Forum de FilmDeCulte

Oui, cette idée m'a pas mal pourri ma séance. J'ai démélé le truc en me disant que c'est ma fille, la chair de ma chair, le sang de mon sang, et que si j'ai fait mon job de père correctement, elle aura de toute façon envie de coucher avec moi.

loooooool

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Ça se tient

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

American nightmare, c'est


Un pitch-concept débile. Ca a des arrières-goûts de Battle Royale, et finalement c'est encore plsu gros à avaler et est loin d'ne avoir la valeur métaphorique. C'est super mal amené, répété, asséné, sans aucune finesse (là où justement Battle Royale avait la finesse de ne pas s'attarder sur la justification pour passer directement dans la symbolique : pour vivre, vous allez devoir buter vos potes. Bienvenue dans le capitalisme). Ca n'en a donc ni la pertinence politique ("ça marche"? c'est quoi, donc, une critique du pragmatisme? Sur un concept aussi foireux c'est léger. Et pas aidé par l'écriture) ni l'intérêt (et je passe sur le truc super fin genre "sans la police ce sont les pauvres qui trinquent" et plein de conneries du genre...).
: l'aspect moral revient d'un seul coup comme un cheveu sur la soupe, d'une manière totalement surréaliste par rapport au film, on ne peut pas y croire une seconde), ni l'aspect
En gros, le concept et tape à l’œil mais vide et très mal pensé.

une mise en scène et un cadrage dégueulasses : ces espèces de gros plans trop proches, censés sans doute faire flippant mais rendant plutôt les visages hideux sans qu'aucune émotion n'en soit pour autant produite.

Un montage incroyable et lassant : les effets bus trop rapides pour qu'on ait le temps d'avoir peur, et tous les effets de rythmes sont totalement à contretemps.

Un scénario grotesque : petit éventail, en plus de l'intervention de la question morale sortant du chapeau. La base du scénario c'est quand même l'histoire d'un type qui vend des systèmes de sécurités inviolabes pour se protéger de toute attaque... Tout ça pour se faire alpaguer dans le jardin toute une nuit par une bande de jeune kékés et défoncer l'entrée par une voiture bélier. Où 'on découvre que le système de sécurité ultime, qui protège contre toute l'amérique qui pourrait potentiellement venir vous tuer c'est... des caméras et des stores éléctriques. Mieux encore d'un seul coup les types entrent par des fenêtres ouvertes, derrière la maison-enfin il m'a semblé j'ai peut-être raté un truc là j'avoue. Ensuite le problème, le noeud, la péripétie et même le dilemme sont engendrés par l'entrée d'un type dans la maison -à cause du mioche- qu'on doit livrer pour pas se faire buter avec lui. Mais comme on sait pas où il se planque (l'attaque du gendre c'est pour ça à la base, pour amener la perte du bonhomme), faut le chercher. Mais alors pourquoi ils ouvrent pas dès le départ? Qu'on dise pas "parce qu'ils ont peur de se faire buter avec. Ils chercheraient même pas à le livrer dans ce cas, sachant que dès que la porte s'ouvrirait, ils se feraient buter. Et le le jeune con à la mèche, il le propose même pas lui-même quad on lui dit que le clochard est introuvable. bref, grotesque. grostesque aussi à la base que ce qui interesse, ce soient les meurtres et pas les vols. c'est une évidence que la première chose que qui que ce soit cherchera ce sera les dollars.

mais même après, il reste les trucs magiques, quand de l'horreur on arrive à la baston indoor, on se dit que le film va peut-être rattrapper en action ce qu'il n'a pas réussi à obtenir en angoisse... mais non, tout ça pour avoir des trucs bidons du genre le type qui bute un mec tenant une mitraillette, mais non il garde son fusil à pompes. tout ça pour éviter de peu une dérouillée après.
Le rebondissements bidons, d'abord le voisins ex machina pour sauver la famille menacée par les jeunes cons, puis, le super rebondissement! ils se retournent contre eux, ils voulaient les buter eux-mêmes!!!! Mais attention, on se souvenait pas que le black coincé dans la maison était encore là et c'était pas du tout évident qu'il allait les sauver.


je passe sur tous les clichés, "sauve tes enfants, fous moi dehors", qui m' fait exploser d'un rire nerveux.


