoir entre les protagonistes. La fin d'un cauchemar, mais aussi d'un rêve ? À mon sens, les tensions sexuelles installées entre Leigh et Bishop n'existent d'ailleurs que pour cela, pour n'être jamais désamorcées. Incarner non pas des attentes déçues mais plus exactement l'illusion d'un avenir possible entre eux (et j'espère que c'est bien ça car sinon je ne saisis pas le sens de cet arc narratif ni le rôle de Leigh qui devient quasi anecdotique sans ça). Leur attirance et surtout son expression ne se manifestent que dans ce continuum espace-temps.

D'après moi cette idée est appuyé justement à cause de l'artifice visuel du brouillard et surtout son evanescence à mon sens très suggestive : petit petit, l'inertie de la vie reprend le dessus. Malgré toute la charge émotionnelle de l'événement qu'ils ont vécu communément, chacun va réintégrer sa trajectoire initiale (le prisonnier retournera en prison, etc.). Les liens tissés ne perdureront vraisemblablement pas. M'enfin, je suis peut-être dans les choux avec cette lecture ci !

Ha, et le blondinet à la gâchette facile, c'est sensé être le chef du gang ou pas ? J'ai pas trouvé son rôle si clair...


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MessagePosté: 28 Juin 2023, 10:52 
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Paprika a écrit:
À mon sens, les tensions sexuelles installées entre Leigh et Bishop n'existent d'ailleurs que pour cela, pour n'être jamais désamorcées. Incarner non pas des attentes déçues mais plus exactement l'illusion d'un avenir possible entre eux (et j'espère que c'est bien ça car sinon je ne saisis pas le sens de cet arc narratif ni le rôle de Leigh qui devient quasi anecdotique sans ça). Leur attirance et surtout son expression ne se manifestent que dans ce continuum espace-temps.

D'après moi cette idée est appuyé justement à cause de l'artifice visuel du brouillard et surtout son evanescence à mon sens très suggestive : petit petit, l'inertie de la vie reprend le dessus. Malgré toute la charge émotionnelle de l'événement qu'ils ont vécu communément, chacun va réintégrer sa trajectoire initiale (le prisonnier retournera en prison, etc.). Les liens tissés ne perdureront vraisemblablement pas. M'enfin, je suis peut-être dans les choux avec cette lecture ci !


Ah non, bien vu : il y a aussi de la tristesse quant au démantèlement du groupe, oui : c'est pour ça qu'il coupe net une fois les deux alliés qui montent ensemble les marches.

Paprika a écrit:

Ha, et le blondinet à la gâchette facile, c'est sensé être le chef du gang ou pas ? J'ai pas trouvé son rôle si clair...




Je pense qu'il n'y a pas de leader dans leur association de gangs : c'est une caricature des "ennemis de l'Amérique" (Black Panther, Castristes, Viet-Nam, extrême-droite...) : lui, il semble représenter l'extrême-droite. Ce qui rend le pacte de sang encore plus symbolique : ils se battent tous pour leur coterie mais au fond d'eux, ils sont semblables. (et du coup, on peut relier aussi la scène avec la méthode de "révélation" dans The Thing : un test sanguin).

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