Forum de FilmDeCulte

C'est à dire qu'il faudrait que tu dises quelle est cette beauté dont tu parles, je pense que ton texte serait plus clair du coup.

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Pré Carré

J'ai dit beauté parce que c'était le terme du film. Maintenant, remplace beauté par regard contemplatif, ça marche aussi. Si tu veux d'autres définitions, je sais pas, moi un plaisir perceptif, pris au-delà de toute conceptualité, regard qui en conséquence voit au-delà du concept et reste simplement esthétique. Un peu comme ce dont je parlais dans notre discussion avec seqchoual et TBA, quand e citais le §45 de la critique du jugement "la nature était belle quand elle était vue comme de l'art". Oui, c'est de ça, dont je parlais pour dire autre choses, mais c'est cela.

Ca te va, comme réponse?

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

Je me demandais si tu parlais de la beauté du film, ou d'une beauté travaillée par le film, "dans" le film.
De toute façon que ce soit l'un ou l'autre je ne vois pas de quoi tu parles, moi je n'y vois que des mécanismes. Mais j'ai mieux compris ton texte.

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Pré Carré

Bah il me semble clair que la beauté est thématisée par le film. Après, que celui-ci arrive à montrer ce qu'il revendique, c'est une autre question. moi, dans la mesure où son style arrive à m'amener quelque part, j'ai vraiment l'impression que ça marche, et que la conversion du regard opère.

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

J’ai toujours été surpris de l’engouement vis-à-vis de ce film que je trouve très conformiste dans son propos. En gros, on jette en pâture l’épouse dont le seul but est de réussir sa vie professionnelle (et de s’éclater au pieu avec le « king » : la salope !!!) pour valoriser le mari dont l’ambition ultra-régressive est de fumer des joints, de s’acheter la bagnole dont il rêvait quand il était ado, d’avoir un boulot de merde (sans responsabilité et mal payé : mais peu importe puisque bobonne va assumer les besoins de la famille) et de se niquer une gamine de 16 ans... La classe…

La révolte adolescente, c’est de fumer des joints… Merde ! Cela veut dire que 60 à 70 % des jeunes d’aujourd’hui sont des « rebelles » !

Le conformiste, c’est un père militaire bien borné, limite nazi, homophobe et (putain, on ne s’y attendait pas !), homo lui-même ! C’est sûr que tous les homophobes sont des refoulés… Et bien sûr, le couple homo du quartier est composé de deux mecs grands, beaux, sympas et sportifs…

Perso, je trouve ce film aussi caricatural que bien pensant… Et très misogyne.

Vous voulez une critique de l’America ways of life ? De la famille américaine ? Regardez plutôt les Simpsons…

Au positif (quand même) : les acteurs sont excellents, avec une mention spéciale pour Chris Cooper qui arrive à donner de l’humanité à son personnage de beauf (à voir, The Lone Star ou Cooper est prodigieux).

Ah cet Azuma il me plait.

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L'autre il était tapi dans son coin, à attendre que quelqu'un se réveille...
Courage, TBA

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

j'allais dire pareil!

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Arrête on me reproche de trop parler et de me ramener tout le temps avec des longs textes... tu vas pas me reprocher ça maintenant. Je vous laisse parler, je suis pas obligé d'intervenir de manière radicale dans chaque topic ! Non mais !

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Ouais enfin applaudir à la première critique Kaganski style, au lieu de me répondre sur le traitement ce qui m'aurait cloué, j'attendais mieux de ta part.

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

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Justement tu attends trop d'un con comme moi, il faut bien que je rétablisse la balance.

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Je suis confus

Mais c'est agréable à lire...

J'avais pensé être très prudent dans mes interventions (au moins les premiers mois car les nouveaux au ton péremptoire sont parfois mal vus), mais là, désolé, cétait une situation de casus belli...

Cependant, je vais attendre un peu pour dire tout le mal que je pense des Sentiers de la perdition...

Je n'aime pas du tout Kaganski, je n'ai pas dit que le film était pétainiste et j'aime bien Amélie Poulain...

Je ne pense pas que le but du film soit une "théorisation" de l'american way of life, une leçon de vie ou une quelconque généralisation.
Non c'est juste l'histoire d'un mec un peu immature, qui s'ennuie dans sa vie, qui a une femme chiante et un voisin facho.

D'ailleurs sa femme, je ne trouve pas qu'elle soit présentée comme une 100% connasse, on la voit souffrir elle aussi (cf cette magnifique scène ou elle pleure par terre dans la maison). Elle hait son comportement, ce qui la pousse dans les bras d'un gros con, elle se lâche et là encore sait qu'elle à tort. C'est un peu une Marge Simpson (vu qu'azuma en parle justement), elle est obligée d'être comme ça, la "société" la pousse à être cette control freak. Ce qui rend son personnage d'autant plus touchant.

Quand au voisin , il est justement dit que Chris Cooper le joue parfaitement bien, c'est lui qui rend le personnage humain, "réaliste". De même on peut s'interroger sur le rapport qu'il a avec sa femme complétement à l'ouest. En souffret-t-il ou n'en a-t-il rien à foutre ? D'ailleurs je crois qu'aucune scène ne les représentent à deux.

Mon seul bémol vient de Mena Suvary qui ne fait absolument pas bander, je la trouve plutôt moche (mais bon ça c'est personnel). Mais très touchante quand elle avoue être vierge, pareil ici le personne montre une double couche.

Et puis je trouve bouleversants les rapports père/fille de Spacey et Birch, les 2 sont tellement semblables, ils se sentent "inadaptés", et pourtant ne se trouvent pas. On se demande si c'est la fille qui est lucide vis-à-vis de son père ou si justement elle loupe là une grande chance de l'aimer.

Quand à la fin "je ne regrette rien", elle est magnifique car totalement désespérée et en même temps utopique.

Non vraiment là je vous trouve trop sévères.
Ou alors c'est moi qui suis un bisounours ?

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Patrick Besson? .

bon, sérieusement, pour faire un tour rapide de ta critique... Où t'as vu que le conformisme et la rebelitude étaient le sujet d'American beauty? C'est un mec qui tombe amoureux, et qui sort de dépression. Après, ça sert de fil conducteur à une reflexion sur la manière de vire, et donc ça attaque le way of life au passage, mais pas en premier lieu... Le truc, c'est pas, je suis un rebelle et qu'est ce que je vais faire, je vais fumer des joints, mais quelle vie est en adéquation avec ma perception (et comme le dit sponge, c'est pas susceptible de généralisation, même si j'aurais des inflexions à faire sur son "pas une leçon de vie")? on est déjà loin du rebelle et du conformiste...

on passe complètement à côté du film quand on l'aborde dès le départ comme une ciritque de la société, et on part de toute manière complètement à côté de tout film quand on y va à coup de grosses catégories comme ça. la femme salope, pas salope, le rebelle c'est qui, le conformiste, c'est qui, c'est quoi ses caractéristiques, le pédé, c'est qui, c'est qui le gentil. focémment, avec une grille d'analyse caricaturale, on arrive vite à trouver qu'un film caricature ses personnages.

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs