Forum de FilmDeCulte

Bourgoin ça sera toujours possible. Je la pète en mille.

Beurk. Pour Bourgoin et la BA. Y'a que des stars de la téloche et des ringards du ciné dans ce film en fait. C'est cool, ça fait zapping un peu.

Dans le registre autosatisfait, prétentieux et misogyne, le film tient le pompom de l'année, avec des scènes et des réparties très pipeau-publicitaires. Le film est d'ailleurs une publicité pour Beigbeder l'auteur de livre, trop sincère vous comprenez.

Mais parfois j'ai souri. Grâce à JoeyStarr, quelques délires et puis il y a quand même le resto de mon mariage khmer dedans, ça n'a pas de prix.

2/6 de l'indulgence.

Proust, c'est oui, Bedos c'est non.
Louise Bourgoin, une belle carrière de fille qui se fout à poil dans tous les films.

Que c'est affligeant, replié sur un narcissisme ultra-bobo, conscient et fier de l'être, bref, un film de la pire des espèces. Dans ses romans déjà bien craignos, Beigbeder peut au moins donner (à peine) le change sur quelques passages bien sentis, mais au cinéma la vulgarité et la vacuité de ses interrogations et de ses personnages éclatent au grand jour. Du début à la fin, on subit les lamentations navrantes du protagoniste, absolument pas drôles car vues mille fois au cinéma, et enlaidies un peu plus par la grâce d'un acteur peu à l'aise et par la bêtise des situations (le Grand journal, la relation avec le père...), de la voix off et des choix de mise en scène (les intertitres à la Antichrist, quelle misère...!).

0/6

Etant pourtant fans du film de Jan Kounen, je rejoins (malheureusement?), les avis négatifs, en insistant sur le fait que le film s'essouffle. Non pas dans le sens ou ça commence fort, et ça termine moyen, mais ça commence très moyen et ça fini horriblement...

Peu d’intérêts.

1.5/6

J'ai pas grand souvenir du bouquin que j'avais trouvé sympa, je crois, sans doute un peu trop "petit malin", mais avec suffisamment de quoi pour assurer derrière.

Autrement dit tout l'inverse du film, qui se voudrait une romcom cynique mais qui, passé quelques bons mots, s'avère juste incroyablement convenu, avec ses scènes mille fois vues et traitées sans la moindre originalité, la moindre fraîcheur (le héros embarrassé par son père qui parle de cul, OUAH QUELLE INNOVATION HUMORISTIQUE! le dépressif qui crache sa bile dans son discours de témoin au mariage de son pote, BAAAAAM C'EST DU JAMAIS VUUUU!! le meilleur pote queutard qui se découvre gay, FOUYOUYOU SUBVERSIVITE!!!), dans le fond donc comme dans la forme (héros qui parle à la caméra, héros qui voit la fille partout) juste DENUEE d'idées.

Héros, héros, le mot revient et c'est pas pour rien, vu comme le film repose presque intégralement sur les épaules de son portagoniste et donc de son acteur principal, un Gaspard Proust que je découvre ici et espère ne plus jamais revoir devant la caméra. Du moins pas dans ce genre de rôle pour lequel il est juste complètement miscast, tout mou, dépourvu du moindre charisme, et donc incapable de livrer ses répliques avec le ton cinglant qu'elles se fantasment.
Même Nicolas Bedos, ici dans un second rôle caricatural - comme tous globalement - aurait été plus adéquat.

Bourgoin s'en sort par le charme, Starr s'en sort par le naturel, mais les autres (Bel, Lambert, Menez et Duprey en casting-pose), ça pue le sketch télé.
Tout ce triste spectacle serait plus tolérable si, derrière la fausse auto-dépréciation, on ne sentait la prétention d'un mec qui croit dresser un portrait frais du couple et de "l'amour" alors qu'il adapte son roman vieux de 15 ans et donc déjà daté, à l'aune de toute la vague "trentenaire célibataire" des années 2000, et livre donc un produit des plus anodins.

C'est con, parce que le tout dernier plan, que j'ai peut-être pris plus au sérieux qu'il ne se doit, est intrigant. Pendant quelques secondes, y a du cinéma.

1/6

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El Topo, au rapport.

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Comme Beigbeder !