Ah au fait... pas spoiler, tout le film est sopilé à des kilomètres en le regardant.


cauchemar/6.

0, bien entendu.

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

Je me suis fait la même reflexion. Sinon sur tout ce qui a été dit, je rajouterais un truc qui m'a fait tiqué: quand hawke abandonne l'idée de livrer le black aux méchants et il dit à sa femme:
"t'inquiètes pas j'ai une idée, on va faire autrement.
- Tu penses à quoi ?
- On va se BATTRE"

Et il lui file un flingue. Paye ton plan. je pensais qu'il avait élaboré un stratagème particulier à ce moment là, pas beaucoup d'imagination. Et puis on se demande ce que branle le black pendant tout ce temps aussi...

Enfin bref, ce qui m'a surtout déçu c'est que, sans avoir vu la bande annonce, je me projetais un gros survival urbain vu tout ce que ça pouvait laisser entrevoir de guerre civile complétement chaotique, comme on pouvait l'apercevoir sur les reportages dans les grandes villes où ça avait l'air d'être le bordel total. C'est là que l'action aurait dû être, non ? Je comprends la volonté de vouloir placer ça dans les beaux quartiers pour permettre l'illusion d'une critique sociale, mais au final c'est tellement gratuit et inutile qu'ils auraient pu se diriger vers autre chose.

Enfin l'idée de base est intéressante, je comprends pas trop comment on peut en faire un film aussi bateau dès le premier opus.

1/6

Putain, ce que vous lui mettez dans la gueule à cette pauvre série B.

Pour ma part, j'ai pas détesté, j'ai même apprécié, pour au moins 2 raisons.

La première tient à la mise en scène, à mes yeux suffisamment nerveuse pour coller au sujet. Certes, ça fait un peu "sous-Carpenter", mais bon, je trouve quand même que DeMonaco se démerde bien dans le découpage des plans et surtout dans l'utilisation de l'espace. Contrairement à ce qui est dit ici, la maison est immense (c'est ce que l'on nous dit au début, il l'a agrandie grâce au pognon de la vente des systèmes de sécurité) et DeMonaco utilise très bien cette donnée, en faisant du lieu sécure par excellence (la maison familiale) un espace inconnu, mal maitrisé, où les personnages peuvent disparaitre d'un instant à l'autre. Je trouve aussi les scènes de baston bien filmées, un peu bourrin certes, mais efficaces.

La seconde tient à l'histoire, qui donne quand même matière à réflexion sur l'état de la société américaine et sur les débats autour de la violence qui l'ont toujours secouée. Certes, encore une fois, plane l'ombre du grand John et surtout le scénario et les personnages ont leurs limites (que vient foutre le petit ami de la fille, on se demande) mais, globalement, je trouve que c'est pas trop con. Notamment le personnage joué par Hawke, dont le revirement en plein milieu du film est plutôt bien pensé et bien amené.

Enfin, je sais gré au metteur en scène (ou au scénariste) de nous épargner le couplet final de la famille unie, seul rempart face à la violence du monde.

Bref, pour moi, ça sera un 3/6.

Oui c'est nase mais pas désagréable à regarder. C'est très con entre les facilités du scénario, les dialogues débiles et des clichés à la pelle. Le plus con étant le retournement moral de la fin alors qu'il aurait peut-être mieux fallu s'assumer comme une série B bien light. Après j'adore le pitch de départ et la première moitié d'exposition est pas mal avant de sombrer dans le home-invasion banal. Ca a le mérite d'être court et efficace même si on est dans du sous-Carpenter. En fait c'est tout le concept et la mythologie autour qui me donnent envie de mater la suite de la série plus que ce premier volet un peu raté.

2/6

Et moi si je suis le père j'ai envie de me faire un threesome mère et fille comprises.