Forum de FilmDeCulte

Variation poétique sur une poupée gonflable... Le film part doucement mais devient très beau au fil des minutes...

4/6

j'avais écrit tout un texte véner sur un carnet mais karloff m'a dit non, c'est pas toi la critique, alors bouh.

amélie poulain rencontre le segment de gondry sur tokyo et des deux ne garde que le pire.

world's end girlfriend signe sa partition la plus nulle, tiersenienne dans le pire sens du terme.

fâché j'étais.

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Bah lâche le texte là, ça fait envie!

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

A part en considérant Audrey Tautou comme un sac à foutre, je me demande comment on peut comparer le nouveau Kore Eda où le propriétaire d'une poupée gonflable juste avant que celle-ci ne se mette à prendre vie se demande combien de temps il va encore pouvoir la baiser comme un ersatz d'Amélie Poulain, si ce n'est l'irréprochable musique évoquant celle de Tiersen. C'est peu dire que le film se tire avec les honneurs d'un script aussi casse-gueule et renoue avec les scripts audacieux des premiers HKE, là où le manque d'aspérités d'un Still Walking ou d'un Nobody knows reléguait son cinéma au rang d'oeuvres agréables mais sans surprise. Après l'escort girl du dernier Soderbergh, voilà un nouveau film attaquant avec intelligence la thématique de la misère sexuelle avec une candeur revendiquée qui n'exclue jamais les moments de grâce et une actrice particulièrement valeureuse dans un rôle des plus ingrats. C'est tout simplement formidable, et superbement mis en scène.

5/6

Entièrement d'accord. Le film est assez glauque au final, sur ce qu'il dit de l'humanité.

Le film vieillit très bien.

Moi aussi je suis faché.

Faché que ce superbe film ne soit pas allé en sélection officielle.

Le plus beau Kore-Eda à mes yeux.

5/6

Surtout pour garder Map of the Sound of Tokyo, super anodin... ça et le choix du film coréen retenu, y a des claques qui se perdent.

(Pas encore sorti en France?)

Pas le temps de développer mais j'ai vraiment bien aimé. Comme le dit DPSR c'est casse-gueule mais l'audace paie, c'est de toute beauté. Ca manque un peu de liant et c'est un brin longuet, mais ça atteint souvent une vraie grâce. C'est super touchant et l'actrice est épatante. Je préfère nettement Nobody Knows et Still Walking, mais ça reste du cinéma charmant et toujours intéressant.

4,5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Vu au cinoche en session accompagnage... le truc improbable pour moi qui n'ai aucune culture cinéma asiatique quel qu'il soit. Bref.

J'ai trouvé ça assez charmant, avec quelques très chouettes idées (le make-up pour cacher les coutures, l'intégration des seconds rôles, les séquences de dégonflage bien sûr) même si l'ensemble reste assez enfantin, ne s'épargne pas du déjà-vu (les dialogues et la voix-off de Nozomi, la découverte du monde façon Short Circuit). J'ai beaucoup aimé la mise en scène de la première demi-heure, puis je n'y ai plus fait attention du tout par la suite. Je suppose que c'est bon signe, même si Kore-Eda a une grosse indulgence envers son histoire et son héroïne en leur accordant deux heures entières de déambulations décousues. Tokyo est une ville qui m'intrigue de plus en plus.

3,5/6

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I think we're gonna need a helmet.

J'ai aussi beaucoup pensé au segment de Gondry dans Tokyo, qui a l'avantage suprême de ne pas durer plus de 40 minutes... Ce "Air Doll", d'abord assez intrigant, ne passe pas le cap de cette durée et s'englue dans une poétique appuyée, surfant sur des registres à fois naïfs, dégoulinant et sinistres qui finissent par devenir assommant et interminables niveau enfoncement de portes ouvertes (solitude urbaine, spectres et poupées japonais...). Kore-Eda semble en prime avoir perdu la main dans sa capacité à faire vivre un grand nombre de personnages, ici tout ce qui est en dehors de Nozomi est vraiment plaqué. La prestation de l'E.T Bae-doo Na est pourtant très réussie, c'est dommage.